PCF Congrès “ Extra ou Ordinaire” 2018 : en marche Avant ou Arrière ? - commentaires

PCF Congrès “ Extra ou Ordinaire” 2018 : en marche Avant ou Arrière ?

Pour la route....

"Les ouvriers n'ont pas de patrie. On ne peut leur ravir ce qu'ils n'ont pas. Comme le prolétariat de chaque pays doit en premier lieu conquérir le pouvoir politique, s'ériger en classe dirigeante de la nation, devenir lui-même la nation, il est encore par là national, quoique nullement au sens bourgeois du mot.

Déjà les démarcations nationales et les antagonismes entre les peuples disparaissent de plus en plus avec le développement de la bourgeoisie, la liberté du commerce, le marché mondial, l'uniformité de la production industrielle et les conditions d'existence qu'ils entraînent.

Le prolétariat au pouvoir les fera disparaître plus encore. Son action commune, dans les pays civilisés tout au moins, est une des premières conditions de son émancipation." (Le Manifeste du parti Communiste-KM-1848)

PCF Congrès “ Extra ou Ordinaire” 2018 : en marche Avant ou Arrière ?

"Et si nous sommes capables au prochain congrès de construire une ligne politique et stratégique axée sur la Nation"

Ouais renationnaliser Renault qui a estampillé 16 millions de véhicules en 2016, moins d'un million vendus en France et 2,5 en UE....
Par contre reprendre la maîtrise des réseaux, chemin de fer, électricité, télécom, eau, santé, mais il faut abandonner toute idée de transformer nos entreprises publiques (EDF-SNCF....) en multinationales travaillant dans d'autres pays (UE ou autres)

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Nous sommes tous conscients que l'URSS a été trahi de l'intérieur puisque la plupart des oligarques sont issus de la jeunesse communiste russe ou du PCUS. Je pense aussi que la direction du PC français a été aussi en parti manipulée dés l'époque Marchais et même Waldeck-Rochet pour prendre un virage dit réformiste qui s'est largement étalé avec le programme commun et la période Robert Hue . Le PC Italien a lui été complètement sabordé par un réformisme encore plus outrancier . Les militants communistes ont suivi majoritairement cette ligne sans trop comprendre , mais en faisant confiance aux dirigeants qui "savent" ce qu'il faut faire !!! Et nous en sommes là avec un PCF à 5% , un FN à 20% , une droite à 20% , un PS à 8% et un Macron à 24% . La FI est à mon sens un compromis électoraliste sans avenir comme En Marche , avec des adhérents sans carte et cotisation organisés sur Internet. Les partis expriment une nécessité pour une démocratie républicaine et les tentatives de la bourgeoisie pour les détruire ne peut réussir car ils représentent des classes sociales très différenciées et je dirai même corporatives : classe ouvrière-employés-petits cadres-cadres supérieurs-petits et moyens patrons-commerçants-paysans-corps enseignant-militaires et policiers. Cette réalité sociale est construite par l'histoire comme les nations .
Cela étant dit la réalité économique du capitalisme amène la population à se poser la question de la fin de cette société qui amène le chômage permanent et la misère . Cela redonne de l'actualité aux idées communistes à condition que les militants acquis à cette cause la défendent et la valorisent avec enthousiasme par une pratique quotidienne sur le terrain des entreprises et des villes et villages . Et si nous sommes capables au prochain congrès de construire une ligne politique et stratégique axée sur la Nation , sur une économie planifiée tenant compte des besoins du peuple sur tous les sujets, sur un projet de 6ème république sociale et populaire ouvrant la voie à l'autogestion des travailleurs , à la suppression du chômage et de la misère, créant ainsi les conditions de la mise en route de la société socialiste-communiste , alors nous serons crédibles et mobilisateurs .
Poutine et la Russie sont nostalgiques de l'URSS car le capitalisme en mouvement dans cette société est considéré comme quelque chose d'imposé et qui n'apparaît pas comme une solution aux problèmes de satisfaction des besoins populaires dans tous les domaines . Les peuples ont toujours de la mémoire dans ce qui est bon ou mauvais . La France ne peut échapper à son histoire avec Macron qui se voit comme un nouveau Bonaparte . Les travailleurs français se rendent compte de la filouterie de notre bourgeoisie depuis des décennies , d'où ces luttes qui émergent en nombre et cette recherche aussi d'un débouché politique qui condamnera la bourgeoisie à sa fin historique . Les Communistes sont au premier rang pour aider le peuple à se libérer de cette exploitation bourgeoise qui mène notre pays au désastre .

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Les mots ont leur importance, mais il est de bien plus grave déviance que le mot "eurocommunisme". Quand le capitalisme devient du "liberalisme", avec toutes les déclinaisons possibles, que la classe ouvrière, comme la bourgeoisie, ou les prolétaires, disparaissent derrière les 99% ou 1%, les riches et les pauvres, les classes populaires (sic), ou bien que l'exploitation capitaliste devient une simple domination comme celle des hommes sur les femmes, ou le racisme, la lutte des classes elle-même se trouve, alors, subordonnée à la politicaillerie. Dire, et écrire que Macron est le président de la bourgeoisie me parait plus efficace que "président des riches". Mais j'ai peut-être tort....

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Merci Rosa, de ton riche et intéressant commentaire que je partage, mais jusqu'à un certain point seulement (selon la formule consacrée).
Nous ne voulions pas allonger notre article au point de rebuter les lecteurs.
Léninisme est à lui seul tout un programme éminemment actuel. Cela renvoie au programme révolutionnaire des pays socialistes actuels et des Partis communistes révolutionnaires actuels (qui justement s'identifient comme léninistes et amis des pays socialistes).
Gorbatchev (une des personnes les moins populaires en Russie actuelle), Yakovlev, l'eurocommunisme, Robert Hue, etc cela renvoie au programme de ceux qui ne croient plus au socialisme, qui se contentent de figurer dans l'opposition (ce que les Anglais nomment "opposition loyale de sa Majesté") dans les pays capitalistes. Ces forces réformistes se retrouvent souvent objectivement du côté des impérialismes occidentaux .
Notre site, lepcf.fr, met de l'avant avec talent et précision, un programme révolutionnaire pour un socialisme aux caractéristiques de la France. Nous n'avons pas jugé utile de nous répéter.
L'objectif principal de l'article est , pour les membres du PCF, de contribuer à la préparation du Congrès 2018 , et pour les lecteurs en général de les informer sur les enjeux et les inciter à adhérer au PCF pour en renforcer l'aile révolutionnaire.

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Tiens, voilà un terme que je n'entendais pas depuis longtemps, ‘eurocommunistes', cela fait penser a l Italie des années 1970, bien avant l'euro (monnaie)…

Tout cet article, d'ailleurs assez intéressant, se base sur l'opposition léniniste vs. eurocommuniste …
Première question : resterons-nous limités à choisir parmi les concepts de nos ainés - avec un siècle ou un demi-siècle…- quel peut être le plus approprié ? Il serait peut-être mieux de dépasser de cadre des étiquettes, me semble-t-il, et aller au fond de la question…
Seconde question : est-ce que la pierre de touche aujourd'hui est-ce bien l'importance du léninisme, ou de l'eurocommunisme, ou bien une analyse bien concrète et pertinente de la phase actuelle du capitalisme, et aussi du programme qu'il faudrait défendre pour s'en sortir ?
Personnellement, je pencherai pour une analyse bien précise de la situation actuelle, suivie de propositions d'action.

Par ailleurs, par rapport au léninisme, nos ancêtres russes ont fait ce qu'ils ont pu, mais il faut dire qu'ils n'ont pas convenablement réglé la question des alliances nécessaires pour maintenir la révolution… Le prolétariat oui, bien entendu, mais avec quels alliés encore ? La question de la paysannerie n'a surement pas été une réussite, on l'a payé chèrement, vous le savez très bien.

Quant aux réformismes des eurocommunistes, certains disent que « la lutte pour les réformes va nous permettre de dépasser […] le capitalisme […] ». Si cela veut dire les reformes actuelles, prônées par le medef et appliquées par leurs valets, c'est vraiment une utopie : ces réformes constituent une vraie contre-révolution, pour fermer la parenthèse - ils l'espèrent,… - du début des 30 glorieuses, permettant au capital de repartir de plus belle, dégraissé de tout ce qui l'encombre : code du travail, statut des cheminots et de la fonction publique, régime général des retraites …

J'ai lu quelque part que l'école du PCF n'existait plus, depuis belle lurette. Bien dommage ! C'est gravissime, il faudrait en ouvrir une autre, c'est indispensable pour la formation et l'unité de classe (et non pas ‘unité nationale') des militants et même de la gauche conséquente. Cas contraire, les débats sont très pauvres, sans aller à l'essentiel. Cette formation est d'autant plus nécessaire que même les syndicalistes ne s'y retrouvent pas. Exemple : on parle maintenant d'une meilleure ‘répartition des richesses' - slogan obligatoire lors des manifestations … - quand toute la question est le ‘contrôle de la production' de la valeur, des richesses.