Affirmer le rôle de la Nation, contre la Mondialisation capitaliste - Fiche n°1 - commentaires Affirmer le rôle de la Nation, contre la Mondialisation capitaliste - Fiche n°1 2014-09-10T19:54:03Z http://lepcf.fr/Affirmer-le-role-de-la-Nation#comment1319 2014-09-10T19:54:03Z <p>Après la Libération les gouvernements socialistes ont réprimé plusieurs fois la classe ouvrière dans le sang. Si des revendications ont été satisfaites ce n'est pas grâce à Guy Mollet, alors ministre d'état et chef de la SFIO.<br class="autobr" /> La lutte de classe du Parti Communiste et de la CGT sous Guy Mollet, et ce qu'elle est devenue aujourd'hui, n'est-ce pas cela <i>« qui bloque »</i> ?<br class="autobr" /> La ligne révisionniste et la stratégie électoraliste ont émoussé la lutte de classe.<br class="autobr" /> Mais aussi la spoliation des pays du tiers monde et l'élévation du niveau de vie des classes moyennes dans les pays riches, le transfert de production dans les pays à bas salaires, la répartition mondiale inégale des productions à haute valeur ajoutée et à faible valeur ajoutée.</p> <p>La mondialisation se matérialise et se développe inexorablement dans le cadre de l'impérialisme sous la domination américaine. Ce sont les contradictions de l'impérialisme qui la transformeront.<br class="autobr" /> Par exemple le développement des pays émergents et du Tiers monde en mettant fin à l'hégémonie US.</p> <p>La contradiction mondialisation/ nation pourra se résoudre dans un monde socialiste.<br class="autobr" /> Dans l'immédiat cette contradiction se résout dans la lutte contre la superpuissance US, par exemple en retirant la France de l'OTAN.<br class="autobr" /> Mais aussi dans l'opposition formelle à la domination impérialiste de notre pays puisqu' <i>un peuple qui en opprime un autre ne saurait être un peuple libre</i>.</p> Affirmer le rôle de la Nation, contre la Mondialisation capitaliste - Fiche n°1 2014-01-21T02:27:13Z http://lepcf.fr/Affirmer-le-role-de-la-Nation#comment1173 2014-01-21T02:27:13Z <p>.</p> <p>Quelques éléments d'analyse intéressants, certes, mais aussi quelques affirmations plutôt étranges… :<br class="autobr" /> « Je voudrais d'abord mettre en lumière le fait suivant. La mondialisation n'est pas la mondialisation capitaliste. La Chine, par exemple, est si grande que son économie est nécessairement mondialisée. Mais le fait qu'elle soit mondialisée, que la moindre de ses actions influence le monde entier, qu'elle soit tenue d'avoir des relations économiques avec les pays du monde entier, que ce soit pour acheter ou pour vendre, ne signifie pas qu'elle obéisse aux lois et aux contraintes de la mondialisation capitaliste. Qu'est-ce donc que la mondialisation capitaliste ? »</p> <p>En quoi l'ouverture du marché chinois, dès les années 70 notamment, avec les accords Kissinger-Mao et Nixon-Mao, aurait pu échapper à ces « contraintes » ? N'était-elle pas plutôt l'élément essentiel de ce nouveau développement de l'impérialisme ? Lénine n'avait peut-être pas tout prévu, mais il savait distinguer, parmi les économistes de son temps, ceux qui avaient le sens de la prospective : voici un extrait d'un article paru sur Tribune Marxiste-Léniniste,<br class="autobr" /> <a href="http://tribunemlreypa.wordpress.com/2013/11/30/40/" class="spip_url spip_out auto" rel="nofollow external">http://tribunemlreypa.wordpress.com/2013/11/30/40/</a></p> <p> « En ouvrant son marché à la finance internationale et à l'invasion des capitaux étrangers, la Chine maoïste a obtenu pratiquement, en grande partie, ce résultat étrangement prévu par Lénine sur les conséquences relatives de l'évolution impérialiste en Chine et en Europe, dans son magistral ouvrage sur « L'impérialisme, stade suprême du capitalisme » : décrivant les effets et conséquences de la circulation mondiale des capitaux, caractéristique de l'économie impérialiste, il cite et reprend en partie à son compte une vision prospective de l'économiste social-libéral britannique Hobson :</p> <p>« La perspective du partage de la Chine provoque chez Hobson l'appréciation économique que voici : "Une grande partie de l'Europe occidentale pourrait alors prendre l'apparence et le caractère qu'ont maintenant certaines parties des pays qui la composent : le Sud de l'Angleterre, la Riviera, les régions d'Italie et de Suisse les plus fréquentées des touristes et peuplées de gens riches – à savoir : de petits groupes de riches aristocrates recevant des dividendes et des pensions du lointain Orient, avec un groupe un peu plus nombreux d'employés professionnels et de commerçants et un nombre plus important de domestiques et d'ouvriers occupés dans les transports et dans l'industrie travaillant à la finition des produits manufacturés. Quant aux principales branches d'industrie, elles disparaîtraient, et la grande masse des produits alimentaires et semi-ouvrés affluerait d'Asie et d'Afrique comme un tribut."<br class="autobr" /> "Telles sont les possibilités que nous offre une plus large alliance des Etats d'Occident, une fédération européenne des grandes puissances : loin de faire avancer la civilisation universelle, elle pourrait signifier un immense danger de parasitisme occidental aboutissant à constituer un groupe à part de nations industrielles avancées, dont les classes supérieures recevraient un énorme tribut de l'Asie et de l'Afrique et entretiendraient, à l'aide de ce tribut, de grandes masses domestiquées d'employés et de serviteurs, non plus occupées à produire en grandes quantités des produits agricoles et industriels, mais rendant des services privés ou accomplissant, sous le contrôle de la nouvelle aristocratie financière, des travaux industriels de second ordre. Que ceux qui sont prêts à tourner le dos à cette théorie" (il aurait fallu dire : à cette perspective) "comme ne méritant pas d'être examinée, méditent sur les conditions économiques et sociales des régions de l'Angleterre méridionale actuelle, qui en sont déjà arrivées à cette situation. Qu'ils réfléchissent à l'extension considérable que pourrait prendre ce système si la Chine était soumise au contrôle économique de semblables groupes de financiers, de "placeurs de capitaux" (les rentiers), de leurs fonctionnaires politiques et de leurs employés de commerce et d'industrie, qui drainent les profits du plus grand réservoir potentiel que le monde ait jamais connu, afin de les consommer en Europe. Certes, la situation est trop complexe et le jeu des forces mondiales trop difficile à escompter pour que ladite ou quelque autre prévision de l'avenir dans une seule direction puisse être considérée comme la plus probable.<br class="autobr" /> Mais les influences qui régissent à l'heure actuelle l'impérialisme de l'Europe occidentale s'orientent dans cette direction, et si elles ne rencontrent pas de résistance, si elles ne sont pas détournées d'un autre côté, c'est dans ce sens qu'elles joueront. "<br class="autobr" /> L'auteur a parfaitement raison : si les forces de l'impérialisme ne rencontraient pas de résistance, elles aboutiraient précisément à ce résultat. La signification des "Etats-Unis d'Europe" dans la situation actuelle, impérialiste, a été ici très justement caractérisée. »</p> <p> Lorsque Lénine écrit ces lignes, en 1916, les forces de la révolution prolétarienne bolchévique sont encore en train de s'amasser, prêtes à surgir de la désillusion sanglante de la « Grande Guerre », les pays européens cités apparaissent encore comme puissances impérialistes dominantes, en pleine boucherie mondiale, et les USA ne sont pas encore apparus comme nouvelle super puissance au poids politique et économique décisif, ce qu'ils feront l'année suivante sur le front français, repoussant la contre-offensive allemande au moment de l'effondrement de la Russie tsariste, à l'est.<br class="autobr" /> Il serait donc tout à fait dogmatique de plaquer trop littéralement cette vision prospective sur notre situation actuelle, mais on ne peut qu'être saisis par le fait que cet extrait pourrait pratiquement être inséré dans une chronique économique contemporaine sans qu'on s'aperçoive de prime abord qu'il date bientôt d'un siècle…<br class="autobr" /> Et ce phénomène étonnant est le résultat de la politique de collaboration de classe des maoïstes avec l'impérialisme US, prétendument justifiée, par la « théorie des trois mondes », au nom du « marxisme-léninisme » ! Et après avoir puissamment et délibérément contribué à détruire précisément l'œuvre de Lénine et du prolétariat russe : l'Union Soviétique… »</p> <p>Cela nous amène donc également à relativiser une autre affirmation du camarade Delaunay :<br class="autobr" /> « A l'ombre de la faillite du socialisme de type soviétique, l'impérialisme américain est devenu la clé de voûte renforcée non seulement politique, mais économique et culturelle de la mondialisation capitaliste. »<br class="autobr" /> Parler de « faillite du socialisme de type soviétique », pour un communiste, c'est également plutôt étrange : si l'économie soviétique stagnait à cause de la mauvaise gestion de Gorbatchev, notamment, elle était encore loin du krach capitaliste qui a suivi… <br class="autobr" /> (la part de la Russie en pourcentage du PIB mondial passe de 5,8 à 2,5 en 10 ans, entre 1989 et 1999 !!)<br class="autobr" /> Luniterre.</p> Affirmer le rôle de la Nation, contre la Mondialisation capitaliste 2013-07-27T04:13:12Z http://lepcf.fr/Affirmer-le-role-de-la-Nation#comment1022 2013-07-27T04:13:12Z <p>Je trouve enfin la mise à jour de la réflexion sur la transition entre le CME, qui fut la doctrine du PCF en économie, à laquelle Jean-Claude Delaunnay a travaillé lorsqu'il était à Eco et Po, et la situation actuelle jamais nommée ou nommée avec les concepts de l'économie bourgeoise, la "mondialisation" étant le terme le plus employé. Mais sans analyse dialectique comme ici, les crises financières étant les seules qui apparaissent et qu'on nomme alors "crises systémiques".</p> <p>Ainsi nous sommes au stade du "Capitalisme Monopoliste Financiarisé Mondialisé". <br class="autobr" /> C'est une description très complète qui nous est donnée des contradictions à l'œuvre, qui sont susceptibles de pousser le Capitalisme à sa disparition, avec le cadre bien dessiné : 1/ du maintien de la Nation comme type d'organisation le moins favorable aux capitalistes 2/ et de la description du Chef d'Orchestre qu'on ne critique quasiment plus à "gauche" (quand on ne s'en inspire pas) : l'impérialisme américain.</p> <p>Une telle analyse est susceptible de nous guider dans l'action politique de lutte contre le capitalisme, avec en priorité la sortie de l'UE et de l'euro mais pas que...</p> <p>Ce texte n'est que la première fiche, j'attends avec impatience les 3 suivantes.</p>