Décidément, cette base de discussion n'est pas à la hauteur des exigences politiques ! - commentaires Décidément, cette base de discussion n'est pas à la hauteur des exigences politiques ! 2018-02-15T07:13:51Z http://lepcf.fr/Decidement-cette-base-de-discussion-n-est-pas-a-la-hauteur-des-exigences-politiques#comment2737 2018-02-15T07:13:51Z <p>Bien sûr, il y a du "communisme" (je dirais plutôt du socialisme) dans le capitalisme finissant. Comme il y avait beaucoup de capitalisme dans le féodalisme en 1789. On ne passe pas d'un système à l'autre du jour au lendemain. La révolution c'est quand la balance change de position et que l'évolution se finalise bien qu'un retour, provisoire, vers l'avant reste toujours possible (Restauration en France, Moscou 1991) si la classe qui a fait la révolution n'en tire plus les avantages attendus !</p> Décidément, cette base de discussion n'est pas à la hauteur des exigences politiques ! 2018-02-14T16:20:40Z http://lepcf.fr/Decidement-cette-base-de-discussion-n-est-pas-a-la-hauteur-des-exigences-politiques#comment2736 2018-02-14T16:20:40Z <p>La société communiste est déjà amorcé dans la société capitaliste sous diverses formes où l'actionnaire n'existe pas. Par contre le système de direction reste le plus souvent assez autoritaire dans les scoop et associations de tous types. Le collectif subit la gouvernance au nom soi-disant de la compétence sans chercher la vraie autogestion des producteurs. Pourtant l'apprentissage par les travailleurs de la gouvernance d'entreprise est vitale dans la construction de la société communiste et nous devons nous y préparer en permanence. L'Usine sans salariés est à l'ordre du jour dans la réflexion des PDG des multinationales avec l'avènement rapide des robots intelligents. Nous devons donc songer aussi à cette mutation du travail où le salariat ne sera plus dominant et en passe de disparition progressif au fur et à mesure de l'autofabrication des produits. Les stocks des marchandises s'accumulent partout à cause de l'austérité actuelle qui vide les poches des exploités, mais en même temps le capital détruit sa logique marchande en entraînant les faillites d'entreprises et le chômage de masse avec des millions de cerveaux mis en jachères. Toute ces questions sont au cœur de notre projet d'avenir à proposer aux exploités pour qu'ils se libèrent définitivement des exploiteurs et de leur valets corrompus.</p> <p> Bernard SARTON, section d'Aubagne</p> Décidément, cette base de discussion n'est pas à la hauteur des exigences politiques ! 2018-02-14T08:00:10Z http://lepcf.fr/Decidement-cette-base-de-discussion-n-est-pas-a-la-hauteur-des-exigences-politiques#comment2732 2018-02-14T08:00:10Z <p>Définir le communisme plus précisément que ne l'a fait Marx est une illusion. Qui peut dire, alors que le capitalisme est encore dominant sur la planète, ce que sera la situation quand le socialisme (a chacun selon son travail) sera dominant et que la question du passage au communisme se posera alors concrètement ?<br class="autobr" /> Pour Marx, le communisme c'est : à chacun selon ses besoins, dépérissement de l'état, du militarisme, de la police, des frontières et des contradictions de classes. Aller plus loin c'est entrer dans la futurologie et les romans d'anticipation. <br class="autobr" /> C'est pour cela, qu'après la Commune, Marx et Engels ont introduit entre le communisme et le capitalisme une "antichambre" qu'il ont nommé le "socialisme" où les intérêts dominants sont ceux du prolétariat (ceux qui doivent travailler pour vivre) en lieu et place des intérêts bourgeois (ceux qui vivent du travail d'autrui) qui dominent actuellement la plupart des moments de la vie économique sous le capitalisme.<br class="autobr" /> Au passage, je note que les marxistes doivent, au minimum, respecter les formules choisies par Marx et Engels. Certes ils ont écrit sur le libre-échange, mais ils n'ont jamais associé la liberté au capitalisme autrement que la celle du "renard dans le poulailler". Le "libéralisme" est un mot valise, promotionné par la bourgeoisie, pour emballer positivement son système : le capitalisme !</p> Décidément, cette base de discussion n'est pas à la hauteur des exigences politiques ! 2018-02-14T07:02:50Z http://lepcf.fr/Decidement-cette-base-de-discussion-n-est-pas-a-la-hauteur-des-exigences-politiques#comment2731 2018-02-14T07:02:50Z <p>Bonjour,<br class="autobr" /> dans ses commentaires sur le document "bilan et avenir...", il me semble que Marie-Christine Burricand a raison de commencer par le point "définition du communisme". Car si un parti communiste ne sait pas définir ce que peut être le communisme, a minima sur de grands principes, on est mal embarqué et donc pas prêt d'arriver quelque part.<br class="autobr" /> La société capitaliste ou plus précisément néo-libérale actuelle, a toujours pour base organisationnelle 2 classes : les possédants et les producteurs de richesse (richesse pas seulement matérielle).<br class="autobr" /> Pour faire court (et forcément simpliste, mais j'espère néanmoins juste sur le fond), Marx expliquait que le prolétariat (les producteurs) était aliéné : dans le processus de production car ils ne possédait pas l'outil de travail lui permettant de créer les richesses et dans le processus d'échange car il ne possédait pas le produit de son travail. Il vendait sa force de travail pour "l'échanger" contre de quoi survivre. Le capitaliste (le possédant) lui ne crée aucune richesse, mais s'occupe d'accumuler la plus-value générer par le travail du producteur.<br class="autobr" /> Le communisme ce n'est pas une "humanité en commun, un partage des richesses et des pouvoirs", c'est la fin d'un système à 2 classes sociales seule façon de supprimer les aliénations citées plus haut. Il n'y a donc pas de partage ou de meilleure redistribution des richesses créées qui tiennent. L'objectif c'est une société où cette question est dépassée par le fait qu'il ne doit pas y avoir continuation d'un système avec une classe de possédants et une classe d'exploités.<br class="autobr" /> Bien sûr on ne va pas y arriver en claquant des doigts, le chemin à suivre est difficile à trouver et définir précisément le contenu d'une société communiste n'est pas aisé (Marx ne l'a d'ailleurs pas fait) d'autant que cela reposera sur les générations de citoyens "producteurs" qui la construiront progressivement.<br class="autobr" /> Mais ce qui est certain c'est que si on ne sait pas au départ identifier les fondamentaux incontournables, la question ne sera plus la "difficulté à faire" mais l'impossibilité.<br class="autobr" /> Cordialement.</p>