La gauche, les communistes et Mélenchon - commentaires La gauche, les communistes et Mélenchon 2011-07-19T21:37:56Z http://lepcf.fr/La-gauche-les-communistes-et#comment326 2011-07-19T21:37:56Z <p><strong> <strong>Le Front de Gauche est-il un parti ? </strong></strong></p> <p><strong>Point de vue juridique}</strong></p> <p>Depuis l'adoption d'une législation encadrant le financement des partis politiques en 1988, les jurisprudences du Conseil d'Etat et du Conseil constitutionnel ont apporté une précision dans la définition d'un parti politique : "une personne morale de droit privé qui s'est assigné un but politique ne peut être regardée comme un "parti ou groupement politique" au sens de l'article L. 52-8 du code électoral que si elle relève des articles 8, 9 et 9-1 de la loi du 11 mars 1988 susvisée relative à la transparence financière de la vie politique, ou s'est soumise aux règles fixées par les articles 11 à 11-7 de la même loi".</p> <p>Un parti politique est donc une personne morale de droit privé (association) qui se soumet à la législation sur le financement des partis politiques et qui soit bénéficie de l'aide publique, soit a désigné un mandataire et dépose ses comptes chaque année à la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques.</p> <p>De ce point de vue, le Front de Gauche n'est pas un parti.</p> <p>Attention. Le PG a proposé aux autres partis une association commune de financement. Cette proposition a été acceptée par la GU, mais refusée par le PCF. Une étape décisive serait alors franchie : ce serait la fin officielle du PCF en tant qu'organisation.</p> <p>Notons qu'auprès de l'INPI (Institut National de la Propriété intellectuelle), l'appellation " FRONT DE GAUCHE ", ainsi que son logo, ont été déposés (d'une manière exclusive le 28 juillet 2009 sous le numéro 3 667 173), par Gabriel Amard, élu ex-PS, actuellement secrétaire national du Parti de Gauche, et domicilié pour le dépôt, au siège du Parti de Gauche. Ainsi, avec le Front de Gauche, on sait pour qui ont roule…</p> <p><strong>Point de vue pratique : une structure qui choisit candidats et programme.</strong></p> <p>C'est mitigé. Le Front de Gauche, en tant que tel, ne choisit pas les candidats. Les organisations respectives continuent de choisir leur candidats, dans le cadre de leurs procédures (expl : élection présidentielle, législatives…). Seuls des accords existent et sont entérinés. Par exemple, un candidat commun à la présidentielle, telle ou telle circonscription réservée, telles places dans des listes…</p> <p>Concernant le programme, le Front de Gauche, ses dirigeants, font bel et bien le programme commun. Non pas qu'un programme du PCF n'existe plus ; des réflexes et quelques bribes subsistent. C'est ainsi que la guerre en Libye, par exemple, a permis, et c'est heureux, notre Parti de s'exprimer clairement contre les opérations de bombardement, et que la crise financière a réactivé le mot d'ordre de nationalisations bancaires. Toutefois, aux derniers congrès, il faut déplorer le fait qu'un programme détaillé n'ait pas été débattu, amendé et adopté par les adhérents. L'idée de la direction, Pierre Laurent en tête, était de rester dans le flou, pour permettre des arrangements avec nos « partenaires », ce qui constitue, de facto, un dessaisissement des adhérents.</p> <p>Par ailleurs, le PGE est, statutairement, dans le PCF, et les partis du Front de Gauche sont membres également du PGE, lequel chapeaute donc l'ensemble.</p> <p>Le Font de Gauche ne peut donc avoir le qualificatif de parti, à ce stade. C'est d'ailleurs ce que regrettait amèrement Jean-Luc Mélenchon au soir de l'enregistrement des résultats des cantonales par le ministère de l'Intérieur.</p> <p>Par contre, ce Front, qui s'apparente à un cartel, peut être un parti en devenir. C'est ce que proposent la GU et le PG, ainsi que des dirigeants du PCF. La question est clairement à l'ordre du jour.</p> <p>Il faut être très vigilant sur la lisibilité de notre logo, sur le déroulement des campagnes (associations locales du Front de Gauche ? etc.). Il faut être vigilant à ce que les élections ne servent de moyen pour forcer un processus de recomposition politique effaçant et affaiblissant le PCF et son expression.</p> <p>Après la « gauche populaire et antilibérale », « le Front de gauche » accentue le processus d'effacement du Parti. Les éléments du PCF qui s'étaient prononcés pour le « dépassement » et la « métamorphose », et d'autres camarades qui ne voient pas le piège qui est tendu, choisissent de faire fonctionner leurs organisations sur le mode du Front de Gauche, avec des campagnes électorales et des candidats systématiquement « Front de Gauche », des comités « Front de Gauche », des groupes d'élus « Front de Gauche »…</p> <p>A ce rythme, le PCF pourrait très vite, demain, devenir membre fondateur du Front de Gauche (nouveau Parti créé en catimini), auquel ses responsabilités seraient totalement déléguées (comme l'UDF dans le MoDem). Les liquidateurs de Fabien, bien entendu, gèleraient précieusement la marque PCF…</p> <p><strong>Pour les camarades qui refusent la liquidation du PCF, qui estiment toujours possible et nécessaire une ligne communiste, marxiste, et une organisation corollaire, tout l'enjeu est de ne pas apparaître comme sectaires vis-à-vis d'autres militants avec lesquels nous pouvons, et devons, mener des luttes, y compris électorales.</strong></p> La gauche, les communistes et Mélenchon 2011-07-15T20:47:28Z http://lepcf.fr/La-gauche-les-communistes-et#comment314 2011-07-15T20:47:28Z <p>Oui, sauf que dans 11 mois, comme c'est parti, il n'y aura pas de groupe communiste à l'assemblée nationale, mais un groupe "Front de gauche" (si on a des élus…).<br class="autobr" /> Qu'aurait voté un tel groupe dans l'affaire libyenne ?<br class="autobr" /> Contre la guerre ? Ou pour les bombardements comme a voté Mélenchon au parlement européen ?<br class="autobr" /> À l'évidence, les communistes perdront une bonne part de leur indépendance politique, y compris sur des questions d'importance capitale.<br class="autobr" /> Après, on pourra toujours dire : "un groupe communiste aurait voté autrement !". Il sera bien trop tard… Et nous ne serons plus audibles.<br class="autobr" /> La fin du groupe communiste à l'assemblée nationale, après la fin des groupes communistes dans les régions, les départements, les communes, c'est <i>de facto</i> la fin du PCF.<br class="autobr" /> À tous les niveaux, on parlera des élus FdG, et on tendra les micros à Mélenchon, Coquerel et Billard.<br class="autobr" /> Et le président de la nouvelle "association des élus Front de Gauche" sera un élu de la FASE ou de la GU, pour éviter l'hégémonie coco, comme de juste !<br class="autobr" /> Tiens allez : Braouezec, pour le plaisir de prendre le pari ! Ou pourquoi pas Clémentine Autain, pour la parité ?<br class="autobr" /> Alors, on va la sauver, l'organisation des communistes de France ? Ou on va la regarder mourir ?</p> La gauche, les communistes et Mélenchon 2011-07-15T19:01:51Z http://lepcf.fr/La-gauche-les-communistes-et#comment313 2011-07-15T19:01:51Z <p>Quand je parle des communistes, je parle des communistes. C'est-à-dire, la direction, la majorité. Oui, le PCF n'est pas monolithique, faudrait-il qu'il le soit ? Mais si l'on prend les grandes questions que j'ai mis sur le tapis, TOUS les communistes sont d'accord.</p> <p>Regarde le programme du Front de Gauche (que je ne soutiens pas, cependant). Le pôle public bancaire inclut des banques nationalisées. Il suffit de lire. Quant à l'expropriation, je ne sais pas dans quelles conditions ce feraient les nationalisations, mais une expropriation supposerait de transformer au préalable la Constitution, et j'y suis très favorable.</p> <p>Apparemment, le pôle financier public sera une mise en réseau des institutions financières publiques existantes (Caisse des dépôts, Crédit<br class="autobr" /> foncier, OSEO, CNP, Banque postale), les banques et assurances mutualistes dans le respect de leurs statuts<strong> et la nationalisation de banques et compagnies d'assurances.</strong> Une mise en réseau, c'est selon moi, c'est des participations croisées en capital, encore que l'on ne voit pas l'intérêt à partir du moment où tout est public. La « gouvernance » d'un tel pôle reposerait sur des pouvoirs nouveaux exercés<strong> par les représentants de la Nation</strong>, les représentants des salariés travaillant dans ces institutions et de leurs usagers : entreprises et collectivités territoriales, bien sûr, mais aussi les salariés, les chômeurs, les précaires et leurs représentants, les associations de consommateurs et les associations de défense de l'environnement. Cette démocratisation ne peut que faire consensus chez les communistes, tous les communistes.</p> <p>Il est aussi marqué, dans le programme sur la question de la BCE (la réforme de la BCE est utopique, soyons clair, mais on peut toujours la souhaiter, non ?) : <strong>"Sans attendre, la Banque <i>de France</i> sera mise au service de ces objectifs."</strong> Là vient la question du caractère des communistes. Si les propositions ambitieuses proposées, s'agissant de la BCE, et qui vont dans le bon sens, ne trouvent pas preneur, nous n'en resterons pas là et prendrons nos responsabilités. On dit bien : "Sans attendre, la Banque de France sera mise au service de ces objectifs", ce qui, de facto, fera sortir la France de l'euro-libéralisme. Là est bien l'objectif, non ?</p> <p>Quelle que soit l'opinion des uns et des autres, le PCF a voté non à Lisbonne, et continue d'ailleurs de le faire, sur des bases progressistes. Dire, la direction a "finalement" voté non, ne me semble pas correct : j'attends une seule déclaration ambiguë ! Nous avons toujours été pour le non il me semble.</p> <p>Quant à mettre le trotskysme sur le même plan que la direction du PCF, je pense qu'il y a encore un monde. Il n'est pas proposé la fin de la nation.</p> <p>On peut être fier que les seuls députés qui aient voté contre la trahison du peuple à Versailles soient communistes, et que les seuls qui ont voté contre la guerre en Libye, ce sont les communistes. Comme je dis, tout n'est pas noir.</p> La gauche, les communistes et Mélenchon 2011-07-15T09:20:29Z http://lepcf.fr/La-gauche-les-communistes-et#comment311 2011-07-15T09:20:29Z <p>Le camarade Hoareau oublie certains faits, qui, comme disait l'autre, sont têtus.</p> <p>Premier fait.<br class="autobr" /> Le PCF n'est plus communiste depuis un bon moment. Sembler le découvrir aujourd'hui est une chose, que cela ait été constaté par d'autres communistes est autre chose.</p> <p>Deuxième fait.<br class="autobr" /> Le camarade Hoareau semble avoir oublié qu'il y a des communistes organisés hors du PCF. Que ces camardes là estiment qu'une rupture entre réformistes et révolutionnaires est indispensable et que le renaissance communiste implique d'intégrer cette perspective.</p> <p>Troisième fait.<br class="autobr" /> Le refus de l'unité d'action, le refus même de répondre aux propositions d'unité d'action caractérise l'attitude de certains à l'égard des communistes organisés , avec courage et lucidité, hors du PCF-PGE. Comment justifier cette attitude sectaire ?</p> <p>Quatrième fait.<br class="autobr" /> Comment, fort de ces constats, affronter l'avenir ?<br class="autobr" /> Leçon de choses, comme on disait quand j'étais petit.<br class="autobr" /> Le PRCF vient de s'adresser à tous les communistes (hors ou dans le pcf-pge).<br class="autobr" /> Pour le moment pas de réponse d'Hoareau ou des communistes e Vénissieux.<br class="autobr" /> Sans doute les vacances.....</p> <p>Voici le message adressé aux communistes et auquel certains pourraient répondre :</p> <p>Chers camarades,</p> <p>Vous trouverez ci-après un Appel du PRCF.</p> <p>Le PRCF" propose à tous les groupes et organisations communistes, qu'ils soient ou non extérieurs au PCF, de manifester ensemble par tous les moyens grands ou petits, tracts communs, délégations, manifestations, pétitions, etc., leur totale solidarité avec le peuple grec et avec ses forces communistes et authentiquement patriotiques et démocratiques, qui s'opposent sans concession à Papandréou, l'homme-lige du grand capital grec, européen et mondial."</p> <p>Nous pensons qu'il est exclu de ne pas nous manifester ensemble sur un sujet de cette importance.<br class="autobr" /> Et que rien ne peut, ni ne doit s'opposer à une telle solidarité active des communistes.<br class="autobr" /> Notre responsabilité internationaliste et notre responsabilité vis à vis de notre classe ouvrière sont engagées.</p> <p>Nous comptons sur tous pour répondre à cet appel.</p> <p>Recevez, chers camarades, nos salutations fraternelles.</p> <p>pour le PRCF A. Manessis responsable de l'action unitaire du PRCF.}}</p> <p>ACTIVONS ENSEMBLE LA SOLIDARITÉ AGISSANTE AVEC LE PEUPLE GREC EN RESISTANCE !</p> <p>Broyée par la Trinité malfaisante du grand capital, FMI, Union européenne et oligarques grecs soutenus par le PASOK et par la Nea Demokratia, le peuple grec donne à tous les peuples d'Europe une leçon de dignité et de résistance. La « dette » qu'on le somme de payer est en réalité une arme de destruction massive aux mains du grand capital international et de la grande bourgeoisie grecque : il est injuste et inhumain de prétendre la faire payer par l'ouvrier, le paysan, l'enseignant, l'artisan grec qui travaillent très dur pour des rémunérations de plus en plus misérables. La réalité c'est que la Grèce est actuellement la « ligne de front » entre le capital et le travail à l'échelle de toute l'Europe. Si le grand capital parvient à mettre la Grèce à genoux, ainsi que les autres pays sud-européens traités de « PIGS » (cochons), ce sera tôt ou tard le tour du peuple français qui, confronté lui-même aux menaces de déclassement de sa « note » par les agences financières, et ciblé comme tous les peuples d'Europe par le scandaleux plan « euro plus », pourrait passer de l'austérité à la super-austérité quel que soit le président de la République affidé à l'UE qui sortira des prochaines échéances électorales.</p> <p>Plus que jamais l'enjeu est la dignité des travailleurs face à l'offensive pan-européenne du capital qui strangule désormais ouvertement le droit des nations d'Europe à disposer d'elles-mêmes puisque la Grèce est en réalité placée sous la tutelle directe de l'UE sous les diktats d'Angela Merkel et de Sarkozy. Déjà, il est prévu que les futurs budgets de la zone euro seront validés par la Banque européenne et par la Commission de Bruxelles avant d'être présentés devant les parlements nationaux élus. De plus en plus, il apparaît que l'UE, qui strangule le pays qui vit naître la démocratie, la philosophie, le théâtre et les mathématiques, n'a rien à voir avec l'Europe des Lumières dont elle usurpe le titre : avec sa « monnaie unique », facteur d'écrasement des souverainetés populaires et du pouvoir d'achat populaire, elle n'est qu'un outil dictatorial aux mains du capital financier dont le maintien comporte des risques croissants de fascisation de tout le sous-continent européen.</p> <p>Il est heureux qu'à la tête du peuple grec se trouve un grand parti communiste, le KKE, qui est resté fidèle aux principes de lutte des classe, du marxisme-léninisme et de la défense conséquente de l'indépendance nationale. Il faut également saluer l'action résolue des syndicalistes de classe du PAME.</p> <p>C'est pourquoi le PRCF propose à tous les groupes et organisations communistes, qu'ils soient ou non extérieurs au PCF, de manifester ensemble par tous les moyens grands ou petits, tracts communs, délégations, manifestations, pétitions, etc., leur totale solidarité avec le peuple grec et avec ses forces communistes et authentiquement patriotiques et démocratiques, qui s'opposent sans concession à Papandréou, l'homme-lige du grand capital grec, européen et mondial.</p> <p>La démocratie antique est née en Grèce quand Solon, chef de la révolution plébéienne à Athènes, a aboli l'esclavage pour dette. Le grand capital « moderne » est devenu si réactionnaire que ce sont tous les acquis démocratiques les plus anciens, ceux qui sont nés à l'époque glorieuse des Guerres médiques, qui sont actuellement menacés. Communistes, progressistes, patriotes républicains véritables, internationalistes et antifascistes, à l'action ! D'autant que la solidarité avec le peuple grec peut permettre de relancer en France même le grand mouvement social que la trahison des états-majors politiques et syndicaux de la fausse gauche a trahi à l'automne dernier. A bas l'euro, l'UE, la dictature des marchés financiers et ses institutions supranationales et « nationales » ! Solidarité totale avec les travailleurs, la jeunesse, le peuple grec en lutte !</p> <p>Pour le secrétariat politique, Georges Gastaud, secrétaire national, Daniel Antonini, responsable international, Antoine Manessis, responsable de l'action unitaire en France.</p> <p>Paris le 29 juin 2011. {}}</p> <p>}</p> La gauche, les communistes et Mélenchon 2011-07-11T15:08:16Z http://lepcf.fr/La-gauche-les-communistes-et#comment310 2011-07-11T15:08:16Z <p>A Gautier,</p> <p>Tout d'abord, de quels communistes parles-tu ? Le PCF est loin d'être monolithique. Si personnellement, je suis pour la nationalisation des banques afin que la souveraineté du peuple français puisse de nouveau s'exercer dans le domaine financier, ce n'est pas la position de la direction du PCF qui, pour garder une bonne dose d'ambiguïté, nous parle d'un "pôle public bancaire". D'une part, cela ne signifie absolument pas une nationalisation (de plus que veut dire "pôle public" ? une simple participation ou une expropriation complète ?), et d'autre part, cela va de pair avec la non-remise en cause de l'existence de la Banque Centrale Européenne créée par le traité de Maastricht ! Quelle contradiction !</p> <p>Tu nous dis que le PCF a voté Non au traité de Lisbonne (encore une fois, il n'est pas monolithique et le Non de certains n'était pas le même que celui de bien d'autres, sachant que, pour la direction de l'époque, cette position était loin d'être évidente : rappelles-toi que B.Thibault a voté oui avec l'ensemble de la direction de la CGT). Certes, la direction du PCF a finalement voté Non, mais c'est pour mieux nous dire qu'il faut continuer de s'enferrer dans l'Union Européenne en essayant de nous faire croire à une "démocratisation" et à une "socialisation" future de cette créature du capitalisme... alors que la majorité des travailleurs a rejeté l'Union Européenne et l'euro. C'est d'ailleurs bien pour cette raison que la direction ne parle pas de nationalisation, car elle s'est accrochée à la vision des réformistes et des trotskystes selon laquelle l'objectif n'est plus de construire le socialisme, mais de construire "l'Europe". Pour eux, la Nation est appelé à disparaître. Les capitalistes se frottent les mains : la nation est le seul lieu où peut s'exercer la souveraineté du peuple...</p> La gauche, les communistes et Mélenchon 2011-07-10T19:14:41Z http://lepcf.fr/La-gauche-les-communistes-et#comment309 2011-07-10T19:14:41Z <p>Les communistes sont pour la nationalisation des banques, pour la fin des bombardements de la Libye et ont voté NON à la ratification de Lisbonne au Parlement. Ils étaient les seuls, jusqu'à il y a peu, à réclamer le départ des troupes d'Afghanistan. Les communistes ne se couchent pas sur les questions de droits des salariés, conditions de travail. Ils proposent une perspective de changement progressiste de la société.</p> <p>Tout n'est pas noir. Nous sommes assez mal armés face à l'UE, c'est certain.</p> <p>Mais gageons que le caractère de nos dirigeants, que les mouvements populaires, s'il existent, sauront, le moment venu, faire pencher la balance dans le bon sens de l'histoire.</p>