« Aufhebung », Karl Marx et la révolution - commentaires« Aufhebung », Karl Marx et la révolution2019-05-18T16:36:26Zhttp://lepcf.fr/Aufhebung-Karl-Marx-et-la-revolution#comment38242019-05-18T16:36:26Z<p>L'abolition de la société bourgeoise est en cours depuis les révolutions du 19ème siècle (1830-1848-1871) et à la suite des deux guerres mondiales et des nombreuses guerres coloniales et guerres civiles qui ont suivi . Le capitalisme financier actuel , forme mortifère du capitalisme, ne produit que du chômage et des deuils d'entreprises et d'êtres humains par millions . Cette classe sociale composée de quelques milliers de milliardaires a de plus en plus de mal aujourd'hui pour contrôler son système exploiteur. >L'armée et la police , ses instruments de répression , ne sont plus fiables à 100% sans la corruption , nous le vérifions dans l'actualité d'aujourd'hui . Ce 1% de l'humanité est donc très fragilisé comme pouvoir bourgeois et il ne peut se maintenir actuellement sans complicité des forces productives dans l'inaction momentané . La pesanteur économique du système financier du capitalisme empêche le développement scientifique , technologique , social et culturel des peuples par rapacité monétaire qui est devenu monnaie de singe. Cela ne peut durer et va donc exploser à court terme face au développement démographique des terriens . Le capitalisme et sa classe dirigeante bourgeoise vivent leur fin historique à leur corps défendant et c'est très bien . Ils doivent disparaître définitivement à court terme pour laisser enfin "respirer" l'humanité qui en a bien besoin en ces temps de réchauffement climatique angoissant ... Les forces productives , jeunes et moins jeunes , c'est à votre tour de faire l'histoire comme les gilets jaunes l'expriment en marchant chaque Samedi sans désespérer du peuple .....</p>« Aufhebung », Karl Marx et la révolution2019-05-15T07:53:22Zhttp://lepcf.fr/Aufhebung-Karl-Marx-et-la-revolution#comment38182019-05-15T07:53:22Z<p>Article remarquable à tous points de vue (économique, politique, idéologique, théorie de la traduction). Il montre, entre autres, que la traduction de textes politiques nécessite une forte culture philosophique, ce qui permet de mettre en évidence les questions théoriques et pratiques soulevées.<br class="autobr" />
Les avatars de le traduction de Aufhebung en français nous permettent de mieux cerner la dérive réformiste de la direction du Parti Communiste français (PCF) illustrèe par Pierre Laurent. Il est trop tôt pour savoir si Fabien Roussel pourra abolir ce réformisme, redresser la barre et changer de cap.<br class="autobr" />
Si chaque camarade conscient des enjeux contribue activement à cette abolition du réformisme à l'intérieur du PCF, nous pourrons reprendre place dans le mouvement révolutionnaire mondial, mieux lutter contre l'impérialisme des Etats-Unis et contre l'impérialisme de l'Union Européenne, et pour un monde multipolaire de paix avec les pays socialistes (Chine socialiste, VietNam, Laos, Cuba etc).</p>« Aufhebung », Karl Marx et la révolution2019-05-10T09:52:52Zhttp://lepcf.fr/Aufhebung-Karl-Marx-et-la-revolution#comment38142019-05-10T09:52:52Z<p>Des mots, rien que des mots, qui peut encore croire que le problème posé par le stalininisme peut se régler par de la sémantique ?<br class="autobr" /> Depuis 1927, la critique du stalinisme tourne autour de la personnalité de Staline (Kroutchev-Trotski) ou du caractère autoritaire de son régime, avec un surlignage exagèré de certaines particularités (goulag..) dont on masque volontairement les motivations. Depuis 56, le PCF navigue dans ces eaux brunâtres où l'on rencontre tout ce qui compte dans le microcosme politicien.<br class="autobr" />
Et Lucien Besse se complait dans ce marécage où personne ne rélève que la chute de l'URSS pourrait avoir d'autres raisons que des pb de démocratie.<br class="autobr" />
La fin de la NEP, décrétée par Staline et validée aussi bien par Trotski que par Boukharine qui en étaient d'ardents partisans du temps de Lénine n'est, nulle part, analysée pour ce sur quoi elle a débouché : une autarcie économique en contradiction totale avec les lois courantes du développement économique des sociétés humaines.<br class="autobr" />
Le seul domaine où l'URSS a atteint les objectifs de Staline est militaro-industriel. C'était nécessaire, mais pas suffisant pour satisfaire les besoins d'un peuple abreuvé de louanges démagogiques, toujours destinés à masquer les retards qui s'accumulaient dans d'autres domaines, produits manufacturés notament.<br class="autobr" />
Dans ces conditions ergoter sur les mérites du "dépassement" par rapport à ceux de "l'abolition" du capitalisme me parait vain. Celui-ci a mis des siècles pour s'imposer, il en faudra peut-être autant pour qu'il disparaisse. Entre temps les partisans du régime suivant (le communisme) doivent composer, et faire la démonstration de sa supériorité à partir des contrées où il est devenu dominant, là où les anneaux de la chaine capitaliste ont craqué. C'est le moment du "socialisme" où le capitalisme, qui existe toujours, ne domine plus, ni la société, ni l'état. L'URSS en était là, mais le "socialisme dans un seul pays" de Staline n'a pu démontrer sa supériorité quant au niveau de vie des citoyens, et pas que sur le plan démocratique. C'est cette critique que j'attends, et pas des divagations sur les motivations de renégats, genre R Hue....</p>