Un film
Sur une musique de Hans Eisler, le requiem Lenin, écrit sur commande du PCUS pour le 20ème anniversaire de la mort de Illytch, mais jamais joué en URSS... avec un texte de Bertold Brecht, et des images d’hier et aujourd’hui de ces luttes de classes qui font l’histoire encore et toujours...
Le soldat Hollande veut partir en guerre
Le discours de François Hollande lors de l’assemblée de l’ONU le 25 septembre dernier n’a pas fait beaucoup de vagues. Pourtant, tout le monde a pu l’entendre prononcer les mots d’un véritable va-t-en guerre. Dans ce domaine aussi, le nouveau Sarkozy est arrivé. "Combien de morts devrons-nous attendre avant d’agir ? Comment admettre cette paralysie de l’ONU ?" a-t-il lancé en pointant indirectement le blocage de la Chine et de la Russie. Il a alors rappelé la position du gouvernement PS-EELV en faveur d’une reconnaissance d’un gouvernement provisoire, "représentatif de la nouvelle Syrie libre, dès lors qu’il sera formé". Le chef de l’Etat, incitant à une intervention directe, a aussi demandé aux Nations unies "que soient protégées les zones libérées et que soit assurée une aide humanitaire aux réfugiés". A quelles zones "libérées" a-t-il fait allusion ? C’est un langage de provocation vis-à-vis d’une nation souveraine, langage indigne d’un président de la république.
Quant à une éventuelle future possession de l’arme nucléaire par l’Iran, Hollande a préconisé de "nouvelles sanctions". De quoi se mêle-t-il ? Si encore il était le champion du désarmement nucléaire et un véritable combattant pour la paix, il serait légitimé à tenir de tels propos. Mais de quel droit peut-il exiger cela de l’Iran alors que les caves de l’armée française regorgent d’armes nucléaires, et que l’Iran se trouve sous la menace des bombes israéliennes et américaines ? Et toujours dans le chapitre "suivez mon panache guerrier", il s’est aussi permis d’exhorter à une réaction rapide dans le Sahel pour lequel, selon lui "il n’y a pas de temps à perdre".
Ainsi, Hollande se situe dans la continuité de la politique de Sarkozy, c’est-à-dire à l’avant-garde des ambitions impérialistes de l’OTAN.
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