Unir n° 10 : premières contributions au congrès extraordinaire des communistes

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Le numéro 10 de la revue "Unir les communistes" a été présenté à la fête de l’humanité au stand de la revue au stand du livre... Il peut être obtenu en pack de 5 ou 10 sur demande par mail... revue@lepcf.fr

Sommaire

- Edito : Unis pour relever le défi de l’existence du PCF (Marie-Christine Burricand)
- PCF : Bilan et stratégie, la direction s’enferme dans le refus du débat. Cela suffit ! (Réseau FVR )
- Congrès extraordinaire du PCF : Les questions stratégiques inévitables (Pierre-Alain Millet)
- Extraits de "Dix jours qui ébranlèrent le monde" (John Reed)
- Venezuela : affirmer la solidarité envers le processus révolutionnaire bolivarien (Gilbert Remond)
- Ça bataille dur chez Altran (Marie-Noëlle Lekouara)
- Mais quelle est donc la contradiction principale ? (Jean-Claude Delaunay)
- 1981-2017 : qu’est devenu l’électorat communiste ? (Pierre-Alain Millet)

Edito : Unis pour relever le défi de l’existence du PCF

Oui, l’existence du PCF est un défi et chacun mesure aujourd’hui la bataille à mener pour le gagner. Alors qu’avec l’élection de Macron et de sa majorité parlementaire, le capital veut imposer une nouvelle étape dans l’exploitation et la mise en concurrence des salariés, la casse de la protection sociale, la destruction des services publics et l’accaparement des richesses nationales, la domination de l’union européenne sur la France, la confiscation du suffrage universel, notre parti est affaibli dans sa visibilité nationale comme dans sa capacité à faire la démonstration de son utilité. Et il faut se dire franchement que beaucoup de communistes, dans et hors du PCF, se demandent si le PCF peut encore se sortir de l’impasse !

Pourtant, le besoin d’un parti révolutionnaire est immense. Comme nous le disions au 37ème congrès,ce besoin est objectif, il est le besoin d’un parti révolutionnaire capable d’être au plus près de ceux qui subissent l’exploitation, la solitude, la dureté de cette société, en développant luttes au quotidien, solidarité, en traçant une perspective de changement de société sans laquelle tous les acquis sont sans cesse remis en question. Sans ce parti, ce sont les forces de la bourgeoisie qui l’emporteront avec leur cortège de reculs sociaux, environnementaux, politiques et démocratiques jusqu’à la barbarie et la guerre.

Le bilan des derniers congrès est clair. Le choix théorisé de l’effacement du PCF, la rupture avec notre histoire, l’abandon du socialisme comme perspective, l’enfermement dans une vision institutionnelle de la vie politique... tout cela nous a conduit à un échec terrible qui pèse sur tout le mouvement social.

C’est une faillite que la direction nationale doit assumer plutôt que de prétendre accélérer encore une fuite en avant dans une ligne qui ne peut conduire qu’à la fin du PCF. Comment faire confiance à ceux qui de congrès en congrès n’ont pas voulu entendre les questions posées et se sont figés sur leur position ?

Une grande majorité de communistes sont pourtant déterminés à faire vivre le PCF et à lui redonner son utilité dans les conditions de la lutte des classes d’aujourd’hui. Pour gagner ce pari, nous devons avoir le courage d’ouvrir un débat sans tabou qui fasse le bilan des stratégies suivies et remette en chantier les questions qui ont été occultées, fermées, tranchées trop vite. De notre position sur l’Union européenne au contenu d’une bataille efficace contre le Front national et le fascisme, en passant par notre lien à la classe ouvrière, la bataille pour la paix et la solidarité internationale, la forme de notre organisation, toutes renvoient à un questionnement essentiel : voulons-nous toujours nous identifier comme un parti se réclamant du communisme, de la lutte des classes, du marxisme, un parti révolutionnaire qui assume l’histoire du socialisme et qui trace un chemin de conquête pour les exploités d’aujourd’hui sans s’enfermer dans la voie électorale ?

Il appartient aux communistes d’écrire les réponses à ces questions ; encore faut-il qu’elles soient posées et il n’est plus temps de se dérober !

Nous appelons les communistes à ne pas se laisser paralyser. Ils doivent être les maîtres de leur parti, des choix stratégiques et de leur destin militant et prendre sans attendre les initiatives permettant le débat nécessaire, en même temps que les initiatives adaptées à la situation politique et sociale. C’est dans cette capacité collective d’action et de débat que se joue d’abord l’existence du PCF.

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  • (2002) Lenin (requiem), texte de B. Brecht, musique de H. Eisler

    Un film
    Sur une musique de Hans Eisler, le requiem Lenin, écrit sur commande du PCUS pour le 20ème anniversaire de la mort de Illytch, mais jamais joué en URSS... avec un texte de Bertold Brecht, et des images d’hier et aujourd’hui de ces luttes de classes qui font l’histoire encore et toujours...

  • (2009) Déclaration de Malakoff

    Le 21 mars 2009, 155 militants, de 29 départements réunis à Malakoff signataires du texte alternatif du 34ème congrès « Faire vivre et renforcer le PCF, une exigence de notre temps ». lire la déclaration complète et les signataires

  • (2011) Communistes de cœur, de raison et de combat !

    La déclaration complète

    Les résultats de la consultation des 16, 17 et 18 juin sont maintenant connus. Les enjeux sont importants et il nous faut donc les examiner pour en tirer les enseignements qui nous seront utiles pour l’avenir.

    Un peu plus d’un tiers des adhérents a participé à cette consultation, soit une participation en hausse par rapport aux précédents votes, dans un contexte de baisse des cotisants.
    ... lire la suite

  • (2016) 37eme congrès du PCF

    Texte nr 3, Unir les communistes, le défi renouvelé du PCF et son résumé.

    Signé par 626 communistes de 66 départements, dont 15 départements avec plus de 10 signataires, présenté au 37eme congrès du PCF comme base de discussion. Il a obtenu 3.755 voix à la consultation interne pour le choix de la base commune (sur 24.376 exprimés).