Bien sûr traquer et punir les coupables. Mais poser publiquement la question : comment se fait-il qu’ils aient pu (...)
Présidentielle 2012 Pour Jean-Luc Mélenchon C’est mal parti !
La conférence nationale du PCF, qui s’est tenue les 3, 4 et 5 juin à Montreuil, a apporté des éléments positifs pour l’avenir du PCF.
Dans ces conditions, j’ai retiré ma candidature pour permettre que les communistes se rassemblent en votant massivement pour la candidature d’André Chassaigne.
La décision unilatérale des dirigeants pour imposer Jean-Luc Mélenchon, ex-dirigeant socialiste, comme candidat aux présidentielles, est très loin de faire l’unanimité. Les militants, les adhérents ont exprimé leurs critiques sur les oukases réalisés dans leur dos, se sentant dépossédés de leur souveraineté.
Contre toute attente la conférence nationale a décidé de présenter plusieurs candidatures au vote des adhérents.
Cela veut dire que la partie n’est pas jouée. Les communistes auront le dernier mot pour choisir le candidat.
Il est possible que Jean-Luc Mélenchon soit mal ou pas élu du tout. Il peut être placé en deuxième position derrière André Chassaigne.
Les 16, 17 et 18 juin, la mobilisation pour le vote sera déterminante. Dans tous les cas, ce sont les communistes qui auront le dernier mot. Nous aurons certainement des surprises.
Si Jean-Luc Mélenchon n’est pas désigné, il n’y aura plus der Front de gauche. Le scénario construit depuis des mois sera complètement remis en question. Nous allons assister à un petit séisme politique place du Colonel Fabien qui a inventé l’idée d’un accord global pour tenter de faire passer la pilule, Jean-Luc Mélenchon étant la condition sine qua non pour aboutir à ce "fameux accord".
En désignant André Chassaigne, les communistes prendront une décision inédite qui permettra d’ouvrir une nouvelle page pour l’avenir du PCF.
André GERIN