Ne faites confiance à aucun gouvernement bourgeois, à aucune classe bourgeoise, à aucune alliance impérialiste L’Union européenne et les autres unions impérialistes un siècle après l’œuvre de Lénine « À propos du mot d’ordre des États-Unis d’Europe »

, par  communistes , popularité : 3%

Kostas Papadakis, membre du comité central et député au Parlement Européen, dans son discours introductif au séminaire de la délégation du KKE au Parlement Européen a souligné ce qui suit :

Chers camarades,

Notre séminaire d’aujourd’hui a pour objectif de faire la lumière (pour les ouvriers) sur les développements complexes et sérieux, à la lumière de la pensée léniniste, comme il en avait donné l’exemple, il y a cent ans auparavant dans son œuvre "sur le mot d’ordre des États-Unis d’Europe". Avec l’utilisation d’autres ouvrages qui analysent aussi les éléments constitutifs de l’impérialisme, comme stade suprême du capitalisme.

Aujourd’hui, nous observons la formation de nouvelles unions entre États après les vieilles, comme l’OTAN et l’UE. Des unions émergent en Eurasie, en Amérique Latine, en Asie qui sont censées à avoir pour objectif d’unir les peuples et la vie économique de continents entiers. Les problèmes sont sérieux, parce que en dehors des partis qui ont muté et qui portent le titre de "Communiste" et qui suivent la voie social-démocrate, il y a des partis communistes qui tentent, luttent mais détachent ce développement de sa base économique et le saluent, et adoptent le concept idéologique du soi-disant "monde multipolaire".

En même temps, nous pouvons observer dans l’UE le processus, qui est une forme avancée de l’alliance réactionnaire entre les États capitalistes en Europe. C’est dans ce cadre que nous pouvons évaluer les développements autour du Brexit, où le mécontentement croissant du peuple a été enfermé dans le courant bourgeois de l’euro-scepticisme. Il y a une tentative de l’extrême-droite et des forces fascistes d’utiliser cette tendance, qui s’est développée dans plusieurs pays d’Europe. Et cela survient à un moment où les partis de "gauche" et les partis qui sont des véhicules de l’opportunisme, liés avec le courant du soi-disant "eurocommunisme", qui ont formulé de vains appels à la lutte pour la "démocratisation" de l’UE pendant des décennies, réclament le "retour à ses principes fondamentaux" qui ne seraient prétendument plus respectés maintenant, son "humanisation", sa "transformation" en "Europe des peuples" où "l’indépendance nationale et la souveraineté seraient respectées". Dangereuses sont également - à notre opinion - les vues qui, utilisant divers arguments, battent en retraite devant la nécessité de la lutte pour le renversement du capitalisme au niveau national, en rejetant ouvertement la conception léniniste du potentiel révolutionnaire existant en vue de la victoire dans un pays, un aspect fondamental qui est également analysé de façon précise dans l’œuvre de Lénine.

A notre avis, ces vues se manifestent parce que dans leur essence les positions et les analyses opportunistes interprètent principalement l’impérialisme comme une politique étrangère, comme une invasion extérieure, l’occupation d’un État bourgeois plus faible par un autre plus fort. Ces positions et analyses continuent de nos jours à avoir une forte influence dans les rangs du mouvement communiste international. Souvent, ces analyses mettent l’accent sur l’existence d’offensives militaires et sur les interventions des plus puissants États capitalistes, la pénétration des monopoles étrangers dans le but d’exploiter et de contrôler les marchés d’un pays ou d’une plus large région, mais d’une manière détachée des relations inégales qui sont une caractéristique intégrale du système capitaliste et du contenu socio-économique de l’impérialisme, comme le stade suprême de l’impérialisme.

Ces vues conduisent le mouvement ouvrier à se limiter à une condamnation superficielle des interventions impérialistes. En même temps, elles font la promotion d’une manière erronée de la possibilité d’une alliance sociale de la classe ouvrière avec les forces bourgeoises, avec l’objectif de surmonter le retard du développement capitaliste dans le pays et d’acquérir pleinement son indépendance nationale. De cette manière, le but d’améliorer la position d’un pays capitaliste à l’intérieur du système impérialiste, un objectif qui mène à la collaboration de classe, est présenté comme étant "anti-impérialiste" comme un objectif radical pour la lutte contre la dépendance impérialiste, et davantage encore comme un pas ou une étape vers le socialisme.

Pour cette raison, il est particulièrement important de projeter la position léniniste de l’impérialisme, comme l’époque réactionnaire du capitalisme qui est décadent et agonisant, avec des caractéristiques unifiées pour tous les Etats du système international impérialiste, qu’ils soient plus faibles ou plus forts à tout moment donné.

Ces caractéristiques unifiées sont liées à la domination des monopoles, des puissantes sociétés par actions et à l’aiguisement de la compétition capitaliste, à la formation du capital financier, la croissance de l’importance de l’exportation du capital en liaison avec l’exportation des marchandises, la lutte pour le repartage des marchés et des territoires entre les Etats impérialistes et les groupes internationaux monopolistes.

La domination des monopoles, des puissantes sociétés par actions conduit à éloigner et à séparer la propriété capitaliste de la gestion et de l’organisation de la production capitaliste et constitue les bases économiques de l’intensification du rôle parasitaire de la classe bourgeoise dans chaque Etat capitaliste. Les profits parasitaires dangereux sur les parts des sociétés capitalistes achetés et vendus quotidiennement, sans aucune relation avec des entreprises précises.

Le parasitisme, l’aiguisement de la contradiction fondamentale entre le caractère social de la production et l’appropriation capitaliste de ses résultats caractérisent tous les Etats capitalistes, sans égard à leur position dans le système impérialiste international.

En même temps, le renforcement de la tendance aux exportations du capital accélère le développement du capitalisme dans les pays auxquels ces exportations du capital sont destinées. Il contribue aussi, ensemble avec la rapidité des développements technologiques, au changement rapide du rapport des forces entre les Etats dans le système impérialiste international, selon la loi de l’inégalité de développement.

Lénine a souligné dans ses écrits au début du 20ème siècle qu’un petit nombre d’États possédait la position dirigeante dans le marché global à la merci des trusts, cartel et des relations entre Etats créanciers et Etats débiteurs. Il a mis en lumière la croissance de la force acquise par ces Etats spécifiques, qui jouent le rôle de créanciers, d’usuriers, de rentiers (Rentnerstaat) en liaison avec les Etats débiteurs. Il a aussi ciblé le groupe des puissants Etats qui possédaient des colonies à cette époque. En suivant la méthode de Lénine, nous devons examiner les changements contemporains dans les positions des Etats dans le système impérialiste international. Aujourd’hui, environ 200 Etats ont acquis leur indépendance politique. Les relations inégales entre Etats capitalistes sont inhérentes au capitalisme et les changements constants dans le rapport des forces parmi les Etats sont le résultat de l’impact de la loi du développement inégal. En conséquence, la sauvegarde de relations égales entre les Etats bourgeois sur le terrain du capitalisme, même dans le cadre d’une alliance entre Etats, comme l’UE ou toute autre union entre Etats capitalistes, ne peut pas être un objectif de la lutte des communistes.

Un réseau de relations inégales d’interdépendance parmi tous les Etats capitalistes a été créé dans le système impérialiste contemporain. Des Etats créanciers du 20ème siècle ont aujourd’hui été transformés en des Etats débiteurs (par exemple, l’actuel état des dettes faramineuses des USA, de la France et de l’Italie), alors que la Chine est aujourd’hui un Etat créditeur. Le changement dans le rapport des forces entre la Grande-Bretagne et l’Inde du 20ème au 21ème siècle en est l’exemple le plus caractéristique.

Aujourd’hui, les USA demeurent la plus forte puissance dans le monde impérialiste, quand la force de chaque Etat bourgeois est une somme de son pouvoir militaire, économique et politique. Cependant, il y a une poursuite de la tendance pour des changements dans le rapport des forces, avec la réduction de la part des USA et de l’UE dans la production mondiale globale et l’accroissement de la part de la Chine et d’autres pays. C’est un développement lié à la création de nouvelles unions d’Etats de pays capitalistes, telles que par exemple l’Alliance des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud).

C’est à l’intérieur de ce cadre que les communistes doivent examiner le développement des alliances impérialistes, les relations inégales entre Etats, l’existence des dépendances impérialistes, militaires, politiques et économiques, aussi bien que l’intensification des interventions impérialistes, l’extension des guerres locales et le danger d’une nouvelle guerre impérialiste généralisée.

Autrement, toutes prévisions seraient précaires, quand elles ne seraient pas basées sur la relation entre l’économie et les politiques. Autrement, il y a un danger réel que le mouvement communiste servira à la fin les intérêts de l’un des centres impérialistes rivaux au lieu d’utiliser les contradictions entre impérialistes pour le renversement révolutionnaire de la bourgeoisie.

C’est à travers ce prisme que nous devons examiner de tels accords majeurs, comme le TTIP avec l’UE, qui est destiné à la couverture de 50% de l’ensemble la production et 30% du commerce. Dans son essence le TTIP constitue la réponse Euro-Atlantique à la montée des puissances économiques comme la Chine et l’Inde en Asie, aussi bien que les pays de l’ensemble BRICS. Des secteurs importants des classes bourgeoises française et allemande régissent contre ce développement, parce qu’ils comprennent que la proposition américaine est un "cheval de Troie" afin d’assurer l’hégémonie économique US en Europe. En même temps, ceci coexiste avec les ambitions des monopoles européens de pénétrer plus résolument le marché US, de ne pas imposer des "spécifications pro-peuple et des niveaux de santé et de sécurité qui n’existent pas aux USA" quand les forces bourgeoises et opportunistes comme ELP le demandent mais pour maximaliser leur rentabilité. L’élément indicateur de cette orientation est la récente acquisition de l’emblématique société US Monsanto, dans le domaine des semences génétiquement modifiés, par le monopole allemand Bayer. De cette façon, la guerre économique est intensifiée, non seulement entre la Russie et les pays Euro-Atlantiques, mais aussi au sein du bloc Euro-Atlantique, entre les USA et l’Allemagne, avec l’émergence du scandale qui concerne "Siemens", VW, Deutsche Bank, Apple.

Dans ces conditions, la critique de la social-démocratie et des autres forces opportunistes concernant de tels accords, qui soi-disant démonteront les "reins" des monopoles, gêneront un développement "viable" et "durable", empiéteront sur la souveraineté de chaque Etat, cette critique dissimule l’essence de ces accords : le TTIP et tout autre accord et alliance capitalistes ne sont pas une déviation mais une claire confirmation du caractère de l’exploitation du système capitaliste. Comme l’a écrit Lénine dans son œuvre spécifique au sujet de ceux qui ont défendu l’humanisation des impérialistes : "Pour penser qu’il y a une possibilité de demander de descendre au niveau de certaines personnes en pleurs qui, chaque samedi prêchent aux riches les nobles principes du christianisme et qui leur conseillent de donner aux pauvres, bien, si ce n’est pas des millions, au moins plusieurs centaines de roubles annuellement".

En effet, de tels accords, comme aussi bien la discussion au sujet du "monde multipolaire", la "réforme des Nations Unies" etc., nourrissent, consciemment ou non, l’illusion chez le peuple à propos d’un monde nouveau "pacifique", où le risque d’une guerre mondiale recule, grâce à une coopération économique profonde, de majeurs accords économiques, de monopoles multinationaux.

Pour cette raison, la critique léniniste de la théorie de "l’ultra-impérialisme" acquiert une importance particulière. Une série d’analyses contemporaines théoriques et politiques sont dans leur essence un retour au noyau du point de vue opportuniste de Kautsky (par exemple, globalisation, empire) en invoquant certaines tendances contemporaines existantes.

Elles mettent en avant l’expansion de la force des sociétés avec une composition des actions multinationales, le plus large taux de croissance du commerce mondial, l’approfondissement de l’interdépendance entre les Etats capitalistes comme des traits contemporains d’un nouveau stade historique liés à l’impérialisme.

En réalité, tous ces phénomènes reflètent la tendance générale de l’internationalisation de la production, des investissements, le mouvement du capital au sein du cadre du marché global capitaliste. Cependant, cette tendance ne peut pas supprimer l’impact de la loi du développement inégal ni ne peut inverser le fait que la partie fondamentale de la reproduction du capital est entretenue sur le terrain de la création de l’Etat-nation de l’économie capitaliste. Les contradictions entre impérialistes s’aiguisent dans le contexte de ce mouvement objectif et contradictoire de l’économie capitaliste.

La loi des développements inégaux résulte dans le changement des conditions matérielles qui repose sur le fondement des alliances entre Etats capitalistes qui ont été créées, particulièrement à l’époque du capitalisme monopoliste.

Très justement, Lénine a mis en évidence cette conclusion spécifique en examinant le contenu économique du mot d’ordre pour les "Etats Unis d’Europe". Il a insisté que dans les conditions du capitalisme les Etats Unis d’Europe ne seraient autre que, réactionnaires ou irréalisables, quand ils reviendraient à un accord permanent pour le partage des colonies et des marchés parmi les principaux Etats bourgeois européens. Il explique qu’un accord temporaire entre les Etats européens serait possible afin qu’ils puissent étouffer ensemble le socialisme en Europe et protéger les colonies pillées et les marchés qu’ils contrôlent contre les USA et le Japon.

Il y a maintenant un aboutissement évident qui confirme la justesse des estimations de Lénine. Les alliances impérialistes sont des alliances entre Etats qui expriment les mêmes intérêts des classes bourgeoises de leurs Etats-membres. Les intérêts communs sont reliés à l’expansion de leurs monopoles, au renforcement de leur compétitivité dans le système impérialiste international, dans les conditions d’une rivalité qui s’aiguise, comme aussi bien pour faire face au mouvement ouvrier et neutraliser, d’une manière unifiée, les partis communistes révolutionnaires.

Cependant, les buts communs des monopoles des divers Etats d’une alliance impérialiste ne peuvent pas supprimer les inégalités et l’organisation des Etats-nations qui sont les fondements pour l’accumulation capitaliste. Ils ne peuvent pas supprimer la rivalité et les contradictions à l’intérieur de chaque alliance impérialiste et aussi parmi les différentes alliances impérialistes et axes. Le réajustement dans le rapport international des forces conduit aussi aux changements dans la composition et la structure des alliances impérialistes. Les alliances impérialistes et l’exacerbation soudaine des contradictions entre impérialistes, qui mène à la rupture des alliances, sont deux côtés de la même médaille.

Un exemple très caractéristique est l’UE, qui est aujourd’hui une forme avancée de l’alliance entre les Etats capitalistes en Europe et qui a connu diverses étapes dans son développement.

Chers camarades,

Dans la difficulté actuelle et les conditions complexes, quand les contradictions entre impérialistes s’aiguisent sur les matières premières, l’énergie et les routes de transport des marchandises et les partages du marché, le danger d’une guerre généralisée est aussi croissant. Les communistes doivent dissiper les illusions au sujet d’un prétendu "monde pacifique multipolaire" et plus encore de lutter résolument et méthodiquement afin que la classe ouvrière ne s’aligne pas sur la bourgeoisie de son propre pays, afin qu’elle ne soit pas piégée pour faire le choix de l’une des alliances impérialistes. Selon notre estimation, les efforts constants pour les luttes quotidiennes politiques et économiques ne peuvent être détachés des principales tâches politiques révolutionnaires qui sont une condition préalable pour la réalisation de cet objectif. Le but du pouvoir de la classe ouvrière ne doit pas être poussé à la marge d’un autre but politique "transitoire" sur le terrain du capitalisme, par exemple le changement du gouvernement bourgeois. L’orientation stratégique révolutionnaire doit rester stable à la fois quand le mouvement est dans une tendance à la hausse ou en retrait, sans le noyer au nom du déclenchement de la crise économique, la montée du courant fasciste, le danger de guerre impérialiste ou de la faire.

Chers camarades,

Les communistes doivent éduquer le peuple et orienter le mouvement ouvrier afin qu’ils ne fassent confiance dans aucun gouvernement bourgeois, classe bourgeoise ou alliance impérialiste. Ils peuvent seulement encore utiliser les contradictions entre impérialistes au bénéfice de la mission historique de la classe ouvrière et répondre à la soudaine intensification de la lutte de classe.

A cette fin, il est important de souligner sans cesse que les alliances entre impérialistes ne sont pas permanentes et stables et en même temps elles sont réactionnaires d’une manière intrinsèque. Dans les conditions où l’UE et la Zone Euro furent établies, par exemple, leur existence comme un phénomène progressiste a même été adopté par des Partis communistes. Même aujourd’hui il existe une confusion semblable et des positions erronées qui n’exposent pas le caractère réactionnaire de l’UE et le rôle développement inégal en son sein.

Il est aussi particulièrement important pour qu’elle soit comprise que les classes bourgeoises de chaque alliance impérialiste sont en commun responsables de l’escalade de l’offensive contre la classe ouvrière.

En conséquence, le but du conflit et de la rupture avec l’UE et chaque union entre Etats capitalistes doit être constamment présenté comme des aspects de lutte pour le renversement du pouvoir des monopoles, que le (pouvoir ouvrier) est une condition préalable pour le désengagement d’un pays de chaque alliance impérialiste pour agir en faveur du peuple.

En suivant cette stratégie et au cours de son application, le mouvement ouvrier révolutionnaire sera en mesure d’utiliser les fissures dans l’UE impérialiste et l’OTAN afin de déstabiliser vraiment le pouvoir bourgeois dans chaque Etat membre et la cohésion de l’UE réactionnaire et anti-populaire dans son ensemble.

Une question clé est que chaque Parti doit créer une stratégie dans son propre pays et combattre contre l’opportunisme pour le contraindre à devenir un "pan" de la classe bourgeoise , contre les illusions au sujet de "l’humanisation" de la ligne politique des alliances impérialistes, par exemple qui a été alimentée par ceux des partis de la gauche européenne au sujet de l’UE. Dans cette direction, chaque parti doit renforcer ses liens avec la classe ouvrière et les couches populaires, avec l’objectif de les mobiliser pour leurs besoins immédiats et aussi bien pour éveiller leur conscience politique de classe. Dans ce sens la lutte de classe, économique-idéologique et politique, est unifiée quel que soit le rapport des forces entre les classes qui s’opposent, qu’il soit favorable ou défavorable comme c’est le cas aujourd’hui en Grèce et à un niveau global. Ainsi, la lutte pour une infrastructure libérée, publique, moderne et des services de santé, pour la récupération des pertes subies par le peuple dans la crise profonde, pour l’abolition des lois anti-ouvrières, doit être conduite de façon intégrée dans une ligne de rupture avec l’UE, le capital et son pouvoir, pour le pouvoir ouvrier, la dictature du prolétariat, qui conduira à un plein désengagement de l’UE et de l’OTAN, socialisera les monopoles et les moyens de production concentrés en général.

En même temps, importante est la coordination de la lutte aux niveaux européen et international basée sur les besoins contemporains et les droits de la classe ouvrière. Les interventions de "l’initiative des Partis communistes et ouvriers d’Europe" pour la condamnation des plans impérialistes aux Sommets de l’UE et de l’OTAN, pour dénoncer les interventions impérialistes en Syrie, Irak, Libye et les attaques d’Israël contre les Palestiniens, pour condamner les plans impérialistes des Sommets de l’OTAN et de l’UE également comme la partition de Chypre, frayent le chemin dans cette direction. Il est important de dénoncer l’approfondissement de la militarisation de l’UE via la "Communauté de Défense Européenne" et sa "stratégie globale", la création de l’armée européenne, de développer une activité pour traiter les dangers d’une guerre impérialiste générale dont l’aiguisement des contradictions entre impérialistes crée dans plusieurs coins de notre planète.

Chers camarades,

Un siècle s’est achevé depuis l’œuvre de Lénine "sur le mot d’ordre des Etats Unis d’Europe" et "l’impérialisme stade suprême du capitalisme" qui continue à être puissante en ressources pour les communistes dans la compréhension du monde contemporain et aussi pour notre lutte implacable pour renverser la barbarie capitaliste et pour construire la société socialiste-communiste.

Voir en ligne : sur le site du parti communiste grec (KKE)

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