La base commune pour un congrès extraordinaire reste à écrire, relevons ensemble ce défi ! - commentaires

La base commune pour un congrès extraordinaire reste à écrire, relevons ensemble ce défi !

que va t'on faire car comme depuis 2000, a chaque fois qu'on propose un texte alternatif il est recalé ou là on aurait ouvert les fenetres, 49% c'est pire en pire, oui fallait réécrire le texte, on est hs dans les sections de base, mon envie pourtant est de réinvestir la fedé( j en ai démissionné sous robert hue) mais après aux europennes on va nous la jouer encore à l'envers en nous mettant melenchon tete de liste, là sa serait le coup de grâce, avant il faut faire le bilan des 18dernieres annees et depuis 2012 ou on s'est couché derriere melenchon !

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Nous sommes en pleine phase ascendante du mouvement social car la politique macronienne du MEDEF commence à ouvrir les yeux à de nombreuses couches sociales composant 80% de la population . Cependant nous sommes devant un peuple "divisé" sur le plan du pouvoir d'achat , sur le plan culturel , sur le plan économique et sur l'avenir du pays . Macron and co joue sur cette division en opposant jeunes et vieux , riches et pauvres , gros patrons contre petits patrons , usagers contre grévistes , forces de répression contre casseurs , Etat contre les communes , premiers de cordée contre les riens du tout , européens contre souverainistes . Cette politique de division exprime bien l'idée du capitalisme d'aujourd'hui d'approfondir les fractures entre les gens pour faire survivre son système d'exploitation avec le moins de frein possible . Face à cette stratégie bourgeoise de rompre avec tout statut social hérité des dures luttes de nos anciens , les nouvelles générations ont du mal à comprendre , on le voit dans les quartiers populaires et à l'université , qu'il faut lutter quotidiennement dans l'unité pour abattre ce pouvoir d'oligarques corrompus qui nous nargue à travers ses médias de propagande et essaye de nous mener en bateau . Macron parle de "Pognon de dingue" pour aider les pauvres alors que c'est la planche à billets de la dette qui paye et assujettit la France à la finance internationale pour enrichir ces salauds de milliardaires qui ne savent pas quoi faire de leur fric . Il y a longtemps que l'illusion de la monnaie dite de singe fait marcher l'économie sur un enfer qui la brûlera à un moment où à un autre sans crier gare .
Le capital est au bord du gouffre et il ne tient qu'aux révolutionnaires de le précipiter au fond avec une bonne chape de plomb en guise de cercueil .
La prise de conscience du mouvement social se fait dans les luttes comme le font les cheminots et d'autres professions touchés par les licenciements , la convergence de ces luttes se construit chaque jour malgré la collaboration de classes comme le syndicat de la CFDT sait si bien la faire . Les résultats vont venir et il ne faut pas baisser les bras face aux chiens de garde du capital . L'assemblée nationale peut voter toutes les lois qu'elle veut pour solidifier les profits des milliardaires , elle n'a aucune légitimité vu son audience dite électorale limitée ( avec près de 70% d'abstention) . Gouverner sans relais avec des préfets nommés c'est l'échec assuré . Ce bel ouvrage de la 5ème république mis en place en 1958 par la grande bourgeoisie, à cause de la guerre d'Algérie , pour solidifier son pouvoir pour longtemps a réussi pendant 60 ans (ce qui est quand même un long temps historique ), se lézarde à plusieurs endroits et peut s'écrouler sur les coups de boutoir coléreux du peuple . Les révolutionnaires doivent donc se mobiliser avec intelligence pour être dans le peuple comme un poisson dans l'eau (dixit Mao) et contribuer à créer ces "soviets" , cette idée lumineuse de Lénine qui a été galvaudé par le stalinisme et c'est ce qui a empêché l'URSS de perdurer . Ces conseils ouvriers ou de salariés sont l'avenir pour une production économique efficace pour satisfaire les besoins des populations au fil des années et des générations . Poutine d'ailleurs l'a compris puisqu'il redonne du sens à cette idée Léninienne pour développer son pays après la phase destructrice de Eltsine . La société communiste se construit chaque jour , y compris dans cette phase moribonde du capitalisme .
Notre congrès extraordinaire doit proposer au peuple la construction de cette société communiste de nos rêves comme alternative crédible et heureuse pour les citoyens et sa jeunesse . L'histoire du capitalisme doit devenir un musée au plus vite , il en va de l'avenir de l'humanité ....

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la solution pour mobiliser : partir du Manifeste :
"tous producteurs associés",
en finir avec la propriété privée de l'économie, que chacun-e devienne propriétaire de son travail. En finir avec la concurrence entre les individus, les entreprises, les pays ; c'est basique et facilement admis quand on en discute. Aujourd'hui on ne peut plus attendre un congrès dans six mois, il faut mobiliser immédiate-ment. Une proposition de nationalisation de la BNP et de la Société Générale a été mise en perpective , mais rien n'arrive pour l'action, la mobilisation ; et il y a urgence.

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Bernard a raison, il n'y aura pas de vrai changement sans "révolution"... même si on ne peut en prédéterminer la forme, la place des élections, des grèves, des occupations, de la "désobéissance"... et l'exemple récent du Vénézuela montre qu'il faut certainement construire d'autres formes de démocratie que cette "république" présidentielle et médiatique...

Mais Hélène a raison de poser la question concrètement, il ne suffit pas de dire "grève générale", il faut aussi comprendre que c'est un processus complexe, qui peut être contradictoire, et que les luttes de classes ne se résume pas au 99% contre les 1%... il y a des contradictions au sein du peuple à surmonter, l'unité populaire ne se décrète pas que la bourgeoisie se défendra bec et ongles, utilisant la violence et tout ce qui divise, oppose, de l'intégrisme au communautarisme... donc trouver les formes modernes d'une "démocratie nouvelle", dans le travail comme dans la ville, ca ne peut pas être seulement une "grève générale"

A part qu'il n'y a pas grand chose à craindre des USA pour internet, on a heureusement des traces d'un service public des telecoms et il est assez facile d'assurer l'accès à internet sans passer par les US... ce qui présenterait l'avantage de couper Facebook et consors et de "degoogliser" internet...

pam

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Tout est dit. Et comme on ne le répètera jamais assez, il n'est pire sourd que celui qui ne VEUT PAS ENTENDRE

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Donc restons -en à la situation actuelle avec la 5ème république bourgeoise et ses 12 millions de pauvres qui vont augmenter au fil des mois . "La grève générale insurrectionnelle" c'est des millions de travailleurs en lutte qui détruisent l'appareil bourgeois par la force physique et idéologique et prennent le pouvoir et changent de société . Si ce n'est pas possible à cause des GAFA qui arrêtent internet et des agriculteurs qui arrêtent de travailler pour produire des aliments alors restons des esclaves assujettis au capitalisme et laissons notre jeunesse se droguer , se prostituer ou voler et nos vieillards disparaître avant l'âge . Prendre le pouvoir par les urnes avec des élections bourgeoises cadenassées par le système est une utopie car la bourgeoisie avec ses valets bien payés contrôle son système électoral avec efficacité comme nous le subissons depuis De Gaulle-Pompidou-Giscard-Mitterrand-Chirac-Sarkozy-Hollande et maintenant Macron , et demain Wauquiez ou Philip . Alors les communistes sont ou seront inutiles devant l'histoire malgré la colère populaire ; ses élus actuels ou de demain , ultra minoritaires , continueront à gérer le système avec un sparadrap social qui atténue la douleur sans guérir la maladie . Continuons comme ça si le congrès extraordinaire le décide avec une Europe et un Euro qui nous assujettit à L'Allemagne et conduit la France au sous-développement ....

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Bernard Sarton a écrit : " une lutte de classes intense et permanente aboutissant à "une grève générale insurrectionnelle"".
Tout à fait, mon camarade, mais concrètement comment vois-tu dans la France de 2018 une grève générale ? c'est-à-dire en clair que dans 2-3 jours il n'y a plus rien à manger dans les magasins parce que les stations-service seront elles aussi en grève et les chauffeurs-livreurs itou ? ça se prépare en faisant quelques provisions.
Insurrectionnelle ? bien, mais tu as des armes ?
Comment vois-tu la France de 2018 privée d'internet, très facile à couper par nos "amis américains" si les événements ne leur plaisent plus ?
Merci de ne pas se borner aux discours type 1945, sympas mais inadaptés.

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Réunion du vendredi 8 juin, proposition de synthèse

Une deuxième assemblée de communistes avait été convoquée ce vendredi 8 juin au 2 de la rue Voltaire ce vendredi 8 juin. Elle avait pour sujet l'étude de la base commune soumise à débat en vue de la tenue du 38ème congrès du PCF. Elle avait pris la place d'un des repas à thème du cercle populaire Joseph Lazare.
Si elle n'était pas aussi réduite que la précédente, la désaffection des militants, enregistrée à l'occasion de cette deuxième réunion est symptomatique. Il y a un problème de motivation au sein du parti communiste.
Paul Barbazange, le secrétaire de la section de Béziers, a dans un exposé technique présenté l'évolution de la situation avec ses divers aléas. Le texte de la base commune a été envoyé aux adhérents qui ont une liaison internet et un tirage en nombre avait été effectué pour pouvoir être consulté au cours de la réunion.
Au conseil national qui s'est tenu début juin il n'a été adopté que par une majorité relative si on tient compte des votes contre et des abstentions. Il a prévu ce qu'il est convenu d'appeler des fenêtres devant en principe permettre la discussion sur les questions non tranchées.
Paul a fait part de son appréciation de ce qui se joue en ce moment. Nous avons besoin d'un parti communiste pour faire front à l'offensive sans précédent du capital. L'état des lieux doit être cerné afin que se dégage une issue pour sortir de l'impasse dans laquelle nous sommes enfermés. Il ne faudrait pas qu'une multiplication de textes alternatifs permette à la base commune d'être adoptée au bénéfice des circonstances et que se perpétue le déclin fait de démissions et de renoncements que nous vivons.
La discussion qui s'est engagée a mis en évidence l'accord des intervenants sur le constat formulé dans la base commune. Oui, la crise socio-économique dans laquelle nous sommes plongés est insupportable. Ce qui est en cause dans cette dégradation fait consensus également. C'est bien la phase actuelle du développement du capitalisme qui est responsable de ce que nous subissons dans tous les domaines.
Les divergences portent sur ce qu'il faut faire dans ce contexte. Eh bien il apparaît clairement qu'il faut dégager des perspectives pour une rupture franche et décisive avec un système incapable de répondre aux besoins les plus élémentaires de l'humanité.
De ce point de vue il faut revenir sur le bilan de ce qu'a été la politique menée en France par la droite ou la gauche. Il n'y a pas eu le début de la satisfaction des revendications mais poursuite de la même logique.
Cela renvoie à la question de l'orientation que nous avons suivie depuis des dizaines d'années. Celle d'une recherche d'alliance avec diverses variantes de la social-démocratie qui n'avaient pas pour objectif le changement fondamental qui s'impose pourtant.
Cette orientation s'est accompagnée d'une vision de l'Union européenne empreinte d'insuffisance dans le jugement de sa nature, complétée par des illusions sur les possibilités de la modifier.
Il faut donc reconstruire sereinement le parti révolutionnaire qu'exige un contexte qui fait que les choses ne peuvent rester en l'état. La responsabilité des dirigeants nationaux a été soulignée au cours des échanges. Certes la situation de crise qui caractérise notre quotidien ne favorise pas spontanément l'engagement révolutionnaire. Ceci étant, au poste de la direction du parti communiste on a besoin d'une analyse sans concession de ce qui est en jeu.
Il a été souligné l'indispensable exigence de respect des adhérents quand ils expriment leur opinion sur les mesures gouvernementales ou qu'ils demandent que les décisions prises soient appliquées sans que le secrétaire national les remette en cause par des initiatives qui tournent le dos à la démocratie.
Visiblement la préparation de ce 38ème congrès n'est pas facile. Mais justement, à situation extraordinaire la réponse est bien congrès extraordinaire. Il n'y a pas d'alternative.
Des dispositions ont été prises pour permettre aux adhérents qui n'ont pas de liaison internet d'avoir entre les mains le document papier de la base commune.
Comme la soirée se terminait par un repas, rappelons le menu : du lapin aux pâtes !

La base commune pour un congrès extraordinaire reste à écrire, relevons ensemble ce défi !

Je signe pour un texte global portant un projet de société communiste au plus vite avant qu'il ne soit trop tard . Pour cela il faut une stratégie de lutte de classes intense et permanente aboutissant à "une grève générale insurrectionnelle" pour abolir la 5ème république et ses institutions bourgeoises qui pourrissent la vie des gens en dehors des oligarques et de leurs valets qui représentent à tous casser 10 à 20% de la population . Il faut unir ces 80% dans une lutte de classes sans compromis pour sortir de l'ornière du déclin le pays , de sortir du chômage et de la pauvreté endémique les 12 millions de pauvres , de sauver la jeunesse des drogues et de la délinquance , de garantie une santé de fer à tous les habitants de l'enfance à la vieillesse , de développer toutes nos industries et notre agriculture , et aussi de promouvoir des activités culturelles multiples et plurielles sans aucun dogmatisme et entrave de toutes sortes . Cela est urgent et indispensable en dehors de tout électoralisme bourgeois qui ne change rien à la situation actuelle dramatique . La "révolution" est à l'ordre du jour et ce congrès extraordinaire doit le "crier" et la faire aboutir avec la mobilisation populaire . Les militants communistes sont faits pour ça et non pas pour des postes électoraux qui gère le système capitaliste à l'agonie . Soyons hardis sur le plan des idées et courageux dans la pratique révolutionnaire .

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Les anciens membres militants qui rêvent ont-ils droit au chapitre ?
A signer ?

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Cette démarche est celle que j'espérais et je souhaiterais qu'elle aille au de-là des signataires y compris avec des gens avec lesquels il reste on le sait des questions "ouvertes" et qui n'ont pas voté au CN la base commune proposée, je pense en particulier à nos camarades du Val de Marne et de la section économique, mais ils ne sont pas les seuls. Bien des communistes, des élus, des syndicalistes font la preuve dans les luttes de leur volonté qu'il existe un parti révolutionnaire, nous devons associer le plus largement possible à cette démarche et c'est comme cela qu'i ne s'agira pas d'un simple texte alternatif. Nous devons effectivement accomplir ensemble le travail devant lequel la direction s'est jusqu'ici dérobé. Il existe entre nous tous une exigence commune celle de construire un parti communiste, un parti révolutionnaire à la hauteur des enjeux. Nous sommes attachés à l'existence de ce parti sans lequel il n'y a aucune perspective de transformation, de progrès, dé démocratie possible (les faits sont têtus). Nous sommes également convaincus que l'unité doit être construite dans le dialogue et non dans l'évacuation des débats comme le montre l'actuelle proposition de la direction.

Doc je publie ce texte sur mon blog et je le signe .

Danielle Bleitrach