Pour un manifeste du parti communiste du XXIème siècle - commentaires

Pour un manifeste du parti communiste du XXIème siècle

Je partage totalement les critiques exprimées dans l'extrait (VI. Pour un parti communiste utile, agissant, audacieux et novateur, internationaliste et révolutionnaire) de la base commune. Je le fais d'autant que dans ma pratique politique de ces dernières années j'ai vécu, comme sans doute nombre de communistes, encartés ou pas, toutes les difficultés nées d'un certain abandon de pratiques qui faisaient la force du PCF, notamment en matière d'organisation.

Si les communistes à la base ont besoin d'avoir un projet, il faut que ce projet s'inscrive dans la perspective de la construction du communisme dont évidemment tout ne peut être déterminé d'avance mais dont la finalité relative doit être suffisamment claire pour motiver les populations qui souffrent des politiques présentes et ne sont sollicitées que pour le court terme.
D'ou l'importance de faire de notre parti "une université permanente" pour apprendre, expliquer et faire agir pour des objectifs, certes immédiats, mais inscrits dans nos "fondamentaux"

Mais cela étant il faut affuter "l'outil" et ne pas, au prétexte de ne pas revenir à des pratiques d'un autre temps, rejeter des principes dont la "littérature postmarxiste et marxiste" est remplie.
Comme le texte de la base commune l'indique : "Nos propositions n'ont quasiment servi que dans les textes de Congrès et, très peu, dans les campagnes électorales. Cela n'est-il pas à la racine de la perte de visibilité et de crédibilité du parti ? Nombre de camarades ont tiré la sonnette d'alarme, à différents moments."

Il faut notamment que le Congrès fixe des orientations, donne précisément les éléments essentiels qui peuvent garantir que le fonctionnement du parti sera modifié et adapté avec rigueur aux nécessités de formation et d'organisation à la hauteur des besoins. En particulier en créant la fonction de permanents délégués à ces fonctions à tous les niveaux : national, départemental et sur les territoires placés sous la responsabilité des sections ou groupes de sections.

Les conditions de prise en charge de ces Délégués pouvant être réglées en fonction des moyens dont pourraient disposer chaque entité concernée, garantir évidemment que cela se fasse dans le cadre de la mise en œuvre des objectifs politiques de chacune d'elle et sous le contrôle des instances exécutives, y compris les instances nationales.

Pour un manifeste du parti communiste du XXIème siècle

il ne suffira pas non plus d'un bon mot pour trouver le chemin de la reconstruction d'un parti communiste...

Dans ce texte, ce qui est sûr, c'est qu'il y a des éléments majeurs de rupture avec le langage "cocomuté", sans doute pas suffisamment, pas assez clairement, et surtout sans affirmer clairement une ligne non seulement de rupture avec la mutation, mais reprenant la question historique du 22eme congrès en tirant les leçons de l'échec de la stratégie du "programme commun" et en en tirant toutes les conclusions utiles au 21ème siècle

Cela dit, c'est un texte qui peut permettre aux communistes de dire enfin "stop" à l'effacement du parti ce qui les conduira nécessairement à mettre en cause la mutation... et à réouvrir le débat de fonds

Après le chemin sera ouvert et toutes les bonnes volontés seront les bienvenues...

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Il ne suffira pas d'une fresque de Fernand Léger et de quatre vers d'Aragon pour convertir en communistes les éléments du langage cocomuté.

Pour un manifeste du parti communiste du XXIème siècle

Je suis très surpris par les contradictions de cette "base commune"
Voilà qu'on se propose de présenter un texte "cohérent " et "clair" ...la première contradiction vient dans l'idée
de rassembler tout le monde dans le parti ceux qui approuvent le bilan de la direction et ceux qui le contestent.
Dans une volonté "identitaire" (généralement je ne me fie pas à l'emballage mais au contenu).
Pour reconstruire le PC,il faudra poser les bases marxiste-léniniste du projet de manifeste communiste.
Autre contradiction (et je m'en tiens là) Dans IV Un nouvel internationalisme :
Déjà cela commence mal ?
"Une autre construction européenne" " en finir avec la construction actuelle" (sic) puis pour mettre tous d'accord
"Nous somme tous d'accord là dessus mais nous avons des différences sur la façon d'en finir avec cette construction "
Comment définir l' internationalisme avec des partisans favorables de " transformer (même) radicalement l'UE et ses
traités et des camarades qui "affirment le droit pour chaque nation de désobéir aux traités jusqu'à sortir de l'UE .
D'ailleurs ce texte renvoie à un autre congrès cette question.
Pour une "base commune "elle est commune,elle me fait penser à la France Insoumise qui rassemble les gens partisans du plan A et ceux du plan B ...Alors camarades pourquoi fustiger la FI et Mélenchon ?

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Tu n'as pas du lire le texte et donc tu as un avis à priori fondé sur du vent et au moins sur des idées toutes faites. Un peu d'analyse marxiste permettrait d'y voir plus clair et surtout de ne pas dire de soteries.

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Mais je suis d'accord avec CN46400 alors que j'ai contribué au travail sur ce texte. Cela dit, on a décidé de ne pas "casser" sur cette formule idéaliste (si on prend suffisamment de recul, on peut toujours le dire). J'aurai préféré dire bien sûr, "le socialisme est à l'ordre du jour", mais je pense cependant que le texte ouvre le débat en reprenant la formulation d'une "transition socialiste" entre capitalisme et communisme, et comme le disent les chinois... elle peut être longue.

De fait, la bataille idéologique des refondateurs a marqué profondément les communistes et la diabolisation du socialisme réel a produit chez beaucoup de communiste une "crainte" de parler de socialisme. En quelque sorte le "communisme" du commencer par les fin de Lucien Sève est une manière de ne pas parler de la nécessaire "dictature du prolétariat" quelqu'en soit la forme par ailleurs.

Mais le but de ce texte n'est pas de présenter au mieux ce que notre réseau peut proposer, d'une certaine manière notre texte "unir les communistes" reste d'actualité, mais nous avons choisi de lancer un appel pour bousculer ce congrès en rassemblant tout ceux qui étaient en colère fin 2017, inquiet de l'avenir de leur parti, et voulant un congrès qui tire les leçons des échecs successifs, donc pour une large part, revienne sur la "mutation" et ses suites.

D'ailleurs ce texte n'est pas le manifeste, mais un appel "pour un manifeste..."

Si ce texte ouvre une possibilité de mobilisation des communistes pour reconstruire leur parti, il aura été plus qu'utile, et nous pourrons alors faire progresser la conscience de la nécessité du socialisme...

Pour un manifeste du parti communiste du XXIème siècle

Le nihilisme c'est aussi cet art qui consiste a affirmer que : "le communisme est à l'ordre du jour" alors que nous savons tous que le communisme (à chacun selon ses besoins) ne concernera l'humanité que lorsque la planète sera débarrassée des armes, des militaires, des famines, bref, de tout ce qui fait de l'homme un loup pour lui même. En clair promettre le communisme en 2018 n'est même pas utopique, c'est démago et flou à la fois. C'est aussi une manière de camoufler le vide des propositions concrètes pour surmonter les problèmes concrets.
C'est le socialisme (à chacun selon son travail) qui est à l'ordre du jour. Et c'est la mise du capitalisme sous l'autorité de l'état qui urge, parce que l'inverse, qui existe aujourd'hui presque partout ( Chine et d'autres exceptés), devient, pour notre espèce hyper dangereux.
Et c'est bien cet objet qui, en 1848, constituait le projet de Marx et Engels. Et pas le communisme pour demain matin, et qui n'est possible que généralisé à toute la planète...
Mais peut-on avancer sans parler ni de la classe ouvrière, ni du prolétariat, ni de la bourgeoisie ? Comment ne pas penser à la bourgeoisie quand on voit tous les soirs à la télé, celui qu'elle a fabriqué et promotionné pour mieux dévaliser ceux, immense majorité, qui doivent travailler pour vivre ? C'est par la dénonciation permanente de cet état de fait, qu'une nouvelle majorité susceptible de dominer politiquement et définitivement la bourgeoisie peut surgir, et pas d'imprécations religieuses autour du communisme !
Au passage notez qu'on peut en dire autant du texte adopté par le CN....

Pour un manifeste du parti communiste du XXIème siècle

#CN46400

Bof un commentaire nihiliste de plus ? Tu devrais pouvoir faire-mieux !

Pour un manifeste du parti communiste du XXIème siècle

Bof, un manifeste de plus, mais on ne voie pas ce que celui-là, comme la plupart des autres, a de plus sur celui de Marx-Engels. J'aimerai qu'on m'explique. A moins que, comme toujours, ce soit une manoeuvre pour, en fait, et sans le dire, viser un autre objectif que celui de 1848...

Pour un manifeste du parti communiste du XXIème siècle

Bonjour,
et merci pour ce travail : le texte synthétise bien les attentes d'un parti révolutionnaire et réaliste sur la situation de notre organisation.
A nous de rassembler, d'écouter et de nous adresser à une jeunesse déboussolée qui va payer très chère les erreurs de nos dirigeants depuis des années.
Il nous faut retrouver la confiance en étant clairs sur nos propositions, en étant au plus prêt de ceux qui subissent de plein fouet les choix destructeurs de ce gouvernement.
Nos élus dans les villes donnent l'exemple en manifestant avec les habitants, en étant sur le terrain en soutenant les grévistes. L'exemplarité de nos représentants est déterminante et le travail militant quotidien donne une visibilité à nos propositions.
Le cheminots sont exemplaires dans leur lutte pour la défense du service public, ils n'ont pas lâché, bravo à ces militants courageux.
Bon courage à toutes et tous il en faudra, en attendant bonnes vacances à ceux qui en prennent.
Fraternellement

Pour un manifeste du parti communiste du XXIème siècle

Inutile de bla-bla-ter sur le renforcement de ce qui n'existe plus, sauf pour quelques professionnels rénovateurs aveugles.
Il s'agit de RECRÉER, RECONSTRUIRE, RÉINVENTER, EN REPRENANT COMME BASES LES PRINCIPES FONDATEURS, et en éliminant les scories nées de pratiques qui n'avaient rien à voir le COMMUNISME et que l'histoire a condamnées.
L'URSS fut un immense rêve, confisqué par une élite socialo capitaliste qui émergeait depuis les décennies 60. La réaction internationale n'eut besoin que de la patience, pour que le sous-marin Gorbi lache ses couleuvres. Et que les fauves du régime apparaissent dès l'arrivée de l'ivrogne Eltsine.
Chacun de nous le sait.
Pourquoi faut(-il encore que des pros de la lutte des places nous condamnent à subir un processus voué à la condamnation par l'Histoire ?