Le "traité budgétaire" n’est que le début de la mise en tutelle des états souverains

, par  Betty Poggiale Avidor

Le 5 septembre 2012 à 10:07, par Betty Poggiale Avidor En réponse à : Le "traité budgétaire" n’est que le début de la mise en tutelle des états souverains

Betty Poggiale Avidor
Courriel guylene30@voila.fr

Nîmes le 4 Septembre 2012

Il faut être sacrément hypocrite pour prétendre que « Le Traité budgétaire n’est que le début de la mise en tutelle des Etats Nations «  !!! Il y a belle lurette que les Etats nations composant l’Union Européenne sont sous tutelle devant leur suzerain, le grand capital, et ce depuis le vol du non du peuple de France au Traité de Lisbonne, puisque leurs parlements n’ont plus l’autonomie budgétaire.
En effet, en 2007 le Traité de Lisbonne a volé au peuple Français le Non de 2005 et la Constitution européenne, par le biais du principe médiéval de subsidiarité, a créé une Europe fédérale sous domination Allemande.
La souveraineté nationale est subordonnée à un pouvoir supranational d’allure impériale.
Ces jours-ci, sur France Inter, j’ai entendu un journaliste dire « alors comment à réagi le suzerain allemand » !!!
La subsidiarité, selon le traité de Lisbonne, assure en fait au pouvoir central de la Communauté européenne, le droit intégral (et par là même un pouvoir absolu supérieur à celui des parlements, expressions pourtant de la souveraineté populaire de chaque pays) de se substituer aux Etats nationaux en tous les domaines.
Ainsi est instaurée une gouvernance centrale communautaire avec à sa tête un président aux pouvoirs élargis. Au sein de ce système de pouvoir impérial l’on voit les hauts dirigeants de quelques-uns des principaux pays capitalistes s’associer – sous la tutelle allemande - pour dominer et écraser les salaires des populations laborieuses.
C’est sur le fondement de ce principe de subsidiarité que la gouvernance impériale centrale de l’Union Européenne entend imposer « la règle d’or » aux Nations fédérées de l’Europe du grand capital. En clair suppression de toutes les avancées sociales mises en œuvre en 1945, grâce à la Résistance (de la classe ouvrière Française, dont les communistes furent à l’initiative) baisse des salaires nominaux, chômage accru et paupérisation culminante des populations des pays composant le continent européen.
L’Union Européenne a été mise en œuvre, dès 1920, par le capitalisme national et international qui considère les Nations comme de simples instruments de gestion et est au-dessus des Patries. La patrie du Capitalisme ce sont les matières premières, l’or, le pétrole, le fer, le cuivre, le charbon. Les conditions de vie des populations laborieuses, le capital n’en a cure, ce qui lui importe c’est l’augmentation continuelle de son taux de profit, et pour cela il développe une guerre féroce aux salaires. Il a tout mis en œuvre pour détruire l’URSS car l’URSS lui avait fermé l’accès à ses matières premières lesquelles étaient gérées par le peuple, dans l’intérêt de l’amélioration constante du niveau de vie des populations.
Lors de la signature du Traité de Rome en 1957, seul le PCF ( dont la Direction, à cette époque, n’était pas infiltrée par de vils renégats ) avait dénoncé la mise en place d’une Europe des trusts.
L’euro, qui n’est pas un outil neutre, n’a pas qu’une vocation monétaire. Il marque sans ambiguïté l’abdication des Nations en matière de politique monétaire et il a forcé la main aux États à s’engager dans la voie fédéraliste. Il est la pièce centrale de la dictature du grand capital national et international. Il a été conçu comme un vecteur d’accélération de la circulation du capital au service exclusif des intérêts du capital.
Aujourd’hui le Peuple Français n’a plus, à ses côtés, une organisation politique, expression de classe, qui envisage un changement radical des rapports sociaux et impulse des conditions objectives et idéologiques qui rendent possibles cette transformation.
Donc il faut, comme au Congrès de Tours en 1920, créer un Parti Communiste dont la boussole soit le marxisme, qui rejette tout compromis avec la social démocratie, lance, enfin, la lutte des classe et dont les objectifs soient la création d’un mouvement de masse pour la paix et la création des conditions d’une Résistance apte à réaliser la Révolution socialiste.
Et comme disait Staline, lors de son discours radiodiffusé le 3 juillet 1941, alors que les pays « soi-disant démocratiques » espéraient que l’URSS soit détruite par les nazis « En avant Camarades pour la création d’un grand Parti Communiste, marxiste-léniniste, débarrassé des renégats qui se sont emparés de sa direction, En avant pour la Résistance car le Médef, avec cynisme, veut, pour des raisons de classe, mettre un point final à l’Histoire millénaire de notre pays.

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