Du bilan au besoin de regarder en avant - commentaires Du bilan au besoin de regarder en avant 2018-02-08T21:59:03Z http://lepcf.fr/Du-bilan-au-besoin-de-regarder-en-avant#comment2718 2018-02-08T21:59:03Z <p><i>" Lénine dû penser sa révolution et son communisme dans un pays aux forces productives arriérées."</i></p> <p>Lénine n'a jamais "pensé sa révolution" ni "son communisme". En 1917 la chaîne du capital s'est brisée au niveau de son "maillon le plus faible", c'était en Russie, Lénine a dû faire avec. Après avoir stabilisé le pouvoir des soviets (20-21) et constaté l'échec de la révolution allemande, il a mis sur pied une politique, la NEP, pour réaliser ce que le capitalisme classique n'avait pas encore achevé : l'accumulation primitive du capital qui est indispensable pour envisager le socialisme "anti chambre du communisme". Il a nommé son système, non prévu par Marx, "capitalisme d'état" où l'état commandait au capital privé, étranger ou soviétique, qui subsistait encore largement. <br class="autobr" /> C'est une variante de ce système qui existe actuellement en Chine<br class="autobr" /> Dans la France actuelle, pays capitaliste développé, l'équation est évidemment différente, le socialisme peut s'envisager, encore faudrait-il tenir compte de l'environnement mondial. En tout cas les machines aussi perfectionnées soient-elle obéissent toujours aux hommes et sont, pour le socialisme, plutôt la solution que le problème.<br class="autobr" /> En tout cas le communisme, lui, ne cohabitera pas avec le capitalisme, et ne peut pas être, sérieusement, à l'ordre du jour avant que le socialisme ne soit dominant sur la planète</p> Du bilan au besoin de regarder en avant 2018-02-08T13:36:44Z http://lepcf.fr/Du-bilan-au-besoin-de-regarder-en-avant#comment2717 2018-02-08T13:36:44Z <p>Oui et on peut même dire fait baisser la valeur de force de travail. <br class="autobr" /> Pour autant cet angle de vue doit être complété. Sinon on risque d'oublier les mises en garde de Marx et d' Engels, sur l'erreur de s'en remettre à un économisme messianique mécanique, a-historique.</p> <p>Il ne faut donc jamais oublier qu' une fois la loi de la baisse du taux de profit établie, Marx examine immédiatement dans les pages suivantes comment le capital peut tenter et réussir à s'en sortir (au moins quelques temps). On oublie trop souvent cette partie de son travail. <br class="autobr" /> De ce seul point de vue, l'analyse des nouveaux moyens de production est nécessaire.</p> <p>Plus largement, il ne faut pas oublier la cohérence de la démarche de Marx, c'est à dire ne pas gommer son travail préparatoire, par exemple dans idéologie allemande, qui permet de comprendre le parti pris du Capital.</p> <p> <i>« Produire la vie, aussi bien la sienne propre par le travail que la vie d'autrui en procréant, nous apparaît donc dès maintenant comme un rapport double : d'une part comme un rapport naturel, d'autre part comme un rapport social, - social en ce sens que l'on entend par là l'action conjuguée de plusieurs individus, peu importe dans quelles conditions, de quelle façon et dans quel but. <strong>Il s'ensuit qu'un mode de production ou un stade industriel déterminés sont constamment liés à un mode de coopération ou à un stade social déterminés</strong>, et que ce mode de coopération est lui-même une « force productive » ; il s'ensuit également que la masse des forces productives acces­sibles aux hommes détermine l'état social, et que l'<strong>on doit par conséquent étudier et élaborer sans cesse l' « histoire des hommes » en liaison avec l'histoire de l'industrie et des échanges »</strong></i></p> <p>Les hommes se produisent donc à partir de leur travail, c'est à dire à travers leurs outils...<br class="autobr" /> De génération en génération, ils doivent mesurer et apprendre les outils qu'ils déploient. Et chaque génération doit penser sa révolution en conséquence. Nous nous devrons la faire avec des forces productives très développées, bien loin du rouet de Marx qui déjà tournait tout seul grâce au moteur citrique relié au réseau électrique naissant. Les révolutions ont donc leur histoire, comme les conceptions du communisme d'ailleurs, parce que les outils transforment à la fois les hommes, le travail, la société sans attendre que ces hommes fassent leurs révolutions. Lénine dû penser sa révolution et son communisme dans un pays aux forces productives arriérées. Nous la ferons avec des hommes qui auront une autre vision du travail que celle des serfs de Nicolas II et des premiers vrais prolétaires russes des quelques centres industriels existant alors.</p> <p>Les prolétaires qui feront tomber le capital du XXIe auront à gérer la production pour assumer le règne de la nécessité. Autant qu'ils s'approprient les potentialités des forces productives qu'ils auront soustrait au capital. Surtout que la classe capitaliste ne fera pas de cadeaux.</p> <p>Je crois que les prolétaires ne feront pas leur révolution du point de vue du taux de profit mais à partir de leurs difficultés à reproduire leur force de travail. Ils exigeront donc que l'efficacité productive du travail soit mise à profit pour avoir moins besoin de travailler tout en voyant les besoins sociaux satisfaits. Ici encore analyser les potentialités de la machine est donc nécessaire.<br class="autobr" /> <strong>Une révolution dans les pays développés auront besoin de penser le fin du travail, alors qu'elle sera sans doute l'expression d'une immense "faim de travail" </strong>. <br class="autobr" /> Pour l'heure, aucune révolution ne s'est confrontée à cette contradiction, bien que Engels ait annoncé que le communisme sera bien la fin du travail. Le communisme c'est en effet quand les usines tournent toutes seule.</p> Du bilan au besoin de regarder en avant_resolu_ 2018-02-08T07:28:53Z http://lepcf.fr/Du-bilan-au-besoin-de-regarder-en-avant#comment2716 2018-02-08T07:28:53Z <p>La conséquence capitaliste de la cybernétique n'est pas différente de celle des machine à tisser, c'est une accélération de la baisse tendancielle du taux de profit d'où crises des débouchés avec les mêmes exutoires :<br class="autobr" /> -1 réduction de la concurrence par la concentration ou la faillite<br class="autobr" /> -2 Extension du marché (mondialisation...)<br class="autobr" /> -3 limitation du prix de la force de travail par la gestion du chômage</p> <p>La solution, la plus immédiate, n'est pas le communisme (à chacun selon ses besoins, dépérissement de l'état), mais le socialisme (à chacun selon son travail) avec prééminence dans l'état des intérêts du prolétariat (immense majorité) sur les intérêts de la bourgeoisie (infime minorité)</p> Du bilan au besoin de regarder en avant 2018-02-07T10:42:57Z http://lepcf.fr/Du-bilan-au-besoin-de-regarder-en-avant#comment2715 2018-02-07T10:42:57Z <p>J'ai beaucoup appris en lisant ce texte. Il m'aide en particulier à réfléchir sur les "communs" auxquels on voudrait nous réduire. Et à la question des "répartitions" sans poser celle des "pouvoirs et de leur exercice" sur les moyens de production en mutation ultra rapide. je me considère comme un modeste praticien de la lutte des classes , pour moi ce texte est important . Je le relirai.</p> Du bilan au besoin de regarder en avant 2018-02-05T15:01:40Z http://lepcf.fr/Du-bilan-au-besoin-de-regarder-en-avant#comment2710 2018-02-05T15:01:40Z <p>En attendant le capital est bien décidé à prendre en main les avancées de la science et des forces productives...</p> <p><a href="http://www.businessinsider.fr/contenu-sponsorise-hpe-donnees-de-iot-industriel-2-tendances-technologiques/" class="spip_out" rel='nofollow external'>http://www.businessinsider.fr/contenu-sponsorise-hpe-donnees-de-iot-industriel-2-tendances-technologiques/</a></p> <p>Il parait néanmoins qu'il y a encore quelques salariés et prolétaires qui sont encore confrontés aux conséquences de cette main-mise.</p> <p>Au cours de l'histoire, beaucoup ont encouragé les exploités à l'action révolutionnaire, au nom de la pureté révolutionnaire des tripes de l'urgence sociale et de la primauté de l'action sur la réflexion. C'est d'ailleurs un des créneau de Mélenchon. Lui et quelques autres pensent et le peuple se fait insoumis enthousiaste ! Au cours des siècles, les exploités ont ainsi souvent été les dindons de la farce et l'on payé cher.</p> <p>Aussi Marx écrivit le capital et quelques autres textes. Grâce à cela, les prolétaires ont appris à nouer pratique et théorie. C'est un bien précieux à cultiver car le mouvement du monde se poursuit. Que l'on pense ou pas, l'action elle-même en est impactée.</p> <p>Une des causes de la situation actuelle du Parti est d'ailleurs que les communistes ne sont plus invités à se former à la dialectique de l'action et de la théorie et fort peu invités à débattre des forces productives. J'ai décidé de m'y accrocher à partir de mes moyens et de mon vécu. C'est passéiste certes... Pour le reste. chaque voix ne compte que pour une...</p> Du bilan au besoin de regarder en avant 2018-02-05T12:27:50Z http://lepcf.fr/Du-bilan-au-besoin-de-regarder-en-avant#comment2708 2018-02-05T12:27:50Z <p>Bla bla bla bla .... La théorie du bla bla bla, alors que la pratique communiste a totalement disparu !!! C'est pas demain que nous en sortirons. Les salariés ont changé, parce que le Parti en tant que tel a dégénéré, d'un outil de masses il est devenu un appendice des traitres de la social démocratie, sœur jumelle de la droite la plus vile<br class="autobr" /> La théorie , certes, mais sans la pratique militante, çà ressemble à ces intellos bourges qui occupent les plateaux télé, mais TOUT LE MONDE SE FOUT !!!! Parce qu'il n'y a plus une seul coco pour parler COMMUNISTE. Merci Méluche et tous les socio troskos</p>