Quand la mauvaise foi remplace l’économie : le PCF et le mythe de “l’autre euro” - commentaires Quand la mauvaise foi remplace l'économie : le PCF et le mythe de “l'autre euro” 2013-06-20T11:16:41Z http://lepcf.fr/Quand-la-mauvaise-foi-remplace-l#comment969 2013-06-20T11:16:41Z <p>L'article des économistes PCF est aussi apparu dans l'Huma du 13 juin. La publication a été faite peu de temps après les propositions d'Oskar Lafontaine sur la sortie de l'euro<br class="autobr" /> (<a href="http://russeurope.hypotheses.org/1198" class="spip_url spip_out auto" rel="nofollow external">http://russeurope.hypotheses.org/1198</a>), et ce débat est toujours en cours. <br class="autobr" /> Grace à la contribution de Jacques Sapir j'ai trouvé de bons arguments pour répondre à cet article dans l'Huma. Suite au passage sur l'Allemagne - qu'elle profiterait d'une<br class="autobr" /> sortie de l'euro - on m'a reproché que Lafontaine aurait fait ses propositions de sortie de l'euro pour faire profiter l'Allemagne - parce qu'il est allemand.<br class="autobr" /> C'est comme ca que de telles affirmations peuvent arriver dans les opinions.<br class="autobr" /> De toute facon - un grand merci à Jacques Sapir pour ses analyses économiques claires, objectives et sans polémiques, y compris sur l'Allemagne. Je pense qu'un des devoirs les plus<br class="autobr" /> importants pour un communiste est d'eviter la montée des hostilités entre les peuples.</p> Quand la mauvaise foi remplace l'économie : le PCF et le mythe de “l'autre euro” 2013-06-18T14:44:15Z http://lepcf.fr/Quand-la-mauvaise-foi-remplace-l#comment966 2013-06-18T14:44:15Z <p>Bien évidemment. Sapir n'est ni marxiste, ni communiste. La lutte de classes, ce n'est pas son angle d'analyse. Mais, étrangement, les "économistes" du PCF non plus. Il suffirait de réformer la BCE, et tout irait bien dans le meilleur des mondes (capitaliste).</p> Quand la mauvaise foi remplace l'économie : le PCF et le mythe de “l'autre euro” 2013-06-18T06:58:16Z http://lepcf.fr/Quand-la-mauvaise-foi-remplace-l#comment965 2013-06-18T06:58:16Z <p>Sur le site FV le PCF, il est demandé de réaliser enfin un débat sérieux sur l'Union européenne. Un débat sérieux, cela devrait, selon moi, aider à dépasser l'état actuel des "pour" et des "contre". A un moment donner, il faut lutter autrement que par débats entre intellectuels interposés. Comment clarifier les positions respectives tout en faisant en sorte que le débat ne reste pas chez les intellectuels ou les gens motivés par ces discussions ? Deux clarifications s'imposent, selon moi. La première est la réponse à la question : France toute seule ou France dans un ensemble plus vaste ? Un débat sérieux suppose de réintroduire clairement l'échelon national dans la discussion, ce que ne font pas les auteurs de l'article critiqué. C'est absurde. La nation est encore une réalité tangible et opérationnelle. Ce qui détient une parole dans le monde contemporain, ce sont les grandes nations. mais les petites n'en existent pas moins. Ce que l'on observe, cependant, ce sont des regroupements. Les forces productives se développent et ce processus appelle à des regroupements sur des bases choisies, mettant en lumière le rôle des idées, des cultures, des niveaux de productivité. La deuxième clarification doit porter selon moi, sur traits de ce regroupement. Cela dit, en restant si je peuis dire dans mon propre camp, sans essayer de dialoguer avec la partie adverse, , je ressens trois exigences majeures concernant la sortie de l'euro : 1) quel est le coût d'y rester ? 2) si l'on réussit à en sortir (et pour contribuer à en sortir), quels sont les pare-feux dont il convient d'anticiper la mise en place ? 3) quelle Europe faut-il proposer contre l'Union européenne actuelle ?</p> Quand la mauvaise foi remplace l'économie : le PCF et le mythe de “l'autre euro” 2013-06-18T06:23:41Z http://lepcf.fr/Quand-la-mauvaise-foi-remplace-l#comment964 2013-06-18T06:23:41Z <p>Je vais indiquer, dans ce commentaire, les questions qui me sont venues en tête en lisant l'article critiqué par Sapir. Ensuite, dans un autre commentaire, j'essaierai de dégager une conclusion pratique. 1) La première question a trait aux coûts de sortie de l'euro. C'est une question légitime sur laquelle insistent les auteurs de la S. E. du PCF. Je laisse de côté les critiques formulées par Sapir à ce propos. Mais puisqu'il est fait mention par ces auteurs du coût de la sortie de l'euro, ne devraient-ils pas se demander aussi quel est le coût du maintien dans l'euro ? 2) En lisant leur papier, j'ai eu le sentiment d'un texte technique, non dialectique. Supposons que la France sorte de l'euro (hypothèse d'école pour le moment), quel en sera l'effet sur l'euro lui-même ? A mon avis, l'euro serait blessé à mort. Cela devrait entraîner une dévalorisation des dettes libellées en euros. 3) C'est d'ailleurs ce que semblent croire les auteurs car ils disent que la sortie de l'euro renforcerait le dollar US. En effet, les détenteurs d'actifs libellés en euros devraient se précipiter sur une monnaie jugée plus fiable. ils devraient acheter du dollar, lequel serait apprécié, ce qui donnerait encore plus de marge à la Banque Fédérale pour émettre des USD. Mais en réalité, ce qui fait la force du $, ce n'est pas la sortie de l'euro (ceci ne serait qu'un épiphénomène). C'est tout le système de la MONDIALISATION CAPITALISTE. Il faut mettre fin à la libre circulation des capitaux financiers. Je ne crois pas que les auteurs soient contre la mise en cause de ce processus. Mais ils ne disent rien à ce propos et se contentent d'évoquer le projet fumeux de monnaie mondiale, qui sans doute, un jour, sera effectif, de la même façon qu'un jour sera, je l'espère effectif, le principe selon lequel "nous sommes tous frères". 4) Les auteurs disent tout ce que l'on pourrait faire, selon eux, avec un euro démocratique. Mais comment atteindre un tel euro ? Je crois pour ma part, que la lutte européenne pour la démocratisation de l'euro est illusoire. Je crois en revanche que la lutte nationale pour la sortie de l'euro est possible. 5) Maintenant plaçons nous dans l'hypothèse heureuse retenue par les auteurs ; Je suis surpris par leur propos. Ils s'en remettent à la politique monétaire et de vagues principes de solidarité pour définir la politique économique de l'Europe. ils devraient être plus précis, dans la suite de leur raisonnement, sur le territoire de l'Europe, sur le principe de son extension (l'Europe est-elle un marché infiniment extensible ?), sur l'Etat européen, sur sa politique économique et donc sur sa fiscalité, comme sur les nouveaux rapports à établir entre les nations concernées et une Europe démocratique et socialiste.</p> Quand la mauvaise foi remplace l'économie : le PCF et le mythe de “l'autre euro” 2013-06-17T12:42:39Z http://lepcf.fr/Quand-la-mauvaise-foi-remplace-l#comment962 2013-06-17T12:42:39Z <p>Qu'il s'agisse de la sortie ou d'une dévaluation de l'Euro, la seule question qui se pose est d'en connaître les conséquences pour les masses populaires, ce que n'abordent ni les uns ni les autres. Et c'est cela le plus grave.<br class="autobr" /> Affirmer que <i>l'élasticité-prix</i> serait très favorable à <i>nos</i> exportations - qui ne sont pas les nôtres mais celles des entreprises exportatrices, soit dit en passant - ne règle pas le problème de la cherté de la vie pour le peuple.<br class="autobr" /> Il est commode de calculer que ceci ou cela serait très bénéfique <i>pour la France</i>...laquelle ?!!<br class="autobr" /> Affirmer que cette dévaluation serait compensée par une hausse des salaires relève aussi de l'incantation ou de la démagogie ordinaire.</p> <p>Actuellement la guerre internationale des monnaies est une guerre entre monopoles impérialistes, et nous en sommes les fantassins.<br class="autobr" /> Tous les économistes bourgeois sont en train de plancher sur les plans de bataille en se demandant comment éviter des émeutes. Le comble pour des communistes serait de mettre la fleur au fusil en criant que la dévaluation vaut mieux que la rigueur budgétaire.</p>