Leçon de stratégie politique à l’usage de ceux qui veulent changer le monde - commentaires Leçon de stratégie politique à l'usage de ceux qui veulent changer le monde 2014-12-26T11:20:24Z http://lepcf.fr/Lecon-de-strategie-politique-a-l#comment1370 2014-12-26T11:20:24Z <p>certes, j'ai bien sûr hésité d'ailleurs et commenté en introduction compte tenu de ce que représente Podemos, mais si on en reste au texte, es-tu sûr que personne parmi ceux qui affirment vouloir construire un parti communiste, ne soit concerné par cette critique d'un discours éloigné de la vie concrète ? Il se cache derrière pour lui bien sûr, une forme de populisme faite pour faire accepter le réformisme... mais je l'ai lu aussi comme un message de vérité à ses étudiants plein d'idéalisme sur leur engagement...</p> <p>rien ne se fera sans l'intervention populaire, et elle ne se construit pas de l'extérieur... la question vaut pour nous, non ?</p> Leçon de stratégie politique à l'usage de ceux qui veulent changer le monde 2014-12-21T17:07:58Z http://lepcf.fr/Lecon-de-strategie-politique-a-l#comment1369 2014-12-21T17:07:58Z <p>Franchement, je ne pense pas que cet individu et son texte soient l'exemple à mettre en avant. Connaissant sa démarche et son "programme" politique (voir <a href="http://lepcf.fr/Ils-disent-Venezuela-on-dit-Suede" rel='nofollow'>ici</a> et <a href="http://lepcf.fr/Non-le-possibilisme-mediatique-ni" rel='nofollow'>ici</a>), cet individu est l'exemple même de l'opportuniste qui nous dit de mettre sous la table toutes nos convictions pour mieux tromper les gens ; mais est-ce que ce serait pour mieux ressortir ces convictions une fois parvenu au pouvoir ? Si oui, ce serait extrêmement malhonnête et suicidaire ! Sinon, comme je le pense pour lui et son "programme", cela s'appelle de la politique politicienne. Sa devise actuelle est plutôt du genre : « peu importe ce que l'on dit, et peu importe ce que l'on promet, l'important est d'arriver au pouvoir ». Compte tenu de ma pourtant bien petite expérience de communiste, j'en ai entendu des qui, en aparté, nous ont sorti des citations de Marx et de Lénine, plus révolutionnaires qu'eux, il n'y avait pas, et qui, dans la réalité se sont pliés aux exigences du réformisme et en fin de compte, du capitalisme (sans doute parce qu'ils payaient mieux ?). Ce genre de personnage et ses théories fumeuses sont à combattre et à bannir de notre démarche. D'ailleurs, comme toujours, dans ce genre de mouvement, il faut se poser la question "Podemos et les trotskistes, quels rapports ?".</p> <p>Et franchement, dans notre histoire, où a-t-on vu que, pour développer son influence, le PCF avait adopté ce que ce triste sire préconise ? Le PCF, dans son histoire, a toujours (au moins jusqu'au milieu de l'ère Marchais) tenu bon sur l'existence indispensable d'un parti communiste qui savait dire ses convictions politiques, tout en développant les luttes, la solidarité, sur des thèmes rassembleurs unificateurs, faits pour gagner, par l'intermédiaire d'un syndicat ou d'une association. Et c'est comme cela qu'il a patiemment gagné son implantation. C'est toute la différence entre une bataille basée sur des convictions, celle que les communistes devraient livrer, et l'ersatz que propose Iglésias (un nom comme ça, ça ne s'invente pas), à savoir l'opportunisme de la séduction au service d'intérêts personnels. Ce que cet anticommuniste préconise, c'est une formule miracle pour arriver au pouvoir en deux-trois ans (Podemos n'a pas encore un an !), en surfant sur le mécontentement des travailleurs, sans s'emmerder à développer un parti révolutionnaire qui pourrait éventuellement montrer du doigt les revirements de tous ces arrivistes, une fois assis dans les fauteuils du pouvoir. C'est du Syrisa pur sucre. D'ailleurs, il semble que certains s'endorment tous les soirs en rêvant d'un tel avenir pour le Front de gauche…</p>