Le communisme, un mouvement dont il faut prendre soin - commentaires

Le communisme, un mouvement dont il faut prendre soin

Le prolétariat est l'ensemble de ceux qui sont obligés de travailler pour vivre. Bien sûr les situation sont très diverses du smicard à l'intérimaire qui possède un peu de capital mais qui doit travailler pour boucler les fins de mois. Peu importe le nombre qui, de toute façon, est une "immense majorité" (KM). L'importance est la conscience de l'exploitation qui devient décisive lorsque l'unité devient concrète, objectif essentiel du travail militant du tout parti communiste.

Le communisme, un mouvement dont il faut prendre soin

cher Francis

mon intervention n'a en aucun cas pour but de redéfinir le prolétariat mais plutôt de chercher la façon dont on peu en rassembler les morceaux et recréer une alliance autour de ce prolétariat qui reste quoiqu'on en dise la principale force sans laquelle aucun changement de société n'est possible...

la proposition des 99% ne repose sur aucun rapport de production et disons le est totalement fausse dans la france actuelle. la part de ceux qui tirent profit de l'accumulation capitalistique dépassant largement les 1%.
la bourgeoisie a su se construire une large base d'alliés objectifs qui eu aussi lutte pour un changement de société sauf que ce n'est pas exactement celui auquel nous aspirons... il s'agit plutôt de la remise en cause des acquis sociaux constituant pour eux des privilèges nuisible a leur enrichissement.

pour ne pas se perdre il est important pour moi de considérer non plus seulement la façons dont le revenu est perçu mais la part de l'accumulation capitaliste engrangée

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99% est une formule médiatique, juste à première vue, mais fausse dans l'analyse :
- Le chiffre est-il juste ? comment le démontrer ?
- elle induit une conception strictement distributrice de la société (les 1% seraient mieux servis que les 99%)
- elle masque l'exploitation qui rétribue moins ceux qui travaillent(99%) que ceux (1%) qui accumulent en"dormant"
Passable pour un effet de tribune, nul sur le fond !

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Il y a plusieurs interpellation dans ce commentaire de GG

Y'a t-il risque de "se perdre dans les subdivisons de classes pour y trouver la pierre philosophale".
Le problème n'est pas tant celui-ci que de mesurer que ses subdivisions de classes renvoient d'abord au travail concret, donc à des rapports de travail et au travail et ses vécus et des contraintes différentes. Et pas seulement au sentiment de classe. D'ailleurs le terme sentiment ne nous fait-il pas quitter du terrain de l'objectivité à la fois du rapport capital/travail et des réalités du travail concret ?

"tomber dans des généralisations démagogique tel que les 99%". Un souci légitime pour différencier déploiement d'une organisation communiste et stratégie de rassemblement de diverses classes ou groupes sociaux.

Mais justement, considérer l'approche
des "statuts" professionnels" comme marqueur non-fiable et "la possession de "l'outil de travail" elle aussi non fiable "quand celui ci se résume a l'investissement nécessaire au travailleur, que cela soit ses diplômes ou le matériel nécessaire a son activité" ne conduit-il pas d'une autre manière à envisager les 99% comme un nouveau prolétariat ?

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Quelle est la classe dont l'intérêt particulier peut devenir l'intérêt général de la future société ?

La question mérite d'être posée ! Et la réponse ne peu se borner a se perdre dans les subdivisons de classes pour y trouver la pierre philosophale...

Cette question en appelle une autre une fois que l'on a bien en tête qu'il y a classe en soi et classe pour soi et c'est bien aujourd'hui a mon sens la question principale :

Comment construire un sentiment de classe dépassant les subdivisions patiemment cultivés par le capitalisme sans tomber dans des généralisations démagogique tel que les 99%.

Les "statuts" professionnels ne sont pour moi absolument pas un marqueur fiable pas plus que la possession de "l'outil de travail" quand celui ci se résume a l'investissement nécessaire au travailleur, que cela soit ses diplômes ou le matériel nécessaire a son activité.

la réponse passe par une définition de la classe exploiteuse et de quel sont ceux dont l'exploitation engraisse ladite classe...

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"Moins que rien, voyous", l'exploitation capitaliste ne justifie pas l'insulte. Par contre la lutte de classe ne peut pas se comprendre si les classes en conflit ne sont jamais citées. la bourgeoisie, qui a désigné notre président actuel, domine et commande, sans travailler, la société. Le prolétariat, ceux qui doivent travailler pour vivre, soigne ses TMS (troubles musculo-squelettiques), ses cadences infernales, ses transports interminables, ses logement introuvables, ses burn-out etc..., et attend d'être nommé dans les tracts du PCF, ou les smartphone, autrement que comme "la classe moyenne populaire(sic), ou les pauvres, ou les revenus médians (resic) !
De même, ce n'est pas parce que le mot "impérialisme" a disparu de notre vocabulaire, que la chose n'existe pas, en particulier le pseudo gendarme US qui, sans complexe, intervient, à sa seule convenance, partout sur la planète.

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Voici 3 remarques que me suggère le texte, selon moi très important

1) Dans le cadre de la réflexion collective en cours, placée sous la responsabilité du site Faire Vivre et Renforcer le PCF, le bilan de l'action menée au nom des communistes en France depuis une vingtaine d'années n'est qu'un aspect de cette réflexion nécessaire.

Le bilan fait référence à la politique, à la façon dont celles et ceux qui ont assumé la direction du Parti Communiste ont conçu la lutte des classes et sont intervenus dans cette lutte.

Le texte de F.V. aborde un autre aspect de la réalité contemporaine, celui des forces productives et, par conséquent, celui du travail. Qu'est-ce que le travail aujourd'hui ? Que sont les travailleurs ? Le travail est selon le thème central de la réflexion et de l'œuvre de Marx et d'Engels, plus encore que la lutte des classes.

Or le PCF, théoriquement, n'est pas seulement le parti de la lutte des classes, c'est aussi, et peut-être d'abord, le parti des travailleurs.

L'élargissement et l'enrichissement de la réflexion, amorcés par FV me suggèrent que les responsables du site pourraient peut-être amorcer un certain balisage de la réflexion collective. Il y a des champs de réflexion que l'on doit absolument couvrir. Voici, à titre indicatif, les thèmes qui me semblent les plus importants.

a) La politique, la lutte des classes, le bilan.
b) Les forces productives, le travail.
c) L'état du monde, l'impérialisme et ses contradictions actuelles, la nation France dans l'ensemble des Etats et des nations (qu'est-ce que l'internationalisme aujourd'hui ?).
d) Les idéologies. Je crois que, dans le cadre d'une compréhension non étriquée du marxisme, les idées sont absolument nécessaires à la compréhension du monde. Elles en expriment les contradictions et elles indiquent également comment les hommes, les sociétés, s'insèrent dans ces contradictions.
e) Les potentialités révolutionnaires. Les mouvements observables, leurs éventuelles limites, mais aussi que peut signifier, par exemple, le fait de vouloir Unir les Communistes ?

2) D'un côté, les communistes ont un devoir de réflexion et d'analyse. Mais ils ont aussi un devoir d'éducation. Nous devons renforcer et enrichir nos convictions. Nous devons, simultanément, donner envie aux nouvelles générations de rejoindre notre combat. Je pense que la confection d'un livre élaboré à partir des interventions pourrait contribuer à ce travail éducatif.

3) Enfin, je crois qu'un livre, malgré les smartphones 25D et l'hyper-individualisme qu'engendre la société capitaliste, est encore un moyen d'action révolutionnaire, à la fois pour diffuser des idées (ce qui implique de les mettre au point pour nous-mêmes) et pour rassembler les principales idées existantes, ou faire état de la critique ainsi que de l'approbation que nous pouvons apporter à tel ensemble d'idées, en particulier de communistes.

Bien entendu, et même tout en polissant notre propos, nous devons avoir, à l'égard des salopards qui nous gouvernent, le mordant qu'exprime notre analyse et notre juste colère : celles et ceux d'en face sont des "moins que rien" dangereux, ou, plus simplement, comme l'écrivait récemment Danielle Bleitrach, des voyous.

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Comme le Parti communiste au Vietnam : http://fr.dangcongsan.vn/ , http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20110111-xie-congres-parti-communiste-vietnamien-garder-le-cap/
Et aussi le PCC ; http://french.china.org.cn/french/83211.htm*
Et le KKE ...le PKK ...le Parti communiste d' Ukraine - interdit par les nazis:fascistes à Kyev - enPologne le Parti est sur la sellette aussi ...d' autres pays ...Un grand salut aux Cubains de Fidel et du Che !
Il en va ainsi de tous les Partis Communistes sur cette pauvre petite planète si belle et si fragile sous l' impérialisme du XXI e siècle des années communes
Tiens un coup de wiki : https://fr.wikipedia.org/wiki/Partis_communistes_dans_le_monde
ET : Indonésie
"Né à l'époque de la colonisation néerlandaise, le Parti communiste indonésien a été l'un des partis communistes les plus puissants d'Asie jusqu'à son interdiction et son anéantissement lors des massacres de 1965. "

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Conscientiser ! C'est l'essentiel du job d'un parti communiste. Encore faut-il bien faire le tour du chantier, affûter les bons outils, jeter ceux qui sont obsolètes et surtout faire la clarté idéologique dans les têtes sur le bilan en France mais aussi sur l'ex URSS qui a tenu tant de place dans notre parti.

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Il faut effectivement examiner comment conscientiser pour unir, rassembler, ces ouvriers qui pilotent plusieurs machines entourées de leurs robots assistants...
Et au-delà jusqu'à ceux de cette classe supérieure d'ouvriers identifiée par Marx, qui développe et déploie cet immense système technique sur la base de deux modèles théoriques, la machine universelle de Turing et la modèle cybernétique de Wiener proposées il y a plus de 7 décennies.

Le plus étonnant est que la pensée d'un vieux grec Xénophon sur le travail (Les revenus) continue de pouvoir nous parler dans un tel contexte (si on accepte de "perdre" son temps à le lire).

C'est sans doute pourquoi réinvestir dans une formation ouvrant les communistes au meilleur des penseurs universels doit devenir un objectif majeur pour toute organisation décidée à déployer des militants révolutionnaires dans toute la société, à commencer à l'intérieur de l'entreprise

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Comme beaucoup de textes de Marx, il se suffit à lui-même. Il est proprement sidérant de penser qu'il a un siècle et demi d'ancienneté au bas mot. En mécanique sa description était encore valable il y a 20 ans. Maintenant, un ouvrier peut conduire, simultanément, plusieurs machines outil numériques approvisionnées par des robots gérés par une entreprise sous traitante. Mais le système décrit par Marx existe encore très largement.

Mais le pb qui nous occupe est ailleurs, comment "conscientiser" tous ces travailleurs qui évoluent dans un environnement qui tend en permanence à les éloigner progressivement, et systématiquement, de leur vrai patron capitaliste ?

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Ci dessous un développement de Marx qui devrait te permettre peut-être de réconcilier en partie ta "classe ouvrière" et le prolétariat de Marx, classe sans aucun moyens de production et d'échanges (Livre 1 du capital)

[Dans la fabrique automatique] « Le groupe articulé de la manufacture est remplacé par le lien qui unit l'ouvrier principal et quelques auxiliaires.
La séparation essentielle s'effectue entre les ouvriers qui sont vraiment employés aux machines-outils (s'y ajoutent quelques ouvriers pour la surveillance ou l'alimentation de la machine motrice) et les simples manœuvres (presque exclusivement des enfants) qui assistent ces ouvriers employés aux machines. Comptent plus ou moins parmi les manœuvres tous les feeders (qui fournissent simplement aux machines le matériau de travail).

A côté de ces classes principales prend place un personnel numériquement insignifiant , chargé du contrôle de l'ensemble de la machinerie et de sa réparation constante, ingénieurs, mécaniciens, menuisiers, etc.
C'est une classe supérieure d'ouvriers, ayant les uns une formation scientifique, les autres une formation artisanale, et ils se situent hors du cercle des ouvriers de fabrique auxquels ils ne sont qu'agrégés. Cette division du travail est purement technique ».

Certaines choses ont manifestement changé depuis mais la notion de classe supérieure d'ouvrier reste de mise. Manifestement Marx voit donc les ingénieurs comme des ouvriers qualifiés étant venus s'agréger aux ouvriers issus de la fabrique...
Il su mesurer immédiatement comment le passage de la manufacture à la fabrique transforma en profondeur le monde ouvrier de la fabrique en y introduisant de nouvelles qualifications et fonctions. Le processus ne s'est pas arrêté là bien évidemment et à prolongé cette dynamique bien plus loin... Mesurons le du mieux que nous le puissions.

En tout cas, ce qui suit reste indiscutablement vrai, indépendamment des évolutions scientifiques et techniques.

« De même que le système de la nature fait de la tête et de la main un ensemble unique, le procès de travail réunit travail cérébral et travail manuel. C'est par la suite qu'ils se dissocient et finissent même par s'opposer comme des ennemis. De produit immédiat du producteur individuel de la survaleur (Plus-value dit-on généralement) absolue et relative produit se transforme en produit social collectif d'un travailleur global, c'est-à-dire d'un personnel ouvrier combiné dont les membres ont un maniement plus ou moins direct de l'objet de travail. C'est pourquoi, en même temps que le caractère coopératif du procès de travail proprement dit, c'est la notion même de travail productif, ou de son porteur, la notion de travailleur productif, qui s'étend. Il n'est plus nécessaire désormais, pour travailler de manière productive, de mettre soi-même la main à la pâte ; il suffit pour cela d'être un organe quelconque du travailleur global, d'exécuter l'une de ses sous-fonctions ».

Et dans ce cadre Marx n'a pas hésité à mettre les points sur les "I".

Livre I
« Si l'on peut se permettre d'aller chercher un exemple hors de la sphère de la production matérielle, on dira qu'un maître d'école est un travailleur collectif non seulement quand il façonne d'enfantines cervelles, mais quand il se tue lui-même au travail pour enrichir son employeur. Que celui-ci ait placé son capital dans une fabrique pédagogique plutôt que dans la charcuterie industrielle ne change rien aux données du problème. La notion de travailleur productif n'inclut donc nullement le seul rapport entre activité et effet utile, entre travailleur et produit du travail, mais en même temps un rapport social spécifique, né dans l'histoire, qui appose sur le travailleur le sceau de moyen de valorisation immédiat du capital ».

Et même encore plus percutant pour traiter jusqu'au bout la question de prendre tout l'ampleur du prolétariat en compte.

"« Une cantatrice qui, de son propre chef, vend son chant est un travailleur improductif. Mais la même cantatrice, engagée par un entrepreneur, qui la fait chanter pour gagner de l'argent, est un travailleur productif, car elle produit du capital. » ;
K. Marx – Théories sur la plus-value – Livre IV – Publié par Gilbert Badia.

Je crois donc qu'il a qu'aujourd'hui il y a bien plus de catégories de prolétaires et bien plus de prolétaires à organiser qu' XIXe, même si beaucoup ne mettent jamais un bleu et que l'échelle salariale du prolétariat s'est sans doute quelque peu étendue.

Tendre la mains aux 10% de travailleurs indépendants encore existants ? L'un n'empêche pas l'autre, mais les efforts stratégiques sont à peser et à prioriser avec précaution.

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"Quelle est la classe dont l'intérêt particulier peut devenir l'intérêt général de la future société ?"
La classe ouvrière bien sûr, qui ne peut être victorieuse que si elle parvient à entraîner l'essentiel du reste du prolétariat pour devenir largement majoritaire. D'où le pb cruxial de l'union des prolos posé par Marx dès 1848, pour dépasser le stade du "solo funèbre"....

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Ce rapide échange renvoie finalement à une seule question :
Quelle est la classe dont l'intérêt particulier peut devenir l'intérêt général de la future société ?

Celle du rassemblement avec d'autres catégories ou groupes sociaux qui souffrent de la domination de leur travail par le travail d'efficacité supérieure qu'assure le recours à de colossaux capitaux accumulés au titre de l'exploitation du prolétariat ne me pose aucun problème particulier.

La question est ici de savoir quel projet finalement doit se préparer à guider le déploiement de la future société ? Une révolution au final est jugée dans l'histoire au vu du projet qui s'imposera.

Le prolétariat, dans la définition qu'en donne Marx n'était effectivement pas encore majoritaire en France au XIXe. Il l'est désormais et en étant de loin la classe la plus productive, qui plus est celle dont le travail sur les technologie et la science peut permettre au travailleur indépendant de l'être un peu plus.

A ce titre, le prolétariat de Marx, qu'il souffre moins ou plus que le producteur encore indépendant ou pas, est le plus à même à prendre en compte la radicale réduction du temps de travail qui fera cesser bien des misères et souffrances au travail et dans la société tout en ouvrant à chacun la voie de l'émancipation ouverte par la loi sur les 8 heures, suivis des congés payés, de la retraite par répartition....

Tout cela fait-il raisons suffisantes pour que son projet soit la base de développement du futur mode de production. Il me semble que oui.

Que par là, la propriété privée des moyens de production disparaisse dans un processus historique différent selon les activités concernées, ne me semble pas un problème...

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Les canuts de Lyon possédaient leur machine, étaient-ils des capitalistes ou des prolos exploités par des capitalistes du tissus de soie ?
Les paysans français actuels possèdent souvent terre et tracteurs dernier cri, plus ou moins gagés au Crédit Agricole. Pourtant c'est souvent le salaire, à l'extérieur, du conjoint qui fait "bouillir la marmite" ; sont-ils des capitalistes ou des exploités du capitalisme ? Par rapport à l'ouvrier, ils ont la liberté d'organiser leur travail à leur convenance, mais la fatigue, la maladie professionnelle, le burn-out parfois, en fait des prolos à part entière.
Mais c'est vrai que Marx ne fait pas toujours la différence entre ouvrier et prolétaire, sauf que lorsqu'il parle de "l'immense majorité" des prolétaires (Manifeste-1848), il dépasse largement le cadre de la classe ouvrière salariée qui, à cette époque, et même plus tard, n'a jamais été majoritaire.

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Oui c' est ..." de terminer un cycle singulier " . µ
Car ce n' est pas par hasard qu' il y a eu la Commune de Paris : http://commune1871.org/
Un immense merci pour toutes ces analyses et précisions Francis , en effet l' être prolétaire est déterminant encore faut-il appartenir en conscience à ce prolétariat donc être en plein éveillé et conscient dans sa classe ...pour la Lutte de classe s , il n' y a que deux classes , face à celle qui a tous les pouvoirs ou presque la bourgeoisie , la grande , la dominant tout par la propriété privée des moyens de production , d' échanges , de communications , de services , et de propagandes .
Que les capitalistes nient la lutte de classes , comme la plus-value ou sur valeur , de ces deux classes à intérêts antagonistes , c' est dans l' ordre des choses , normal , mais que ceux et celles du Prolétariat ne s' approprient pas leur être , leur fonction , leur étant , là est tout le problème .
Il faut dire à leur décharge que tout le salariat est inondé de faussetés , de mensonges , de propagandes , d' atteintes aux CDI conquis , de précarisations instituées , d' ubérisation , de croyances d' appartenance à ...? et surtout pas au Prolétariat ...salariat ou alliés à lui ou qui devaient l' être comme des artisans , commerçants jusqu' aux petits entrepreneurs en sous traitance .
Très grave c' est quand notre propagande , tracts , journaux nos écrits et paroles , censurent toute cette appartenance du monde du travail en tant que classe en tant que Prolétaires ...ce mot si beau , le plus beau de la langue française et internationale n' est plus utilisé .
" Prolétaires de tous les pays , Unissez - vous " Marx et Engels
, Le Manifeste du Parti Communiste
....ça tarde à s' unir et ce dans chaque pays , tellement que le prolétariat subit le diviser pour mieux régner distillé par les capitalistes au pouvoir .
http://jeansalem.fr/fr_FR/seminaires/marx-au-xxie-siecle/
https://lesfilmsdelan2.org/
https://lesfilmsdelan2.org/les-conf%C3%A9rences
https://lesfilmsdelan2.org/marx-au-21%C3%A8me-si%C3%A8cle

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Ce qui est sans doute contestable est de faire des producteurs indépendants, des prolétaires.

La lecture du capital est sans équivoque du point de vue de l'économie politique sur ce qu'est le prolétaire. Le prolétaire vend sa force de travail et elle peut-être d'une qualité ou d'une autre. (cf. travail simple ou complexe). Le travailleur indépendant l'est parce qu'il vend son travail du fait qu'il est propriétaire d'un moyen privé quelconque de travail, donc d'un capital immobilisé à entretenir et à faire vivre. Le XIXe vit un long combat politique et juridique pour différencier le travail indépendant du libre travail du prolétaire, le patronat ayant tendance à brouiller les pistes...

Marx précisa l'enjeu politique qu'il y a à ne pas confondre anticapitalistes et prolétaires dans la lutte des classes en France 1830-1850.

Je précise donc ma pensée :

Le tiers-état du XXIe siècle que compose le prolétariat moderne sera d'une unité bien plus grande que celui de Sieyès groupant pêle-mêle des exploités de tous statuts. Ce tiers état de 1789 allait du journalier des campagnes à la plèbe des villes ; du riche paysan au riche bourgeois, du petit marchand au riche entrepreneur des manufactures royales, du compagnon au maitre, du petit paysan au propriétaire d'une petite charge royale... Ce tiers-état explosa dès la nuit du 4 Aout, quand l'ordre ancien abattu, il fallut fonder le nouvel ordre du nouveau mode de production.

Le tiers-état du XXIe ne craint que sa division artificielle en catégories supérieures, moyennes et populaires. Cette catégorisation le rend perméable aux intérêts d'autres groupes sociaux. Certes ces groupes peuvent être anticapitalistes, mais ils sont dominés par le capital. Pas tous avec la même intensité d'ailleurs et par là leurs modes de vie peuvent être comparables à ceux de certains prolétaires ou à ceux d'autres. Mais niveaux et modes de vie ne font pas une classe à moins de réduire la révolution à un rééquilibrage ponctuel du partage des richesses.

Restent que ces groupes ne sont pas exploités contrairement à tous les prolétaires. Il faut nommer les choses pour faire clairement politique.

Face au capital, ces anticapitalistes doivent s'abriter à l'ombre du prolétariat pour pouvoir constituer leurs propres classes afin de faire avancer leurs propres projets.

Il s'agit ici de savoir leur tendre la main, sans confondre leurs projets et le nôtre Tel est l'enjeu d'un prolétariat s'affirmant dans les 99% contre les 1% comme le continuateur du Tiers-Etat et la classe la plus nombreuse et la plus productive de la société moderne.

C'est seulement à cette condition que le cycle ouvert en 1789 se clôturera sur la seconde grande révolution que le peuple de France sembla pouvoir promettre à la terre entière jusqu'en 1870. Il nous faire la révolution pensée par Marx dans le Manifeste.

NB. Je n'oublie pas les autres révolutions, celle de 1917, celles de la chine, du Vietnam, de cuba, pas même celle de Corée, celle de 1917/18 en Allemagne... Mais leurs chemins sont très différents de celui ouvert en France. En France, il faut terminer un cycle singulier..

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Pour le premier § de répondre à : " Le futur secteur formation aura beaucoup à reconstruire ! Mais quoi ?
Nous avons déjà un vécu cette école de Daveil et ce n' est pas un hasard que cette école passe de 4 mois puis de deux mois , un mois pour finir en stages !
https://archives.seine-saint-denis.fr/IMG/pdf/261j_54_pcf_ecole_centrale.pdf
A Paris il existe des formations du Parti nous nous retrouvons une dizaine sauf une fois et là c' est très inquiétant et signifiant . Dans le PEM , Paris en Mouvement , il y a qqs années , une annonce de formation économie /politique par le secrétaire RATP Michel Rizzi , eh bêe , je me suis retrouvé seul à Fabien dans une grande salle ... ça parle ...Nous L4avons donc cependant tenue ...très riche formation avec échanges .
Mais où sont les camarades ... ? 1 sur 12 millions en région parisienne pour la population et des dizaines de milliers de communistes ...!
--- Tant que les cellules d' entreprises ne seront pas réactivées et celles existantes renforcées , le Parti communiste ne pourra être à la hauteur des enjeux du XXI e
---Dans chaque cellule et section des formations proposées avec une école semblable à celle de Draveil avec tous les moyens techniques modernes .
Jean Salem vit par http://jeansalem.fr/fr_FR/seminaires/marx-au-xxie-siecle/
et par les conférences filmées par des camarades : https://lesfilmsdelan2.org/les-conf%C3%A9rences
https://lesfilmsdelan2.org/marx-au-21%C3%A8me-si%C3%A8cle

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Cet article a un mérite, reparler d'un oublié de nos dernières décennies : le prolétariat, mais la définition proposée est discutable. Bien des travailleurs indépendants, y compris paysans, propriétaires de leurs moyens de production, sont exploités par les capitalistes dans des proportions peu imaginables (Voir les faillites et suicides, burn-out etc...). Voilà pourquoi tous ceux qui doivent travailler pour vivre sont, selon moi, maintenant, des prolétaires, face aux bourgeois qui, quand ils travaillent, ne font que satisfaire un plaisir.
Après, disserter sur le "communisme" a certes un intérêt, mais comme le communisme ne peut cohabiter sur la planète avec le capitalisme tant qu'il est dominant, je me sens plus concerné par "l'antichambre", le socialisme où la dictature des intérêts de la bourgeoisie doit céder la place à la dictature des intérêts du prolétariat !

Le communisme, un mouvement dont il faut prendre soin

Ce texte assez long est intéressant et assez détaillé pour une réflexion approfondie en vue du congrès .
Construire la société communiste c'est une création artistique qui demande du temps pour les êtres humains , cet art sociétal en construction permanente depuis le paléolithique a connu bien des drames et des guerres car le dominant s'est toujours montré un barbare comme tout mammifère . La vie en société où chacun se bat pour accumuler du confort et de la rente est un compromis permanent entre "le fort" et le plus "faible". La lutte de classe est historique et nécessaire pour aboutir à la société communiste imaginée par beaucoup de penseurs comme Marx-Engels-Lénine et même les penseurs grecs et romains. Les communistes d'aujourd'hui ont tous les pinceaux et les couleurs pour ce projet titanesque après quelques tâtonnements dans certains pays qui ont échoué ou qui poursuivent l'expérience comme en Chine , au Vietnam ou à Cuba . Ce tableau de maître demandera plusieurs générations d'humains pour être réalisé et c'est ce qui explique les reculs parfois des plus "faibles" pour effacer le "fort" devant l'effort qui demande de la constance et de la volonté sur le long terme .
La société capitaliste est une création humaine pour les plus forts qui a succédé à la société esclavagiste et féodale . Cette société progressivement fait accoucher la société communiste car elle devient intenable à vivre pour les plus "faibles" face aux "forts" devenus "rentiers" plutôt qu'entrepreneurs pionniers . L'abondance des biens créés par le travail des faibles exige une juste répartition des richesses que les forts refusent par égoïsme de classe alors qu'ils ne représentent que quelques milliers de personnes face à une masse de plus de 7 milliards d'humains aujourd'hui . Ce déséquilibre de l'humanité devient intenable d'où les conflits de toutes sortes depuis que le capitalisme domine le monde . Le rôle des militants communistes c'est d'aguerrir les "faibles exploités" en les organisant efficacement pour les aider à supprimer ces "forts exploiteurs" qui nuisent au développement harmonieux et heureux de l'humanité. Le 21ème siècle devrait voir aboutir la nécessité de la société communiste comme solution crédible au chaos capitaliste qui s'aggrave chaque jour .

Bernard SARTON , section d'Aubagne

Le communisme, un mouvement dont il faut prendre soin

erreur ,
excuse : Francis

Le communisme, un mouvement dont il faut prendre soin

Bonjour Sylvain ,
Cher camarade ,
De lire tes 5 parties en introduction , tout cela nécessite une étude approfondie et je n' ai pas le temps tout de suite .
Donc je te répondrai s et sans " pseudo " , en clair à ton texte alléchant ...
Bon dimanche , camarade .
MB