Les dirigeants de Die Linke défendent l'Euro... contre Oskar Lafontaine ! - commentaires Les dirigeants de Die Linke défendent l'Euro... contre Oskar Lafontaine ! 2013-05-23T21:25:57Z http://lepcf.fr/les-dirigeants-de-Die-Linke#comment923 2013-05-23T21:25:57Z <p>Je ne peux que recommander de lire l'étude de Heiner Flassbeck.<br class="autobr" /> Il propose la sortie reglementé de l'euro pour les pays qui le veulent - mais par contre il refuse clairement l'union de transfer aussi bien que les états unis de l'Europe, le projet des sociaux-<br class="autobr" /> libéraux et des verts.<br class="autobr" /> "Sauver l'Europe" pour Flassbeck/Lafontaine c'est toujours capitaliste, mais graduellement différent du modèle actuel Merkozy, car il laisserait aux peuples leur souvéraineté économique et<br class="autobr" /> sociale. Je ne comprends pas pourquoi les camarades, qui réclament la souvérainete nationale, mettent de suite ce projet dans le même sac que tous les autres sur l'UE. Le modèle <br class="autobr" /> pourrait peut-être mieux leur préparer le chemin, et il pourrait aider à faire reculer l'extrème droite, car leur argument principal, la sortie de l'euro, serait neutralisé.<br class="autobr" /> Même si on n'est pas d'accord avec la stratégie de transformation, je ne comprends pas non plus pourquoi on traite Die Linke souvent avec un certain mépris. La camarade Gudrun a déjà évoqué des faits positifs, et ce sont quand-même eux qui ont fait l'analyse sur le capital allemand, une analyse qui me manque sur les autres bourgeoisies nationales et leur implication en Europe.<br class="autobr" /> En ce qui concerne le débat sur l'euro dans Die Linke - l'étude a été commandée par la fondation Rosa Luxembourg, et cela n'est pas possible sans l'accord des dirigeants du parti.<br class="autobr" /> Les dirigeants ont surtout dû se défendre contre les attaques de la presse bourgeoise à cause de ce projet.<br class="autobr" /> A la camarade Gudrun je recommande encore de lire le commentaire "Après l'euro" de Sevim Dagdelen, porte-parole des députés Die Linke au Bundestag, dans le journal Junge Welt<br class="autobr" /> du 18 mai.</p> Les dirigeants de Die Linke défendent l'Euro... contre Oskar Lafontaine ! 2013-05-23T09:29:32Z http://lepcf.fr/les-dirigeants-de-Die-Linke#comment921 2013-05-23T09:29:32Z <p>La lutte contre l'euro ou un peu plus ?</p> <p>Lafontaine est resté le vieux socio-démocrate qui n'a pas joué le jeu de Schröder – les guerres, Hartz IV et toute la paupérisation des ouvriers, des professeurs et beaucoup d'autres. La misère dans l'éducation (moins d'argent pour les écoles et les universités, plus pour les « élites) vient aussi de là.<br class="autobr" /> Bien sûr, il ne peut (et veut) pas se refaire, et avec sa compagne Sahra Wagenknecht, ils partagent surement les mêmes vues sur un capitalisme qu'on peut changer. De l'autre côté, on parle maintenant aussi en Allemagne d'une récession.</p> <p>Il y a quelques années, des gens prévoyants ont parlé que tout le spectre politique glisserait de gauche à droite. Lui, Lafontaine, est resté à sa place. Rien de surprenant qu'il parle maintenant contre l'euro – pour « sauver l'Europe ».</p> <p>Il n'est pas surprenant que Bisky et Gysi et quelques autres se sont acharnés sur Lafontaine et sur les autres gauches de la Linke. Ce sont des hommes de la droite de la gauche, la quelle se dispose à faire la cour au SPD (le 22 septembre auront lieu des élections pour le Bundestag). La droite de la gauche a déjà perdu les cœurs des gens, après quelques années au pouvoir dans des Länder [pays] différents, utilisé pour vendre les eaux communales, beaucoup d'appartements aux Fonds étrangers etc.</p> <p>« Or, cette position tranche radicalement avec celle promue par le PGE à l'échelle européenne et ses figures Tsipras ou Mélenchon. Elle s'oppose nettement à la position de la direction officielle de Die Linke, et ses architectes liés au PGE, Lothar Bisky ou Gregor Gysi. »</p> <p>Je suis d'accord, sauf que Mélenchon a déjà fait savoir à plusieurs reprises qu'il serait possible de lâcher l'euro et surtout, qu'il faudrait changer l'Europe. Dans les entretiens avec son « ministre économique », on peut aussi trouver le pour et le contre. Reste à recommander sa lettre du 21 déc. 2012 « Retour sur le sommet du décembre »<br class="autobr" /> . <br class="autobr" /> A mon avis, ce sont les événements sociaux ou plutôt les masses qui poussent les gens à l'avant. Il serait politiquement désastreux (aussi ou surtout pour les marxistes) de ne pas soutenir chaque mouvement contre le capital et son gouvernement.</p> <p>Si on a traduit l'article allemand pour montrer que Mélenchon serait plus à droit que Lafontaine, c'est raté. La Linke n'est pas vraiment à comparer avec le Parti Gauche, mais plutôt avec le PCF, même si je n'y ai pas encore remarqué une fraction plutôt à droite.</p> <p>Ce que reste de la Linke, c'est une bonne base et quelques personnes qui sont vraiment des combattants pour la paix, contre l'armée au dehors des frontières allemandes, pour le droit des étrangers, pour les immigrés, la lutte sociale contre les lois de Hartz etc. Ils viennent souvent de la plateforme communiste dans la Linke. Assez de raison pour voter la Linke. [Même, si je comprends que ce n'est pas si facile à cause des traîtres de la RDA comme Gysi est consorts.]</p> <p> L'unité contre l'ennemi commun est primordiale : Pour le capital de finance, ce qui est finalement l'impérialisme qui domine l'Allemagne et l'impérialisme qui domine la France et tout le deux voudraient dominer l'Europe (et une bonne partie du monde). - Mais comme il est dur de comprendre !</p> <p>Le rapport des forces était toujours très défavorable aux salariés. On ne parle pour rien du pouvoir de l'Etat. Lorsqu'il est capitaliste, il a aussi le pouvoir – contre les salariés, contre la classe ouvrière, parlé polit-économiquement, et contre toute la petite bourgeoisie avec la tendance de se trouver au prolétariat, même par des biais du précariat.</p> <p>Toutes les conquêtes du peuple ont été remportées par la lutte, y compris celles après la Seconde GM ! Même si le rapport de forces a changé à cause de la défaite des Etats socialistes – et avec cela le niveau de vie en Europe et en Afrique -, la lutte doit continuer et elle continue logiquement. Ne voyez-vous pas des résultats ? Regardez de plus près et dialectiquement. Ce n'est pas encore un impérialisme vraiment déchainé, même s'il a besoin de s'accrocher aux régimes les plus féodaux du monde. Ou, pour le dire autrement : aujourd'hui, il a besoin de s'accrocher aux régimes féodaux. Mais beaucoup de bourgeois savent aussi que c'est risquant.</p> <p>Seulement, si personne ne lutte plus, l'humanité est perdue.</p> <p>Les lois sociétaux, ce que les marxistes appellent le matérialisme historique et dialectique, agissent. Millions des gens sont bien éduqués, ont appris bien de chose sur l'humanité, leur droit, la liberté, l'égalité etc. Ce ne sont que les contradictions sociales qui s'aggravent entretemps. Il y a de plus en plus de gens qui comprennent, qui est responsable de la misère au monde : le capital qui se cache derrière son service d'entraide. Nous les connaissons, les frères du MEDEF.</p> <p>S'il y a un mouvement politique contre le capital, il faut le soutenir. Aucun communiste a le droit de faire un contre-front. Le processus de former un partie marxiste-léniniste ou de le reconquérir ne nous empêche pas d'aller un bon bout du chemin avec la gauche. En plus, c'est une vielle expérience communiste de grandir au cours de la lutte. Les circonstances ne seront pas toujours agréables pour les communistes, mais s'ils ne tiennent pas fermement les rênes et se laissent prendre par des contradictions, et j'en ai vu beaucoup sur le site, ils perdent chez les masses.</p> <p>La lutte sera longue, avec assez de temps d'apprendre, mais avec toujours notre objectif devant les yeux : la révolution socialiste.</p> <p>Aujourd'hui, le Front de Gauche est le plus vaste mouvement français contre le capital. Je suis marché avec les gens déterminés dans la capitale. Si vous croyez toujours, que 180.000 hommes et femmes dans les rues de Paris, le 5 mai, (même une partie des communistes du 15ième) ne provoquent rien, même si la manifestation n'a pas trouvé beaucoup de place dans les médias gouvernementales (ayant réservée à la droite pour leur contre-mariage) et que les gens du 5 mai ont suivi un « aventurier » – pourquoi le gouvernement a-t-il mené tellement des enquêtes sur la gauche ? <br class="autobr" /> Ses résultats : il faut empêcher tous les gauches français pour qu'ils ne forment pas cette unité. Le ministre de la Défense a donné le début de la campagne, sur itélé le 20 mai 2013 (cité après « Le Parisien ») :</p> <p>« Le cas Mélenchon. A part vouloir être Premier ministre, vous connaissez son programme ? Mon sentiment, c'est qu'il est dans l'affirmation de sa propre surpuissance. Je ne suis pas sûr que cet itinéraire-là convienne à ses alliés communistes, qui sentent très bien l'arrivé prochaine des élections municipales. Mélenchon n'a qu'un seul objectif, c'est de faire tomber la gauche. »</p> <p>Alors, jouons le jeu de Jean-Yves Le Drian !? Soutenons la tactique et la politique du Ministre !?</p> <p>Je voudrais voir la clairvoyance stratégique du programme Faire Vivre et Renforcer la PCF dans les pas tactiques.</p> Les dirigeants de Die Linke défendent l'Euro... contre Oskar Lafontaine ! 2013-05-22T20:19:23Z http://lepcf.fr/les-dirigeants-de-Die-Linke#comment919 2013-05-22T20:19:23Z <p>Excusez-moi, mais dans cet article il y a certains détails qui ne sont tout simplement pas corrects. <br class="autobr" /> D'abord - Oskar Lafontaine n'est pas économiste, il est physicien. Il a claqué la porte à cause du tournant néolibéral de Schroeder et de la guerre contre la Yougoslavie qui commencait juste<br class="autobr" /> après. Déjà 20 ans auparavant il militait contre le stationnement des Pershing II en Allemagne, et il était contre l'abandon de la RDA - il voulait deux états allemands, juste pour protéger le<br class="autobr" /> peuple de la RDA du chomage et de la faillite totale de ses entreprises. Pas mal pour un social-démocrate !<br class="autobr" /> Ensuite - en 1998, tous les députés du PDS (Die Linke) au Bundestag ont voté c o n t r e l'introduction de l'euro - en tenant des pancartes "l'euro - pas comme ca".<br class="autobr" /> Ni Die Linke, ni Oskar Lafontaine empêcheraient un pays ou plusieurs de devenir socialiste, ou même toute l'Europe - le Manifeste du parti communiste ne s'arrête d'ailleurs pas à l'état<br class="autobr" /> national. Seulement - l'heure n'est pas au communisme, ni au socialisme, dans aucun pays de l'Europe. Et en attendant on ne peut quand-même pas laisser la Droite internationale faire<br class="autobr" /> ce qu'elle veut.<br class="autobr" /> Ensuite - ce n'est pas Oskar Lafontaine à l'origine de la publication sur "la sortie de l'euro". L'étude a été faite par Heiner Flassbeck, chef-economiste de l'UNCTAD à Genève, et par l'économiste<br class="autobr" /> grec Costas Lapavitsas, à la demande de la Fondation Rosa Luxembourg de Die Linke (On ne se déchire pas !) - le titre : "The systemic crisis of the euro - true causes and effective thérapies",<br class="autobr" /> à trouver en anglais sur le site <a href="http://www.rosalux.de" class="spip_url spip_out auto" rel="nofollow external">www.rosalux.de</a> - et absolument à lire par tous qui proposent la sortie de l'euro - y compris par un système socialiste.<br class="autobr" /> Le débat dans Die Linke sur tous ces questions est ouvert et il va se transmettre au PGE. Il y aura une première conférence à Berlin le 30 mai, avec Heiner Flassbeck, Costas Lapavitsas et<br class="autobr" /> Steffen Lehndorff, y sont invités J. L. Mélenchon, Pierre Laurent, Andros Kyprianou (Akel, Chypre), Mehrdad Payandeh (chef-économiste du DGB, le syndicat unifié allemand) et - Oskar Lafontaine.</p>