Un film
Sur une musique de Hans Eisler, le requiem Lenin, écrit sur commande du PCUS pour le 20ème anniversaire de la mort de Illytch, mais jamais joué en URSS... avec un texte de Bertold Brecht, et des images d’hier et aujourd’hui de ces luttes de classes qui font l’histoire encore et toujours...
La position du KKE est insoutenable.
Elle fait le jeu de l’UE, de la Troika, des capitalistes.
Bien sur, Siritza et ses dirigeants ont proposé un référendum pipé, bien sur que cela peut servir à se défausser en jetant la responsabilité de l’acceptation du diktat capitaliste sur les masses elles-mêmes, bien sur que le "plan alternatif" de Tsipras est aussi contraire aux intérêts du peuple grec à des nuances près.
Mais il s’agit d’une question politique.
Et pas que grecque, car si le peuple grec est écrasé tout les autres peuples européens passeront à la suite.
Il faut voter "Non" pour s’opposer à l’asservissement politique du peuple grec (voilà le fond des exigeances de la Troika) tout en critiquant les concessions de Siritza, en exigeant une politique véritablement de lutte et d’expropiation des capitalistes pour le socialisme, mais en appelant à contrer l’ennemi principal (la Troika), bref utiliser la tactique de Front Uni de marcher bien séparés et frapper ensemble.
La tactique sectaire du KKE sera pointée par les masses comme collaboratrice des pires oppresseurs du peuple grec, sa mise en place va résulter en une aide concrète en direction de tous les banques capitalistes européennes et une défaite du "Non" les fera porter tout le poids de cette défaite objective du peuple grec et de tous les peuples européens qui "verront" "qu’on ne peut pas s’opposer au diktat capitaliste"
C’est une faute politique lourde.