Une contribution de notre camarade Joël Yan - commentaires Une contribution de notre camarade Joël Yan 2016-02-03T10:33:11Z http://lepcf.fr/Une-contribution-de-notre-camarade-Joel-Yan#comment1601 2016-02-03T10:33:11Z <p>D'accord avec toi, il s'agissait pour moi de lier des éléments que l'on peut mettre en avant dans notre effort de propagande et de réorganisation du PCF, pour mobiliser le plus grand nombre d'entre nous sur des idées qui nous sont familières parce qu'elles font partie de notre imaginaire national, souvent de notre éducation et surtout de notre Histoire populaire. La République fut un effort immense sans cesse contrarié, déformé et détruit sous les dictatures napoléoniennes, en 1940, et ses évolution bonnes ou mauvaises, non linéaires furent et font toujours l'objet d'une lutte des classes impitoyable remporté par la Bourgeoisie.<br class="autobr" /> Je parle de République Sociale celle de la Commune et de la Libération de 1945 avec l'action du CNR, de mai 68 sur le terrain de l'entreprise et de quelques libertés civiles ou sociétales arrachées, comme références de luttes pour nous qui n'est autre pour moi que le Socialisme comme étape qui reste à conquérir.<br class="autobr" /> L'historien marxiste britannique E. Hobsbawn l'écrivait : les Nationalisations en France furent des ilots de socialisme en Europe.</p> Une contribution de notre camarade Joël Yan 2016-01-21T12:23:45Z http://lepcf.fr/Une-contribution-de-notre-camarade-Joel-Yan#comment1576 2016-01-21T12:23:45Z <p>Bien d'accord avec toi sur l'électoralisme, mais la notion de République doit être reconsidérée en mettant en relief son caractère de classe, sinon le socialisme n'a aucun sens.</p> <p>L'état capitaliste ne peut pas, par la vertu de valeurs républicaines, faire autre chose que défendre les capitalistes contre le peuple, parce qu'il protège la propriété privée des moyens de production et que, passée la porte de l'usine, l'ouvrier doit se plier au règlement intérieur et produire le maximum de plus value. <br class="autobr" /> Il n'y a pas d'égalité des citoyens dans une société de classe : pas de République au-dessus des classes ni d'état juste, pas de protection du faible contre le fort non plus. Ce qui vaut peut être pour tel ou tel fait divers mais pas pour la généralité.<br class="autobr" /> Il faut rejeter les catégories abstraites et vides de sens de la philosophie bourgeoise, selon lesquelles la Démocratie est capitaliste et la Dictature socialiste. <br class="autobr" /> C'est au nom de ces catégories que l'objectif du socialisme a été abandonné au 19e congrès. Notre conception du monde est matérialiste et dialectique c'est-à-dire que dans la société de classe, démocratie et dictature coexistent et ont une empreinte de classe.</p> <p>L'état capitaliste applique la dictature de la classe dominante contre l'immense majorité et tolère certaines formes de démocratie qui ne le mettent pas en danger.<br class="autobr" /> L'état socialiste défend les valeurs républicaines socialistes, la justice de classe de l'immense majorité, et protège le peuple devenu fort et dominant contre la bourgeoisie devenue faible et dominée. Cet état ne pratique pas non plus l'égalité ni la justice absolue, mais il est au service du plus grand nombre.<br class="autobr" /> Il est forcément dictatorial lui-aussi, mais c'est la dictature de l'immense majorité. Sinon comment pourrait-on nationaliser sans indemnisation, ce qui constitue une dictature absolument insupportable pour les capitalistes ?</p> <p>Dans tous les cas l'Etat est nécessairement une machine d'oppression de la classe dominante contre la classe dominée, et ceci jusqu'à la disparition des classes, l'extinction de l'Etat et le communisme.</p>