En date du 19 décembre 2023, l’hebdomadaire ultra-réactionnaire "Le Point" fait état d’un sondage auprès des français (...)
Déclaration du Collectif communiste polex
Libye : stop à la guerre impérialiste
Cela fait près de trois mois que l’Alliance atlantique mène, sous de faux prétextes humanitaires, une véritable guerre avec une intensification des bombardements de l’OTAN. Réunis le 8 juin à Bruxelles, les ministres de la Défense des 28 pays de l’OTAN ont réaffirmé leur volonté de « poursuivre leurs opérations en Libye aussi longtemps que nécessaire ».
Ces bombardements, qui entraînent un nombre de plus en plus grand de victimes civiles, visent clairement à un changement de régime et à une mise sous contrôle économique et militaire du pays, en contradiction flagrante avec la résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations unies. L’intervention de l’OTAN, qui s’inscrit dans une logique de guerre pour défendre les intérêts stratégiques des puissances impérialistes, constitue un obstacle à toute solution politique.
En décidant d’envoyer sur place des forces spéciales et des hélicoptères de combat (« un moyen de se rapprocher du sol » selon le Figaro), le gouvernement français contribue activement à l’escalade et au renforcement de cette guerre impérialiste dont le coût va être supporté par le peuple français déjà victime de réductions drastiques des dépenses publiques et sociales.
Fidèle à ses engagements anti-impérialistes et pour la paix, le Collectif communiste polex demande l’arrêt des bombardements de l’OTAN, le respect du droit international humanitaire par les parties et apporte son soutien à la résolution politique du conflit qui passe par un cessez-le-feu et l’ouverture de négociations. Le collectif exige un débat public au Parlement et appelle toutes les organisations (partis, syndicats, associations) soucieuses de la paix à renforcer leur mobilisation dans le cadre d’une plateforme anti-guerre pour dire avec force « Stop à la guerre impérialiste en Libye », par exemple en décidant une manifestation devant le Ministère de la Défense.
Paris, le 14 juin 2011