Le chantier ouvert de l'internationalisme communiste - commentaires

Le chantier ouvert de l'internationalisme communiste

¹https://www.youtube.com/watch?v=ZUfAiIzQq5Q

²Poutine par Mr. Elkabbach et un autre journaliste https://rutube.ru/search/?query=Interview%20par%20TF1%20et%20EUROPE%201%20Vladimir%20Poutine&ref=autocomplete

³Permettez moi de compléter avec un rapport sur la rencontre/formation organisée par la fédé le 19 Jan 2019 sur les grands enjeux de l'Europe avec Francis Wurtz, et les nationalismes en Europe avec Aurélien Aramini sur l'exemple Italien. Ne sachant pas la pertinence de ce qui suit vis à vis du sujet, Congrès et effets sur la stratégie du PCF, et découvrant humblement que mon antagonisme à l'égard du patriarcat est à dépasser mais y ayant une sorte réserve pour ne pas dire un refoulement enfin...tout de même ayant entendu dire qu'il serait bien que quelques uns des présents aillent donner la rhétorique…
Tovarich à toi le soin de cette publications stp.

Le chantier ouvert de l'internationalisme communiste

Intervention en réunion à Vénissieux à propos du congrès et des effets sur les stratégies du PCF.

Je me suis inscrit le matin même pour la grève sur le site de la CGT : ce n'est pas une décision facile car en ce moment j'ai un chantier en intérim mais les conditions sont telles dans la société et dans mon travail que je suis contraint de constater que les manifestations ne suffisent pas pour assainir toute la maladresse (qui dérivent de la privatisation et de la bourgeoisie soit disant à la recherche de croissance et qui critique la décadence au nom de principes calomnieux et mensonger sur le dos de boucs émissaires voir de complices, annihilant toute forme de progressisme sociale) qui dénature de plus en plus l'humanisme et la biodiversité de la planète.
Euh… Oui j'en profite pour rajouter les fleurs, en retirant les excuses car en 5 min d'expression je ne m'exprime pas aussi bien qu'en 5 min de rédaction.
Je disais qu'en sortant 5 min j'avais prononcé une remarque, entendant deux camarades converser et j'en étais pas mécontent (car cela me permettait de revenir sur ma prise de parole lors de la dernière réunion de section dans laquelle je me fus permit de faire une assimilation à l'acharnement stratégique et intellectuel du camarade que vous reconnaîtrez :
« Président Mao Laurent, 97 % de bon 3 % de mauvais ; le nationalisme ou patriotisme, les femmes comme pour tous les hommes bien entendu, et le socialisme ». En fait il fallait dire les socialistes, ce qui me fit rétorquer ) :
« Le socialisme n'est pas fait par les socialistes » et nous en avons une ultime preuve avec la politique française. Cette boutade est à mettre entre gros guillemet, car lorsque j'en fis pas à mon père le soir il m'enseigna que c'était une phrase de Lénine. Je n'en fus pas peu fier mais avec tout le respect dû, il faut absolument que je complète mon champ de lecture avec les livres à la belle reliure verte qui sont au local.
En poursuivant mon élocution je disais que le bilan des pays socialistes était globalement positif, paraphrasant un article de l'Huma et enchaînais sur l'Internationale. Je proposai à la salle d'aller écouter mon frère Evo Morales, président de la Bolivie, s'adressant au président du conseil de sécurité de l'ONU¹ (Donald Trump en l'occurrence), et par là à de nombreux libéraux, stipulant qu'ils n'en avaient rien a foutre de la démocratie et que cela ne les intéressait pas plus que la justice sociale, internationale et humanitaire, mais qu'ils préféraient l'ingérence dans les politiques nationales pour s'approprier les richesses, et accumuler du capital afin d'imposer leur pouvoir bien au-delà de ce que peuvent être les droits de l'Homme.
Je divulguai ensuite ma préoccupation pour les élections Européennes en cherchant à faire passer l'idée que cela devrait représenter une grande Union, se voulant proposer la démocratie internationale comme une solution pacifique et éducative pas spécialement aux pays de l'UE mais aussi petit à petit à tout le Monde passant par la Russie² et les pays du Maghreb… Parce que nous, les Minguettes c'est arbi quand même cher Ian Brossat.
De plus, comme à pratiquement toutes mes allocutions, je me préoccupe du sort du parti en parangonnant la politique que nous vivons en France désormais à celle de Berlusconi (libéralisme et privatisations, diminutions des services publics, soutient de finances publiques aux entreprises privées, diminution fiscale sur la propriété vs. augmentation de l'impôt indirect, privatisation voir autonomie face à la Justice… individualisme à outrance) : le communisme (Partito della Rifondazione Comunista) à disparu de la scène italienne alors qu'il avait une quarantaine de sièges à la chambre et une vingtaine au sénat durant la XV législature. Législature durant laquelle la politique du gouvernement dit Prodi II (lutte à l'évasion fiscale, fonds pour l'éducation) fut destitué au bout de deux ans sur la question de la présence de l'armée en Afghanistan (si je me rappelle bien), mais surtout par une discrimination médiatique quotidienne.
Concluant³ cette intervention par mon impatience et mon ignorance vis-à-vis des Rencontres Internationale organisées à Vénissieux et dont je pris connaissance, grâce à l'article que nous avions en photocopie, sur ce site.

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L'internationalisme prolétarien reste une donnée fondamentale pour tout communiste . La complicité de fait avec la social-démocratie ne peut que nous éloigner de ce choix fondamental , par exemple nos rapports avec le PC grec distendus au profit d'un Tsipras (ex communiste) et de Syriza qui ont trahi une fois élus le peuple dans son choix électoral. Nos rapports avec la social-démocratie depuis le programme commun ont dénaturé notre politique internationale et nous a porté tort dans la classe ouvrière qui s'est détaché de nous électoralement par l'abstention et le vote FN. Pour remonter ce déficit politique il ne faut surtout pas tomber dans le piège bourgeois des fausses nouvelles sur le Vénézuéla-Cuba-Corée du Nord-Vietnam-Chine et même Russie. Le Communisme est une donnée moderne de l'évolution de la société comme remplaçant du système capitaliste qui a fini son rôle historique. L'ensemble des partis communistes, grands comme la Chine ou petits comme celui d'Autriche, ont le même objectif : se débarrasser du système capitaliste au plus vite avant que la planète succombe sous le poids de la super exploitation de ses richesses. Notre responsabilité est essentielle dans la marche du monde actuel , d'où la nécessaire collaboration active entre tous les partis communistes du monde , les grands partis aidant les petits partis dans leur développement indispensable pour changer le monde.
Les mesures prises dans ce sens vont hâter la fin de la société capitaliste et nous devons être fiers du rôle historique que les communistes jouent en ce moment de crise du système et pour définir un avenir à l'Humanité de progrès social et culturel dans un monde en paix où les armes seront mis au rebut.

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@ pam
Ce qui est sidérant, c'est que presque trente années après sa chute, l'URSS ne peut toujours pas être analysée objectivement, sans passion plus ou moins évidente, par les marxistes français. Au point que le parti le plus marxiste du pays, le PCF, soit encore tétanisé par une expérience à laquelle, certes, il doit beaucoup, à commencer par sa naissance, mais qui est, désormais, close. Et dont on ne peut tirer que quelques enseignements, plus théoriques que réellement pratiques. Tellement il est évident que la révolution communiste se joue désormais ailleurs, là où les prolétariats sont plus immenses qu'en ex-URSS, Chine, Inde que citait Lénine à la fin de sa vie mais aussi Afrique et... Amérique, du nord au sud !

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je ne parlerai pas d'optimisme pour cet article, qui essaie de montrer à travers les textes, que qqchose a bougé, même sur l'international, mais insuffisamment et dans la confusion que Danielle pointe sur le communisme déja là... a vrai dire c'est déja le cas dans le manifeste dont le titre "le communisme à l'ordre du jour" prête à diverses lectures. Le congrès nous a permis de mieux mesurer que sur le fonds théorique, on a un énorme défi à relever, dont la masse des communistes n'ont pas conscience, même ceux qui ont voulu que ce congrès bouscule les choses...

le seul optimisme dans sa conclusion, parceque nous avons un espace pour faire plus sur l'internationale, et par exemple, si les prochaines rencontres internationalises de Vénissieux pouvaient avoir une reconnaissance officielle du PCF, ce serait un élément positif...

pam

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@ pam
Bien sûr revenir, pour apprendre encore et toujours, sur l'expérience soviétique est indispensable. Mais il faut être conscient des limites des statistiques disponibles. Le PIB, seul, est insuffisant pour déterminer le véritable ressenti du peuple dans ses profondeurs. Or c'est de cela que nous avons besoin. Par exemple, que recouvre, concrètement, le culte toujours vivace de Staline ? C'est quoi le soviétisme sous Kroutchev, et après, par rapport à celui de Staline sinon le même régime délivré des contraintes et des peurs qui, avant, compensaient, les pannes de motivation ?
Pourquoi les pénuries de produits manufacturés sont devenues contre révolutionnaires après Staline ?
Et puis, l'autarcie était-elle compatible et possible avec le socialisme ? Comment évoluait la productivité des prolos ?
Autant de questions qu'il serait utile de soulever, sans oublier toutes les autres.

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la question justement, c'est à partir de quand le sentiment quel le socialisme ne répondait plus aux besoins sociaux s'est-il installé ? lapetite étude diffusée précédemment nous interpelle quand elle semble indiquer que le décrochage se fait après Kroutchev... alors que les indicateurs nombreux sont positifs sous Staline, notamment l'espérance de vie...

Après, il y a non seulement les indicateurs généraux, mais aussi le plus qualitatif des modes de vies comparés, et à l'évidence aussi, le choix chinois évite cet écart apparent tout en ayant l'avantage que les chinois n'ont aucune illusion sur le capitalisme... ils le voient à l'oeuvre...

cela dit, le risque bien sûr c'est que si le seul critère est le niveau de vie et le mode de vie occidental, ce peuple saura-t-il tenir dans les temps d'orages qu'a connu par exemple le peuple cubain ? D'ou l'importance de la bataille pour le maxisme menée par Xi...

il reste que dans le débat sur le socialisme, tant qu'on ne réouvre l'analyse du socialisme soviétique, de ses atouts et de ses limites, on est handicapé....

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Nul plus que moi suis en situation de regretter que nous n'ayons pas pu plus avancer au Congrès, mais vu qui était aux manettes, il a fallu que l'élan soit bien irresistible pour d'abord donner la majorité au manifeste, ensuite aboutir à une évolution du Conseil National, de l'exécutif et du secrétaire national. Le parti tel qu'il est paraissait rendre à peu près impossible un tel scénario... Donc il ne faut pas souestimer et bien mesurer sur quoi s'est fait l'élan et ses limites...
Qaund on est dans les bouches du rhône, où je suis convaincue que sans bourrage d'urnes nous avions la majorité, il faut bien mesurer les limites d'un tel élan et le souci prioritaire de l'unité du parti. je me souviens d'un moment où Lénine (dans sa dispute au Xe congrès sur les syndicats avec Trotski) s'est trouvé face à Boukharine ravi que le dit Lénine ait adopté une attitude conciliatrice... Et lénine a explosé : "tu crois que si j'avais pu faire autrement, je l'aurais fait... c'est parce que je n'étais pas en situation de forces !" mais il n'a pas abandonné...
Ceci pour dire que c'est sur l'internationale et ce qui va avec sur l'histoire du parti en particulier avec la destalinisation et la chute de l'URSS, que nous étions les plus faibles et nous le sommes toujours. Avoir dû laisser toutes ces questions y compris celle de la formation, de la culture, qui de fait gouvernent l'identité révolutionnaire du PCF à Pierre laurent et l'idéologie à Piquet, était peut-être logique mais nous allons avoir du dur... Quels que soient les amendements retenus ou non... Le ver est dans le fruit et il va continuer à nous confronter à des problèmes, comme par exemple la récente expédition de Piquet et Zaminski auprès de rafael Glucksman, qui a peut-être du poids dans les côteries parisiennes mais est un pur produit de la CIA comme on l'a vu en georgie'... Bref, il n'y a pas que les textes, il y a la question de ce qu'est un parti révolutionnaire surlaquelle il est impératif d'avancer... Recréer la relation avec la classe ouvrière est essentiel et on peut espérer que sur ce point il y a des avancées, comme sur l'entreprise, le mouvement social nous a aidé, mais les refondateurs et l'équipe' de pL sont en train de le digérer à leur manière : c'est déjà le communisme... Evacuons donc les combats du socialisme et ne regaérdons pas ce qui se passe dans le monde...
Donc si je me réjouis de l'optimisme de Pierre Alain Millet, je me demande "que faire ?" oserais-je avouer que je suis un peu fatiguée de prendre des coups sans jamais que mon propre horizon s'éclaircisse, les héros sont fatigués, l'héroïne encore plus et pour conclure je ne vois pas comment je vais pouvoir militer vu que tous les lieux où j'aurais pu le faire sont ceux laissés aux... liquidateurs et ce dans une atmosphère fraternelle que je peux approuver mais qui leur permet de m'accabler... Sans la moindre riposte...

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@ Deschamps
La chute de l'URSS, comme toute révolution ou contre révolution, est le résultat d'une crise économique qui a plongé la population dans le doute de la validité de son régime. A partir du moment où le nombre de ceux qui pensaient que les restrictions de voyage, ou toutes autres interdictions, découlaient de la volonté de masquer l'accroissement du retard par rapport aux contrées occidentales, le vers était dans le fruit. Les arrivistes nomenclaturistes n'ont eu qu'à se baisser pour ramasser le pouvoir, dans le PCUS, pour réaliser le hold hup du siècle. Ce qui veut dire que les prolos ne défendent un régime que tant qu'ils sont convaincus qu'il prend en compte leurs intérêts....

Un régime socialiste qui, pendant des décennies, n'améliore plus ni l'espérance de vie du peuple ni ne fait reculer la mortalité infantile est sur une pente dangereuse. Surtout si la comparaison par rapport aux régimes capitalistes voisins se détériore !

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Ce serait intéressant d'avoir l'avis public du nouveau et fringant secrétaire national sur l'article de Pierre Barbancey dans "L'Humanité" qui regrette le départ des troupes US de Syrie sans évoquer l'Etat souverain syrien.
Avec un tel avis, nous sortirions des subjectivités dans lesquelles se maintient, je m'excuse de le penser, votre débat, mes camarades.
Nous aurions un point de vue objectif sur un point important de ce qui fait la dérive (et donc le rejet) du P"C"F depuis des décennies : ses prises de position internationales.
Ce serait un premier élément objectif pour répondre à la seule question qui compte : a changé ? a pas changé ?

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A voir comment "ils" s'opposent à comprendre " l'effondrement" de l'Union Soviétique est pour moi un élément essentiel de leur positionnement social-démocrate .Mais pour nous communistes nous ne pouvons pas rester sans comprendre pour avancer. Il faut absolument pour construire l'avenir une analyse marxiste des évènements qui ont conduit à la fin de L'URSS c'est indispensable pour tous les communistes . Et il y a un autre aspect qui est complètement laissé de coté LA PAIX ou avec des réponses inimaginables comme l'Huma dernièrement ce n'est certainement pas un communiste qui a pu écrire "avoir des regret que les USA rentraient chez eux" ? Ce genre de chose me révulse . La lutte pour la paix c'est une question éminemment politique qui ma conduit naturellement à adhérer au Pcf par la bataille pour la paix en Algérie et ensuite ma participation à la lutte avec du peuple vietnamien d'authentique dirigeants du Parti communiste vietnamien avec lesquels j'ai vécu pendant quelques années. Ma vie c'est écoulée dans cette lutte interminable pour la paix , mon père Résistant FTP responsable dans la Région Ile de France , mon beau père officier de L'Armée Républicaine Espagnol déporté à Buchenwald mes deux grands pères soldats de la première guerre mondial. Jamais je ne cesserai de dire que notre lutte pour la paix n'est pas à la hauteur de la situation internationale. Aujourd'hui notre Armée française œuvre sur les territoire africain non pas pour la Paix ou pour défendre la France , non c'est pour défendre des régimes politiques aux ordres de multinationales qui exploitent les richesses du sol africain.

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J'ai beaucoup apprécié les interventions de mc B au congrès. J'apprécie aussi les mails que je vois passer du réseau et je partage notamment ce qui est dit sur ce qu'est devenue l'Huma ; et enfin j'ai depuis des années une grande admiration pour Danielle.