Les « affaires » Léonarda et Lampedusa : de l’émotion médiatisée à l’analyse rationnelle - commentaires Les « affaires » Léonarda et Lampedusa : de l'émotion médiatisée à l'analyse rationnelle 2013-11-25T20:15:33Z http://lepcf.fr/LES-AFFAIRES-LEONARDA-ET-LAMPEDUSA#comment1110 2013-11-25T20:15:33Z <p>Deux remarques. Entièrement d'accord avec cet article et avec les points 1 et 2. D'accord aussi avec le 3, tout en remarquant que toute atteinte doit aussi englober celles qui ne se réclament pas forcément du neolibéralisme. <br class="autobr" /> Dans le point 4, si on suit le raisonnement, on doit être d'accord avec les charters de Sarko. Il y a une confusion entre les mouvements de capitaux, dont l'absolue libération est l'objectif principal de l'UE, et celui des hommes. Ce dernier est organisé et provoqué par la nature même - inégalitaire- de l'UE, qui met en concurrence les hommes : on libère les mouvements de capitaux au maximum, mais les mouvements humains, qui pourraient contrecarrer l'objectif du libéralisme (investir là où la main-d'oeuvre est moins chère) dans la mesure où les populations plus exploitées viendraient vivre et travailler là où les salaires sont supérieurs, sont entravés, organisés : on chasse des immigrants, ou bien on s'arrange pour qu'ils viennent en continuant à toucher des bas salaires. Doit-on chasser ces immigrants, ou bien plutôt dénoncer les politiques qui provoquent leur migration (dont les guerres impérialistes) et impulser des politiques internationales gouvernementales de soutien au développement des pays d'origine des migrants ? Il n'est pas heureux de taxer les adversaires des charters sarkoziens de naïfs "libertaires" ou d'hypocrites. Les hypocrites sont ceux qui malgré leur langage populiste participent aux politiques économiques et géo-politiques qui conduisent à enfoncer encore plus les pays d'où viendront inéluctablement les migrations. Ils sont au pouvoir.</p>