PCF : Jean-Pierre Tricaud donne son point de vue - commentaires PCF : Jean-Pierre Tricaud donne son point de vue 2016-01-20T22:47:57Z http://lepcf.fr/PCF-Jean-Pierre-Tricaud-donne-son-poit-de-vue#comment1574 2016-01-20T22:47:57Z <p>Il faut sans doute prendre exemple sur le petit Poucet, reconstituer caillou après caillou le chemin parcouru du marxisme-léninisme au révisionnisme dans l'histoire du PCF, si nous voulons retrouver notre chemin.</p> <p>L'aventure du communisme français n'est pas si dramatique, d'autres partis ont payé des dérives droitières ou gauchistes par des dizaines de milliers de morts.<br class="autobr" /> A l'inverse une ligne juste, liant avec bonheur l'objectif de la révolution prolétarienne avec tous nos combats quotidiens, aboutit tôt ou tard.<br class="autobr" /> On ne peut pas encore prévoir la forme que prendra la reconstruction du PCF, de l'extérieur, de l'intérieur ou des deux à la fois, mais à coup sûr d'abord par la progression de l'unité de pensée des marxistes-léninistes, l'autocritique de nos erreurs passées, l'élaboration d'une stratégie révolutionnaire adaptée à notre société. Dans un premier temps c'est la politique communiste qui définit l'organisation et non l'inverse. <br class="autobr" /> Le fait est que notre unité a déjà progressé. Le capitalisme comme l'impérialisme n'y sont pas étrangers. En ôtant les oripeaux du <i>capitalisme social</i> et de l'<i>ingérence humanitaire</i>, ils nous fournissent les combattants et les armes idéologiques de leur propre destruction.</p> <p>Je reprends un courrier récemment envoyé à des camarades :</p> <blockquote class="spip"> <p>[...] L'acharnement particulier de la bourgeoisie à briser l'avant-garde de la classe ouvrière [à Air France, Goodyear, Ford..] nous rappelle ce que Marx écrivait dans le Manifeste du Parti Communiste <i>« De toutes les classes qui, à l'heure présente, s'opposent à la bourgeoisie, le prolétariat seul est une classe vraiment révolutionnaire. Les autres classes périclitent et périssent avec la grande industrie ; le prolétariat, au contraire, en est le produit le plus authentique. »</i></p> <p>Nous en constatons tous les jours les effets lorsque la petite-bourgeoisie radicale, privée de la direction idéologique du prolétariat et de son parti, se pose en maître à penser, dépoussière les vieux fantômes d'une nouvelle constitution, s'époumone sur les cendres des idéaux de 1789, oppose la charité au racisme faute d'internationalisme prolétarien, et le fascisme d'état au terrorisme faute d'unir les masses contre les instigateurs de la fascisation et des aventures militaires, croit trouver la liberté dans l'anticommunisme et la paix dans une « laïcité » colonialiste, chantant à plein poumons avec ses propres oppresseurs la gloire de la police et de l'armée du capital, pour finalement s'acoquiner avec Cohn Bendit et le « Karl Marx du 21e siècle » Piketty !</p> <p>Voilà que la production mondialisée est de nouveau étouffée par l'appauvrissement des peuples, alors que l'accumulation du capital se concentre dans les mains d'un centième de l'humanité, et les marchés boursiers tremblent comme des billets verts à la moindre rumeur. <br class="autobr" /> La propriété privée des moyens de production risque encore une fois de conduire à la destruction des biens et des vies à grande échelle. Le vieux monde capitaliste n'en finit plus de trépasser.</p> <p>Le capitalisme nous démontre par lui-même qu'il faut impérativement un parti communiste, c'est-à-dire un parti révolutionnaire, pour le renverser. <br class="autobr" /> [...]<br class="autobr" /> « <i> Il n'y a d'invincible que ce qui naît et se développe »</i> disait Staline. La révolution peut connaître des vicissitudes et des restaurations temporaires, mais dans le fond le socialisme doit succéder au capitalisme. La vague du capitalisme <i>triomphant et éternel</i> passe comme il se doit et celle qui l'engloutit frémit déjà sous nos pieds.</p> </blockquote>