Pour un bilan stratégique et une vraie base commune - commentaires

Pour un bilan stratégique et une vraie base commune

Bonjour,
Je réagis au contenu du dernier paragraphe de ton compte-rendu du CN du 1er décembre dont le site officiel du parti n'a donné aucun document à ce jour.
En particulier sur le refus de P. Laurent de voir figurer le mot "bilan" dans le relevé de décision de ce CN.
Qu'en est-il exactement ?
Je fais parti de ces communistes qui désirent ardemment un véritable bilan des directions successives du parti depuis le congrès de Martigues et pas seulement des élections de 2017.
J'en suis d'autant plus étonné de ce blocage par P. Laurent, que le mot bilan figure dans un passage de la feuille de route rédigée le 18 novembre. Je cite : "Nous décidons d'engager toutes nos énergies dans la préparation d'un congrès extraordinaire de notre parti en 2018 ... Nous voulons le faire à partir du bilan lucide de notre action de ces dernières années etc..."
Cette obstination de P. Laurent (il ne dois pas être le seul) de vouloir rendre des comptes aux communistes relève d'une vision de son rôle que l'histoire a condamné.
Comme l'a dit un camarade de la section : il faut que les responsables de la défaite rendent des comptes.

Personnellement j'analyse tout le calendrier très chargé du premier semestre 2018, comme une manière assez perverse de faire passer l'exigence du bilan au second plan de l'activité des communistes.
De plus P. Laurent récidive, semble-t-il, dans son obstination à vouloir "effacer "le PCF avec son nouvel appel à l'union avec Mélenchon, Hamon et d'autres. L'erreur est humaine, mais persévérer est stupide.

Je suis de ceux qui veulent redonner toute sa place au PCF. Ne faut-il pas commencer par remplacer nos dirigeants actuels ?

Pour un bilan stratégique et une vraie base commune

Comme nous l'avons déjà dit et écrit :

Pour répondre aux attentes des communistes inquiets et à la recherche d'un nouveau souffle du parti communiste, le congrès doit sortir des discours prérédigés, des orientations prédéfinies par la seule direction. Comme dans le célèbre appel de Thorez en 1931 dans un parti en difficulté « il faut que les bouches s'ouvrent » :

« on cherche ainsi à atténuer les couleurs sombres du tableau et à affaiblir par conséquent , la rigueur et l'efficacité d'une autocritique sincère et salutaire ». … « il n'est pas possible de se prévaloir de quelques menus résultats, voire même de quelques petits succès, pour se dissimuler à soi-même, et dissimuler au Parti, la persistance des graves faiblesses de notre mouvement et même sa régression (…) »

Oui, il nous faut un grand moment de réflexion collective des communistes à partir des faits, à partir d'un bilan détaillé de l'activité du parti ces dernières années, ouvrant une analyse marxiste renouvelée des contradictions dans la mondialisation et le capital, des conditions de l'unité populaire, de la perspective d'une autre société, le socialisme, et donc du bilan des expériences socialistes passées et encours.

Oui, que les bouches s'ouvrent !

Pour un bilan stratégique et une vraie base commune

je suis d'accord avec la manière dont paul prend la question du congrès, sa proposition d'une base commune et l'insistance sur un bilan. l'idéal serait que nous arrivions à coincider avec la réalité du parti à savoir que nos positions sur ces questions sont majoritaires, comme la nécessité de mettre au centre du Congrès le parti et son rapport reconstruit à la lutte des classes. Au titre du bilan, il est clair que le Congrès de Martigues a tout fait pour placer le parti loi de ces lieux de la lutte des classes, en particulier les cellules d'entreprises.