je ne nie pas pour autant que certaines expériences puissent servir. Elles sont justement des expériences et permettent par la pratique collective qu’elles engagent des prises de consciences et une certaine prégnance sur le réel, mais en aucun cas elles ne peuvent en elle-même permettre l’ouverture que nous voulons pour une société plus juste et égalitaire, pour une bonne raison qui est historiquement vérifiée.

La bourgeoisie, ceux qui possèdent le capital et les moyens de production qui permettent son accumulation, ne se sont jamais laissé faire et jamais ne se laisseront faire. Comme le disait le regretté G Labica dans un meeting, il y a quelques années, où il était venu nous parler de l’actualité de Lénine, "on a jamais vu un patron donner les clefs de son usine a ceux qui le demandaient". De ce point de vu la lutte des fralibs est pleine de leçons car s’ils ont obtenu satisfaction ce n’est qu’après des années de lutte et grâce a un soutient massif des travailleurs du pays pour leurs actions. C’est grâce aussi a quelques idée forte, que sans eux l’usine ne pourrait pas tourner et qu’ils n’était pas normal qu’une boite de thé revenant a cinq centime d’euro à la fabrication, puisse être vendu autour de 2 euro, qu’ il n’était pas normal dans ces conditions que le grand patron puisse prétendre qu’ils revenaient trop chère en salaire a l’entreprise pour justifier sont redéploiement en Pologne.

Dans notre propre histoire cette loi est lisible : thermidor, 1830, 1848, 1870, 1936, 1945, 1968, 1981, à chaque fois la classe dominante à repris la barre, en noyant dans le sang les contestataires, quand la résistance était trop forte, en laissant beaucoup désillusions et d’amertume quand le système leur redonnait le pouvoir a cause de nos faiblesse. C’est cette dernière méthode qui fonctionne depuis des décennies grâce à la sociale démocratie et c’est bien cette orientation qu’ils espèrent faire encore fonctionner, se donnant toute fois les outils de la répression avec l’état d’urgence et son inscription dans la constitution en cas de changement de stratégie dans le mouvement du peuple. Car bien entendu ils ne sont ni sourd ni aveugle à ce qui monte. C’est pourquoi nous devons nous souvenir de ce que nous sommes et refaire quelques incursions dans les sommets théoriques issus de l’histoire du mouvement ouvrier ! Si Marx et Lénine ont fait œuvre ce n’est pas pour le plaisir du texte et des phrases qui le forme qu’ils l’on fait , mais bien pour tirer les leçons de la lutte des classes et offrir les moyens de la réussite pour l’émancipation populaire.

Gilbert