Entre le dur souvenir d'un Mitterrand et la possible espérance d'un Allende... - commentaires Entre le dur souvenir d'un Mitterrand et la possible espérance d'un Allende... 2012-04-05T05:17:28Z http://lepcf.fr/Entre-le-dur-souvenir-d-un#comment475 2012-04-05T05:17:28Z <p>Les mérites de la campagne de Mélenchon, que certains qualifie d'ailleurs de "Marchaisienne" sont réels, et l'article ne les mettait pas en cause. Il interrogeait les conditions d'une victoire sur trois points dont Eric ne dit rien dans son commentaire : pourquoi ? <br /><img src='http://lepcf.fr/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> que faut-il pour que le FdG devient un Front Populaire ? je pense qu'il faut résoudre les contradictions qui se font jour depuis des années entre "travailleurs à statut" et "sans statuts" et qui expliquent les limites du mouvemente social... <br /><img src='http://lepcf.fr/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> faut-il transformer le FdG en parti politique comme le propose certains, et comme l'évoque parfois plus ou moins Mélenchon lui-même ? quel serait alors l'avenir du PCF ? <br /><img src='http://lepcf.fr/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> pour ne pas se faire piéger par le vote utile, il faut en premier lieu la mobilisation contre l'abstention, et donc le vote des quartiers populaires... pas simple ?</p> <p>Donc, le pb n'est effectivement pas Mélenchon en tant que personne, et que les meetings scandent résistance et non Mélenchon ne change rien à la tentative d'analyse de ce qui est derrière le "mouvement" que symbolise la personne...</p> <p>Une remarque complémentaire. Il me semble que Eric est tout entier dans le piège qui s'est refermé en 81 sur le PCF... l'illusion électorale du changement par le seul rapport de forces politique. Si on fait pression suffisante sur le PS, il vire à gauche... C'est le problème posé aux communistes dont visiblement, ils n'ont pas tiré la leçon. En ce sens, c'est bien le pb du congrès de tours à l'envers. avec ou sans le PS, c'est à dire de savoir si on défait ce que Tours à créé, le PCF... croire qu'on peut s'en sortir en faisant pression sur le PS, c'est ne tirer aucune leçon de la période du programme commun jusqu'à la gauche plurielle... et c'est donc répéter (en farce dirait Marx) l'échec du PCF...</p> <p>Non, la clé,c'est le Front populaire, et c'était le sujet de l'article.</p> Entre le dur souvenir d'un Mitterrand et la possible espérance d'un Allende... 2012-04-02T22:15:07Z http://lepcf.fr/Entre-le-dur-souvenir-d-un#comment470 2012-04-02T22:15:07Z <p>Dans les meetings de Melenchon, comme à la Bastille, ce n'est pas un nom qui est scandé, mais le mot "résistance". Il suffit d'ailleurs d'écouter et de voir ces meetings sur le site <a href="http://www.placeaupeuple2012.fr/" class="spip_url spip_out auto" rel="nofollow external">http://www.placeaupeuple2012.fr/</a>, sur celui du PCF, sur le blog de Melenchon, etc.<br class="autobr" /> Bien sur, les média, mais aussi le principe de personnalisation propre à la Vème République, focalisent l'attention sur la personne et la personnalité du candidat. C'est pourquoi Pierre Laurent fait souvent l'ouverture des meetings, et que pour la première fois , des représentants de partis politiques différents mais au sein d'un même front peuvent parler dans les media. Ainsi, à Villeurbannes, Melenchon disait sa colère de voir Pierre Laurent "prohibé" de télévision, de radios, etc. Or, maintenant que le front de gauche est incontournable, Pierre Laurent se voit accorder un temps d'antenne nettement plus long, et représentatif de la force motrice du P.C.F. dans la F.D.G.. A ce stade ou l'écoute du Parti est reçue de manière infiniment plus digne que lors des élections précédentes, ou le mépris bousculait la haine, Pierre Laurent commence à gagner son pari.<br class="autobr" /> A noter que Melenchon veut être le dernier président de la Vème République, appelant de tous "nos" voeux une VIème, qui mettra à bas la monarchie républicaine.</p> <p>Je ne pense pas qu'un congrès de Tours à l'envers se dessine. Ce débat est hors-sujet. D'abord parce que Melenchon n'est plus au P.S.. Refaire le congrès de Tours à l'envers signifierait faire absorber le P.C.F. par le P.S., et vu les paroles hautaines de Hollande considérant qu'il n'y a plus de cocos en France, ce n'est pas prêt d'arriver. L'incident n'est pas aussi clot qu'on voudrait le croire. Le P.S. reste réfractaire au idées du programme "L'Humain d'Abord". La recomposition en cours à la gauche du P.S. est en ce point remarquable, ne serait-ce que par l'impact qu'elle a dans la société.<br class="autobr" /> En cas de gros score du Front de Gauche à la présidentielle, le P.S. devra tourner son curseur vers nous. Nous avions raison d'appeler à ce front commun, et avions vu juste en ce qui concerne la capacité de Melenchon à nous rassembler, et à faire un belle campagne.<br class="autobr" /> On ne peut qu'être satisfait de la manière dont il mouche le F.N., travail que le P.S. ne fait en rien. <br class="autobr" /> N'est-ce pas un beau résultat que de voir les centristes et l'extrême-droite reculer ? Ceci est provisoire, car seule le militantisme paie et le moindre relachement sera sanctionné. Alors, militons.</p> <p>Quant au fait que le candidat de gauche ne soit pas en tête du premier tour, mais gagnera l'élection, ce n'est pas une première. Les journaleux qui ergotent sur un Front de Gauche qui aiderait Sarkozy sont des politologues de bazar qui ne connaissent pas leur Histoire, ni même la politologie. En vérité, ce n'est que pur propagande pour encourager au "vote utile".</p> <p>Je suis bien sur d'accord avec l'importance cruciale des législatives, qui donneront le vrai "la" au gouvernement. J'espère que dans ma circonscription l'élu communiste prendra le siège, et j'espère que Michèle Picard obtiendra le sien.</p> <p>Mais comme le disent Melenchon et Pierre Laurent, la dynamique ne devra pas s'arrêter là. Le Front de Gauche est un élan pour le mouvement populaire. Si ce n'est pas nous qui nous en saisissons, nous ne pourrons blamer aucun candidat ou dirigeant.</p> <p>"De qui Mélenchon est-il le nom ?" De Jean-Luc Melenchon, pas plus. Le reste, c'est "place au peuple", comme le titre si bien le nom du site du Front de gauche.</p> <p>Alors, retroussons les manches, camarades ! Et soyons au second tour.</p> <p>Cordialement</p> Entre le dur souvenir d'un Mitterrand et la possible espérance d'un Allende... 2012-04-01T22:33:39Z http://lepcf.fr/Entre-le-dur-souvenir-d-un#comment467 2012-04-01T22:33:39Z <p>Analyse pertinente une fois encore de Pierre-Alain, mais qui laisse ouverte une question sous-jacente : "De quoi "parti communiste" est-il le nom ?".<br class="autobr" /> Élire des députés communistes nombreux, dis-tu ? Mais au vu de l'évolution politique probable des mois à venir, élirons-nous encore des députés communistes ? Ou des députés Front de gauche ?<br class="autobr" /> Quelle sera la politique du groupe "Front de gauche" à l'Assemblée, sur l'euro, sur l'Europe et le rôle de la BCE, sur la politique militaire, sur le "productivisme", sur les nationalisations, sur la politique énergétique et l'écologie… ? Année après année, élection après élection, des groupes "Front de gauche" dans les régions, les collectivités locales, au sénat, à l'assemblée européenne… finiront partout d'effacer les "groupes communistes" ; et cela quel que soit par ailleurs le niveau des luttes.<br class="autobr" /> Alors : de quoi "PCF" sera-t-il le nom ?<br class="autobr" /> Oui, la mobilisation des classes populaires peut passer à court terme par un succès relatif du vote Mélenchon. Mais les lendemains déchanteront vite si cela doit se traduire par la dilution du parti révolutionnaire, et de facto l'absence d'un éclairage de classe sur les luttes, si puissantes qu'elles puissent surgir. L'absence d'un candidat communiste à l'élection présidentielle reste une erreur historique, Nous la paierons très cher…</p>