PSA : Pour amorcer une discussion sur le socialisme (conclusion)

, par  Jean-Claude Delaunay

Le 21 septembre 2012 à 04:38, par Jean-Claude Delaunay En réponse à : PSA : Pour amorcer une discussion sur le socialisme (conclusion)

Je ne suis absolument pas choqué par le propos de Bob Forrester, mais je crois qu’il faudrait affiner. Voici quelques éléments de réflexion que je propose à Bob Forrester. 1) Une politique explicite de l’immigration doit être clairement expliquée en premier lieu aux Français dont l’origine est proche ou très proche de l’immigration. 2) Il ne faut pas se faire d’illusion. A mon avis, la solution aux problèmes rencontrés actuellement dans les pays développés ne viendra pas du réglage de l’immigration, au demeurant très difficile à instituer. 3) Une telle politique (de l’immigration) doit être accompagnée d’une politique de soutien aux naissances. La France, l’Europe, est non seulement une contrée vieillisante. Ce sont des pays dont la population va diminuer. C’est l’une des raisons du départ des capitalistes. ils ont besoin de chair fraîche. Pas de plus-value sans travail et donc sans actifs. Cela dit, il faut me semble-t-il, chercher les solutions ailleurs.
Lorsque j’ai proposé mon papier au site "Faire vivre le PCF", je me doutais bien que le réglage de l’immédiat poserait problème. Cela dit, je n’allais pas, dans un papier d’étude, au demeurant partiel et incomplet, dire cela. J’ai donc fait semblant de croire que la rentére pourrait bien se passer.
Elle ne se passe pas bien. Il faut faire quelque chose de nouveau.
Je sais bien que yaka, c’est toujours facile. Mais je ne vois pas le moyen de faire autrement. Et puis seuls ceux qui ne disent rien ne se trompent pas. Je soumets mon propos à la discussion. Quie ceux qui veulent me traiter d’imbécile le fasse s’ils le jugent utile, je n’en ai straictement rien à cirer.
Je souhaite que des politiques éminents prennent la direction de l’élaboration et du suivi d’une stratégie nouvelle en direction des entreprises en difficulté. je ne vois pas que la direction du Parti le fasse. D’autres communistes éminents doivent intervenir. Certains des dirigeants actuels suivront peut-être. tant mieux.
1) D’abord il faut rassembler les entreprises en difficulté. Ce n’est pas seulement le sort de PSA qui est en cause. Le moment est venu d’une stratégie générale qui désenclave l’action syndicale et lui donne une perspective générale, celle du socialisme.
2) Pour ces entreprises dites en difficulté, et qui, dans le cadre capitaliste mondialisé et financiarisé le sont certainement, il me semble que le mouvement révolutionnaire doit contribuer à rendre claires les deux options extrêmes suivantes.
a) Ou bien les capitalistes possesseurs de ces grandes entreprises paient de leur poche le réaménagment de leur entreprise dans le cadre d’une stratégie de long terme élaborée et appliquée avec l’Etat et les réprésentants des travailleurs.
b) Ou bien l’Etat les exproprie sans rien leur verser comme indemnité. Leur entreprise est en grande difficulté. qu’ils reçoivent un euro symboilique de compensation.
Je pense que c’est la voie dans laquelle il faut envisager de s’engager. Ce qui suppose un combat politique de haut niveau mais qu’il est possible d’atteindre et de gagner.
Cela suppose plusieurs conditions :
1) La Nation devient propriétaire de ces entreprises et en délègue la gestion aux salariés. Il élabore avec eux une analyse réelle de la situation et une stratégie de moyen long terme de recomposition du tissu industriel.
2) Les droits nouveaux des travailleurs sont à définir le plus rapidement possible, sans précipitation, car l’extrême-droite (je parle des Sarkozy-Coppé-Fillon et compagnie) n’en ratteront pas une ; Les syndicats et les salariés doivent prendre en charge de manière effective que cette période révolutionnaire ne se déroule pas dans un état de bordel, mais dans la discipline.
3) Les travailleurs des pays autres que la France doivent être un élément de cette élaboration.
4) Des négociations sont à envisager avec les Etats dans lesquels sont les branches des entreprises françaises nationalisées.
5) Au coeur de la bataille politique en question se trouve l’idée que cette intervention révolutionnaire n’est pas la fin du capitalisme et que des capitalistes ont leur place dans cet arrangement nouveau de la société. Egalement l’idée que les travailleurs sont en mesure de prendre en charge leur situation avec tout le sérieux nécessaire. Il faut réactiver l’idée de l’union du peuple de France, tout en s’adressant selon moi de manière explicite aux diverses composantes, tant idéologiques que socioprofessionnelles, de ce peuple.
Jean-Claude Delaunay

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