Lyon : coup de force du PCF contre le MJCF - commentaires Lyon : coup de force du PCF contre le MJCF 2013-05-28T21:49:23Z http://lepcf.fr/Lyon-coup-de-force-du-PCF-contre#comment932 2013-05-28T21:49:23Z <p>ça me rappelle la reprise en main des JC dans les années 59-60 ; la mise à l'écart de Krivine, remplacé par Guy Hermier.<br class="autobr" /> Toujours cette volonté de faire penser les gens en fonction de la hiérarchie ; la hiérarchie tue la démocratie. Partout, tout le temps !<br class="autobr" /> Dans les Vosges, ou à proximité, une fédé du PCF s'est trouvée également remplacée par des gens aux ordres de l'équipe dirigeante à fabien.<br class="autobr" /> Ca ne s'arrange pas, dans le PCF ; au moins, à l'époque, on apprenait le marxisme et on luttait dans les entreprises. Aujourd'hui, rien de rien, l'encéphalogramme plat ! Le ronronnement d'autosatisfaction ; si ça va mal pour nous, c'est la faute des autres !<br class="autobr" /> noel collet, annecy</p> Lyon : coup de force du PCF contre le MJCF 2013-05-27T15:58:39Z http://lepcf.fr/Lyon-coup-de-force-du-PCF-contre#comment929 2013-05-27T15:58:39Z <p>1)<br class="autobr" /> Permettez-moi d'ajouté quelques réflexions personnelles. S'ils semblent trop pédants, veuillez m'excuser, c'est à cause du manque en français ou des expériences amères.</p> <p>Cette procédure me fait repenser à la chute des SED (Parti socialiste unifié d'Allemagne) en 1989, où sont apparus des visages étrangers dans les réunions électorales – pour se faire élire. Le concept est surement élaboré dans quelques usines à concept de la « démocratie » et n'a rien à voir avec le centralisme démocratique. Son non-disponibilité prépare le chemin pour une chute à volonté par quelques cadres ambitionnées et surtout antimarxistes. Deuxième condition est une situation peu claire et le manque des personnalités fermes.</p> <p>Le même concept avait vraisemblablement été préparé plus récemment au sein du DKP avec la fondation des nouveaux groupes de la jeunesse, comme p.ex. le JMGS (Jeune groupe marxiste de la Sarre), qui s'oppose au marxisme scientifique et reproche aux marxiste de ne vouloir pas faire un vrai politique d'alliance. Or, c'est traditionnellement le SDAJ (Jeunesse socialiste ouvrière allemand) qui est proche du DKP marxiste. Si des forces révisionnistes essayent de couper les liens entre un parti et leur organisation successeur de la jeunesse plutôt marxiste, ils se serviront plus au moins des moyens sous le prétexte de la démocratie. Il me semble que les jeunes marxistes n'étaient pas encore bien préparés aux attaques de cette côté « démocratique ».</p> <p>Ce qui concerne le SDAJ : les camarades expérimentés du DKP sont arrivé à repousser les essais d'écartement des jeunes marxistes, et les communistes bavarois ont même envoyé deux jeunes aux congrès du parti. (Je reviens dans un autre article sur ses résultats.)</p> <p>Certes, le rapport d'une organisation de la jeunesse communiste à un parti communiste soulève quelques questions. Mais il est une question fondamentale qu'une organisation de jeunesse reste indépendante – ce que ne veut pas dire sans aide. Je suis surprise d'entendre que ce n'est pas le cas pour les Jeunes communistes, en plus où la direction du PCF se veut voir plus démocratique que tous les pays du champ socialiste ensemble.</p> <p>2)<br class="autobr" /> Un autre point, la première phrase : « Pour tous ceux qui pensent que la reconstruction de l'unité des communistes est essentielle … ».<br class="autobr" /> Mais oui ! Or, reste d'abord à définir le mot « communiste ». Il y a quelques mois, quelqu'un a demandé de clarifier qu'est-ce que c'est, un communiste.</p> <p> Positif : beaucoup de partis ont gardé ce mot dans leur nom et surfent sur les vagues du communisme, ce qui veut dire qu'il n'est pas démodé. Beaucoup de gens le comprennent toujours comme l'expression d'une volonté de la justice, l'égalité sociale, de vivre en paix et en harmonie. Et quelques choses en plus.</p> <p>Négatif : « on » a fait que le mot a perdu son sens scientifique, il est devenu n'importe quel. C'est pourquoi que les marxistes-léninistes ajoutent, en Allemagne, à ce mot : « vrai » communistes etc. Ce n'est pas une solution, parlons donc des marxistes, là où la confusion est à craindre !</p> <p>Pour tous qui ont observé attentivement le dernier congrès du PCF, les conclusions sont évidentes – nous avons partiellement affaire à un parti socio-démocrate qui a pris la place des meilleures éléments (les gauches) du PS. On peut dire aussi que la politique des différents partis s'est glissait de gauche à droite. Nous l'observons dramatiquement chez les politiciens de la droite qui développent leurs prédilections pour l'extrême droite.</p> <p>Mais que se passe-t-il chez nous, les communistes ? Le PCF a (grosso modo) abandonné le marxisme-léninisme. Beaucoup de membres du parti ne l'ont pas remarqué, car les cours demandent des efforts parfois démesurés. Il est plus facile de laisser décider quelqu'un d'autre, » on n'a pas de temps », le travail… Les jeunes sont plus curieux, heureusement. Mais ils sont aussi plus concernés par les politiques d'austérités. Ils ne sont plus « radicales », non, ils ont appris d'utiliser les sciences pour savoir !</p> <p>On ne peut pas unir DANS UN PARTI les socio-démocrates et les marxistes, sans qu'il y ait à longue terme des disputes graves ou des soumissions.</p> <p>Revenons à l'exemple allemand, le parti Die Linke [la Gauche]. C'est souvent que l'on compare au Front de Gauche ou le Parti Gauche. Moi, je le compare avec le PCF. Pour qu'on se comprend bien : le PCF aujourd'hui, laissons à part l'Histoire et ses mérites. Des fois, ça fait mal.Pour agir, il faut penser avec la tête, pas avec le cœur.</p> <p>Au cours d'une histoire de trahison, d'une soi-disant démocratisation (d'autres parlent aussi d'une révolte), sous le prétexte d'améliorer la RDA, ce qu'il est devenu en fait la « réunification » sous les signes de l'impérialisme allemand, quelques « traître-camarades » ont travaillé pour la destruction du parti marxiste et sa transformation dans un parti socio-démocrate. Ce n'était surement pas la volonté du pouvoir ni christ- ni socio-démocrate, mais les millions de membres du SED représentaient un risque pour la sécurité de l'Etat. Il fallait les contrôler, les éliminer « démocratiquement ». Vue l'histoire de ce parti, leurs fractions larges de droite à gauche avec une plateforme communiste, leurs dirigeants qui louchent sur un poste et soit-il sous les ailes du SPD – rien qui n'est plus à détester.</p> <p>Mais : il existe avec ce Linke un large mouvement à gauche, des hommes et des femmes qui travaillent pour la paix, contre le militarisme, pour le socialisme, une société juste, pour les droits des immigrés et contre l'oligarchie de finance. En tant que marxiste, je ne peux pas être d'accord avec leurs visions de la transformation de la société dans le socialisme, leur anticommunisme et antimarxisme, ce que veut dire en clair qu'ils s'accommodent du fait qu'on puisse réformer la société actuelle sans l'expropriation des moyens de productions principaux.</p> <p>A propos la plateforme communiste : au début, il y avait quelques idées marxistes qui sont plonger dans le noir de l'oubli. Le rapport de force en faveur du socialisme « démocratique » ne permet pas un travail marxiste-léniniste.</p> <p>Mais je peux marcher avec eux pour quelques temps et pour quelques objectifs contre l'ennemi commun. La politique d'alliance et un principe fondamental d'un parti marxiste-léniniste. Peux-je mener l'attention sur l'histoire récente du Parti communiste vénézolan ? Décimé au cours d'une Histoire sanglante, le PCV s'est défendu d'être membre du Parti de Chavez – mais il soutient la révolution, à partir du premier jour. Sinon, il aurait détruit le front uni contre la réaction, aurait été responsable d'une scission au pays. N'oublions pas que Chavez, au début, n'était pas encore connu comme aujourd'hui. Son chemin n'était pas encore si clair. Il n'y a quand même pas vingt ans …</p> <p>Ce qui n'est pas à oublier : Dans les organisations socio-démocrates se trouvent toujours des antimarxistes et, en plus, il est plus facile d'intégrer les gens qui travaillent pour l'ennemi de classe, même pas délibérément. Des fois, il ne faut pas beaucoup pour faire marcher quelqu'un qui possède un caractère peu solidaire. Dans la Linke, il y a même des fractions qui se comprennent antiallemand, pro-sioniste etc. En effet, il s'agit des groupes qui travaillent pour la scission d'un mouvement progressiste. Tout un institut de Die Linke, bien payé de l'Etat, travaille pour la déformation de la science marxiste-léniniste (Rosa-Luxemburg-Stiftung).</p> <p>Et cela existe aussi, dans une forme semblable, au sein du PCF.</p> <p>Et pourtant, le Front de Gauche est momentanément pour le pouvoir bourgeois et impérialiste la seule force à craindre. Soyez sûr qu'il essaie tous pour apporter la scission dans les lignes du FG. La meilleure version serait de le faire sur la destruction des groupes marxistes – de faire d'une pierre deux coups, c.à.d. éliminer, écarter les marxistes et en même temps semer la zizanie entre les groupes du mouvement à l'intérieur du PCF et du FG, ce qui n'est pas à séparer ! Un marxiste aujourd'hui devrait défendre le FG. Je me demande, si quelques personnes dans quelques régions travaillent même volontairement au détriment du FG….</p> <p>Il faut se poser la vielle question des philosophes romains.</p> <p>Car – « l'engagement dans les actions, l'organisation, l'effort de formation, les batailles idéologiques est une autre histoire. »</p> <p>Définitivement aussi pour nous tous.</p>