Dérives des mots, des concepts : la manipulation contemporaine…

, par  Francis Arzalier , popularité : 1%

Nombre de grands esprits du 20ème siècle l’ont dit, de Nizan à Orwell, et de Sartre à Chomsky. En pure perte semble-t-il, puisque ce procédé, petitement inauguré par les nazis en 1933 (ils se prétendaient socialistes quand ils oeuvraient au service du grand capital, et nationaux quand ils n’étaient que xénophobes), est devenu la règle quotidienne en nos « moyens d’information », télévisions, radios, journaux et publicités, en 2011. Cette technique est même devenue le b-a, ba de nos « communicants », experts en manipulation, au service d’un produit de consommation, d’un politicien à faire élire, d’une idée à faire adopter. Mieux, ils ont tellement bien formaté l’auditeur assidu, sans qu’il s’en rende compte, que la grande majorité des discours échangés « librement » sur le grand défouloir des réseaux internet, répète inconsciemment cette « pensée unique ». Elle se réduit très souvent à quelques concepts « à la mode », que même les critiques impénitents ont absorbé comme évidences.
Le seul moyen d’échapper à ce piège est d’établir à l’usage des citoyens un moderne « dictionnaire des idées reçues », écho 150 ans après celui de Flaubert. Nous sommes tous, qu’on le veuille ou non, récepteurs de ces médias omniprésents, qui s’écoulent tout au long des jours tel un doucereux robinet d’eau tiède. Ils dispensent quotidiennement leur potage, auprès de chacun d’entre nous. On ne peut en être épargné : on doit l’absorber avec méfiance. Les idées reçues 2011 tiennent en quelques mots, dont le sens, quotidiennement asséné, n’est plus celui, originel, de nos dictionnaires d’école : nos actuels « communicants », maîtres à ne pas penser du monde occidental, les ont expurgés de tout contenu subversif.

Le plus révélateur peut-être de cette perversion contemporaine, est la dérive progressive en cinquante ans du mot Révolution qui, selon le Quillet, ce brûlot sémantique de l’année 1956, signifiait en mécanique le mouvement circulaire d’un corps amenant sa partie basse vers le haut, et par analogie, en histoire, le « changement brusque et violent » dans la société, inversant la hiérarchie des classes sociales, des opinions qui les expriment au niveau du pouvoir politique, etc. La France fut ainsi bouleversée par la Révolution de 1789-99, qui détruisit les privilèges seigneuriaux antérieurs. Etaient ainsi, en 1960, qualifiés de révolutionnaires ceux qui aspiraient à de nouvelles suppressions de privilèges au profit des majorités ouvrières et salariées, et de réactionnaires ceux qui aspiraient à un rétablissement de l’ordre seigneurial. Les mots « conservateurs », « réformistes » avaient leur place, de bon sens, entre les deux. Ces définitions politiques étaient rationnelles, elles furent donc perverties pour ne plus être dangereuses à l’ordre social existant.

En mai 1968, quand usines et rues s’embrasèrent, un flot d’idéologues conservateurs, réactionnaires et réformistes, ensemble, conjurèrent leur grande peur en martelant une version de la « révolution » capable d’affoler les possédants, petits et grands : toute révolution était violence absurde, cortèges de brutes brûlant des voitures, hurlant des propos insensés. Elle ne savait que détruire et aucunement reconstruire, sinon dans la terreur, comme le démontrait la Révolution Culturelle Chinoise, envoyant les gentils citadins cultivés nettoyer la merde des pourceaux dans une campagne sordide.

Cette fable tint le haut du pavé médiatique durant les années 1970, mais une majorité de Français n’en fut pas dupe. La nation de Jean Ferrat et du Programme commun de la Gauche attachait au mot Révolution un sens général de progrès social, de libertés acquises : l’héritage de 1789 ne se résolvait pas à disparaître.

Nos modernes « communicants » le savaient bien qui étaient assidus des sondages. Ils le savaient à un tel point que le concept de révolution, mis dès 1981 à toutes les sauces, devint un argument de vente, politique et publicitaire : toute nouvelle lessive était révolution, et le pouvoir mitterrandien clamait aux quatre vents avoir détruit « l’ancien régime », et instauré la société nouvelle. Georges Marchais découvrit même un jour que ces progrès « révolutionnaires » dépassaient de fort loin ceux du Front populaire en 1936, quand tous ses électeurs discernaient déjà le contraire. Publicitaires et politiciens rassemblés, ils obtinrent en tout cas un résultat certain en dix ans : le concept de Révolution se vida de tout sens positif, d’autant que la réalité besogneuse des pays de l’Est « socialistes » ou « communistes » semblait bien démontrer l’échec des révolutionnaires.

Nos idéologues patentés de l’ordre social capitaliste purent alors passer à l’étape suivante, la falsification du mot, la dérive du concept en son contraire.
Dès 1989 ; l’URSS et ses alliés européens s’effondrèrent en château de cartes, morts d’avoir laissé s’installer aux commandes une bureaucratie inepte, et de n’avoir pas su ou pu sortir leurs peuples d’une économie de pénurie : obligés d’engloutir le gros de leurs ressources dans les dépenses militaires, dans le cadre de la « guerre froide », ils étaient, de ce fait, condamnés au déclin et à mort.
Les pays de l’ancien « bloc socialiste » ont ainsi en quelques années basculé dans un capitalisme restauré, d’autant plus ravageur que la logique du profit y fut longtemps sans contrepouvoirs populaires, face à des foules désarmées, ayant perdu toute aptitude aux revendications : toute bureaucratie au pouvoir dépolitise les citoyens. Ce processus de restauration capitaliste a un nom rationnel : c’est une contre-révolution, comme 1815 le fut en Europe après 1789. Metternich et Chateaubriand, en l’approuvant, ne le niaient pas.

Nos modernes manipulateurs médiatiques inversèrent, eux, le concept, et le répétèrent si souvent depuis qu’en 2010 ce contresens est devenu quasi consensuel en France.

Il fallait y penser et l’oser : nos médias n’ont manqué ni d’imagination, ni de culot. La restauration du capitalisme à l’Est de l’Europe en 1989-1990 est devenue ainsi « révolution » baptisée « de velours », en Tchécoslovaquie, « du peuple » en Roumanie, « déstalinisante » en Albanie, « nationale » en Yougoslavie : on connaît la féroce mêlée xénophobe qui en résulta dans les Balkans livrés à la contre-révolution et aux bombardiers de l’OTAN…

La dérive sémantique en tout cas était acquise, la grande majorité des Français avait, en l’an 2000, accepté comme allant de soi ce nouvel usage frauduleux, que le nouveau siècle couronna : toute insurrection pro-occidentale fut baptisée révolution, quand Fidel Castro devenait un dictateur féroce. Nous eûmes ainsi une « révolution orange » en Ukraine en 2004, des révolutions fleuries ou colorées par nos stratèges médiatiques en Géorgie, et au Liban (mais pas au Venezuela bien sûr, où le processus « bolivarien » gagnait pourtant chaque élection).

En 20011, nos bons apôtres du petit écran clament à l’univers leur amour des « révolutions » de Tunisie, d’Egypte et de Libye, les estimant achevées par la promesse du pluripartisme et la pérennité de « l’ordre » social. Des manifestants et grévistes au Caire n’en croient pas un mot, qui poursuivent leurs mouvements. Mais comment la masse des Français ne le croiraient-ils pas, quand même certains convertis, autrefois révolutionnaires répètent la même dérive du sens. J’entendais l’autre jour un vieux monsieur qui fut il y a trente ans une des gloires de l’économie marxiste, et n’est plus que l’un des penseurs du Parti de la Gauche Européenne, énoncer ce qui lui parait définir « le tournant récent » de la société occidentale en crise : elle cumulerait, selon lui, une « révolution informatique », une « révolution écologique », une « révolution démographique », une « révolution parentale », et une « révolution migratoire ». Fâcheusement la seule révolution dont il n’est plus question est celle qui passerait de la logique du profit capitaliste à celle de l’intérêt collectif, socialiste au sens marxiste du terme.

Tout un cortège de mots et de concepts ont subi la même distorsion. Ils sont aujourd’hui permanents dans les discours. On ne peut les repérer tous, il en naît régulièrement. On doit discerner les plus pervers, abreuvant tous les jours notre actualité.

Démocratie, ce beau concept qui, depuis 2600 ans signifie pouvoir politique exercé par le peuple, est employé à tout instant par nos télévisions, en synonyme de pluripartisme et de capitalisme libéral à l’occidentale. Cette « démocratie » est supposée être un acquis en France et en Europe : Sarkozy en est un bel exemple, qui, monarque convaincu de décider de tout, dépasse à peine un quart de satisfaits dans les sondages. Et Berlusconi, le faune vieillissant ultra-réactionnaire d’Italie en est un autre ! Nos petits écrans ne cessent de la donner en exemple au reste du monde, on en voit les effets en Afrique, où s’opposent des dizaines de partis en élections sans alternative réelle, où truquages et achat des électeurs miséreux se succèdent. En Côte d’Ivoire par exemple, on en connaît le résultat : inégalités perpétuées, partition et guerre civile peut-être.

L’autre vocable qui revient à tout instant est la crise, qui, en langue française, signifie une situation en rupture avec le cours normal des événements. Certes, les historiens et les économistes n’ont pas tort de déceler dans l’histoire d’un pays des crises cycliques, temporaires, qu’elles soient d’ordre économique (récession avec une reprise), social (flambée de chômage avant retour au plein emploi), monétaire (dévaluation ou inflation), morale, etc. Mais parler à tout propos de « la crise », comme d’une calamité naturelle, pour justifier les mesures de régression sociale, la résignation des exploités devant les inégalités, comme le font quotidiennement nos médias, est une escroquerie. D’autant que les 10% de chômeurs au moins dans tous les pays industriels capitalistes, la précarité imposée de ce fait aux salariés, ne sont pas une situation passagère, mais une donnée permanente, délibérée, du capitalisme actuel en Occident. Par ailleurs, la spéculation et ses conséquences monétaires, les délocalisations vers les zones de bas salaires et, de ce fait, la désindustrialisation de pays comme la France, ne sont pas accidentels, provisoires, mais une conséquence normale du capitalisme mondialisé actuel : tant que cet ordre du monde persistera, les possesseurs de capitaux spéculeront sur les monnaies, chercheront au loin de plus forts taux de profit, chaque fois qu’ils pourront le faire.

D’autres mots détournés par nos rouleaux compresseurs médiatiques arrivent en troupeau, si nombreux qu’on ne peut les dénoncer tous. Parmi les plus fréquemment usités, il faut faire un sort particulier aux deux qui font la base de la propagande sarkozienne, acharnée à justifier la démolition des conquêtes sociales, retraites, sécurité sociale, droits des salariés dans l’entreprise, libertés individuelles, etc. Ce couple maléfique et omniprésent est formé du vocable réformes et du qualificatif moderne. Dans la bouche de notre monarque-président et de ses hommes liges, ils qualifient ce qu’il est bon de faire et d’approuver, si l’on ne veut pas passer pour un attardé passéiste, un ringard opposé au progrès. Cette escroquerie sémantique est le signe même de l’idéologie réactionnaire qui règne aujourd’hui sur l’Europe, de Sarkozy en Berlusconi, de Merkel l’Allemande à Orban le Hongrois. Elle tente, avec quelque succès, de faire croire aux citoyens désarçonnés que tout changement (réforme) est un progrès, que ce qui est nouveau (moderne) est obligatoirement meilleur que ce qui fut. Alors que le simple bon sens suffit à observer que l’arme nucléaire, plus moderne, ne fut pas mieux pour ses victimes que l’arbalète, et que la retraite à 67 ans n’est pas un plus pour ceux qui espéraient clore leur vie professionnelle à 60.

L’autre groupe de concepts biaisés est lié à la politique, qui fut et reste depuis l’antiquité grecque l’opinion qu’ont les citoyens des affaires de la « cité » (polis), du pays et du monde. En permanence, les médias, par les infos, les jeux télévisés, les « comiques », nous assènent que la politique se réduit aux conflits de professionnels voulant accéder au pouvoir ou en chasser les concurrents. Le message induit ou subliminal est celui qui amène des millions d’Européens à s’abstenir, ou à voter pour les extrêmes droites : « Aucune différence entre les hommes politiques, tous pourris ». Nos communicants complètent d’ailleurs cet édifice en inventant cette notion absurde, la « classe politique », volontiers opposée à la « société civile », concept aussi vide de sens rationnel. Ils couronnent d’ailleurs le tout en répandant l’idée que « les idéologies sont mortes, dépassées », comme si une idéologie se réduisait à un parti politique, comme si tout être humain, à l’inverse d’un bovin, ne portait pas en lui une idéologie, ensemble de croyances qui organise son comportement. Les journalistes grassement rétribués comme porte-voix d’un pouvoir politique ou d’un ordre social n’en sont-ils pas la preuve évidente ?

Dans ce domaine de la politique et de l’idéologie, la manipulation du public se fait aussi par la répétition de termes vidés de leur sens initial, rationnel : le « totalitarisme » ou « régime totalitaire », concept inventé par Hanna Arendt en son temps, et fort discuté par les historiens parce qu’il ne décrit que la forme d’un Etat, et non sa réalité fondamentale, sa politique au service d’une minorité privilégiée ou du plus grand nombre, etc. Dans le discours actuel, le qualificatif « totalitaire » est d’ordre moral, implique une condamnation, signifie en fait dictature, et recouvre neuf fois sur dix un Etat peu ou prou inspiré d’idéologie communiste ou marxiste, par opposition aux « démocraties » à l’occidentale, libérales et d’économie capitaliste. Cuba et Bolivie sont ainsi totalitaires, mais le despotisme pro-occidental de Moubarak en Egypte ne l’est devenu à la télé française que quand les USA décidèrent de le déposer pour sauver l’essentiel, et l’Arabie Saoudite de la charia ne l’est toujours pas ! Dans cette vision parfaitement sélective, le Venezuela anti-impérialiste de Chavez, qui multiplie les élections, est totalitaire, ou « populiste », un autre qualificatif totalement inepte, qui range dans le même opprobre régimes révolutionnaires et fascistes, supposés donner tous deux trop d’importance et d’écoute au bas peuple, et de mépriser l’intelligence des élites. Ce concept confus est d’autant plus dangereux qu’il permet la plupart du temps de condamner l’homme politique qui parle une langue compréhensible au peuple, ou un dirigeant qui essaie de réaliser les volontés du peuple en sa majorité : autrefois, dans le petit Larousse, on appelait cela un démocrate !

Ces inversions sémantiques sont d’autant plus perverses qu’elles se doublent d’un véritable interdit de certains mots jugés ringards et dépassés par nos actuels stylistes du prêt-à-penser : se sont-ils assez esclaffés d’Arlette Laguiller, parce qu’elle commençait ses péroraisons politiques par « travailleuses, travailleurs » ? Ces mots, pourtant, à l’inverse des leurs, désignent très concrètement l’ensemble de ceux qui vivent de leur travail, à l’exclusion de ceux qui vivent du travail des autres, actionnaires capitalistes. Même discrédit est infligé à la notion de « classe ouvrière », dont on assène quotidiennement qu’elle a disparu, alors que, réduite en nombre ou transformée, elle reste aujourd’hui une réalité sociologique facile à définir pour un économiste sérieux. Même tabou pour « le prolétariat », mot sulfureux compte tenu de ses connotations marxistes au siècle passé. Il définit pourtant très précisément une réalité majoritaire dans la France et l’Occident capitaliste de 2011 : l’ensemble des hommes et des femmes, très divers, qui ne possèdent ni moyens de production, ni capital spéculatif, quelles que soient par ailleurs leur idéologie ou leur choix politique.

Evoquons enfin, pour mettre un terme à cette liste non exhaustive de dérives conceptuelles, deux mots piégés dont les discours médiatiques et politiciens usent et abusent en France.

Le premier est « les Droits de l’Homme », dont les conservateurs et réformistes de droite et de gauche font une exclusivité occidentale et française, et s’arrogent avec arrogance, à la Kouchner, le droit de l’imposer à tout peuple du monde. Ce droit ou « devoir d’ingérence », version contemporaine de l’idéologie coloniale, justifie des troupes françaises d’occupation en Afghanistan, pour libérer les femmes de leurs maris, méchants talibans. Repris à son compte par la bourgeoisie mondialiste des USA, il se concrétise par un Tribunal Pénal International, dont l’action contre les criminels de guerre serait crédible si elle n’était sélective (Saddam Hussein, mais pas Bush !). De plus, quelle absurdité de réduire les Droits de l’Homme au pluripartisme et à le liberté formelle de la presse, en occultant qu’en font aussi partie les droits élémentaires, à la nourriture, à un logement, un travail, une dignité sociale, qui manquent à des dizaines de millions d’hommes, femmes et enfants dans le monde, y compris en France. Il est révélateur d’ailleurs d’entendre certains plumitifs se gargariser des « Droits de l’Homme, inventés en France », en oubliant que les inventeurs, révolutionnaires de 1789 et 1793, ont rédigé « les Droits de l’Homme et du Citoyen » en y incluant, avec Saint Just, le droit à l’égalité, voire à l’insurrection contre la tyrannie et l’injustice sociale.

Enfin, on doit s’indigner de l’usage permanent du terme « la communauté internationale », pour cautionner la moindre déclaration réglant le sort du monde, de Messieurs Sarkozy, Obama, ou des dirigeants d’instances internationales, Conseil de Sécurité de l’ONU, FMI, etc. En quoi le président des USA ou de la France, Messieurs Ban Kee Moon ou Strauss-Khan sont-ils les représentants qualifiés des milliards d’humains, des centaines de peuples d’Afrique, Asie ou Amérique ? Galvaudé à la télévision française, « communauté internationale » peut généralement se traduire par « l’opinion de l’impérialisme occidental ».

Il est bon de ne pas oublier que tous les médias sont, dans une société donnée, a fortiori dans notre siècle informatisé, les vecteurs d’une idéologie dominante, celle des classes dominantes. La découverte du vieux Marx vaut plus encore aujourd’hui qu’en son temps. Le savoir, décrypter leurs ruses, est le seul moyen de devenir acteur de son histoire, et non pas son objet passif.

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