Oui, le socialisme ; efficace et humain, avec tous les communistes du monde ! - commentaires

Oui, le socialisme ; efficace et humain, avec tous les communistes du monde !

Nos camarades des années 30-40-50 ont été staliniens pour des raisons défensives face au capitalisme anglo-saxon qui veillent sur ses intérêts depuis la révolution américaine du 18^e siècle. La révolution d'octobre de 1917 et la révolution maoïste de 1949 ,suivis des révolutions coréenne-vietnamienne-cubaine, ont porté un coup terrible à la domination de ce capitalisme arrogant construit sur la colonisation et l'esclavage . On peut tout dire sur l'ensemble de ses révolutions qui se sont déroulées dans le massacre et parfois dans l'élimination de camarades de haute qualité révolutionnaire. Le capitalisme ne fait pas de cadeaux dans nos faiblesses, nous le vérifions aujourd'hui dans plusieurs parties du monde, et il tape durement les peuples qui exigent moins d'exploitation comme nous l'avons vu au Chili-Congo-Algérie-Moyen-Orient etc ...
Le mouvement communiste est composé d'homme et de femmes qui peuvent faire des erreurs face aux difficultés, et les historiens sont là pour en expliquer les raisons économiques, culturelles, historiques. L'humanité est composée d'hommes et de femmes qui se querellent tout le temps car nous n'avons pas encore une éducation et une culture suffisantes pour traiter les défis du développement humain avec raison et compromis, d'où les conflits d'ordre divers et varié comme les guerres civiles . Les pouvoirs en place, quelque soit leur nature, leur idéologie, ne peuvent pas encore être des éducateurs des masses populaires comme l'avaient envisagé Langevin et Wallon. On ne peut précipiter l'histoire qui a sa logique depuis la nuit des temps .
Les congrès communistes dans tous les pays sont donc des moments de réflexion pour une action efficace contre le capitalisme et ses méfaits. Je pense que chaque génération pose une pierre de plus vers la fin de ce système qui ne peut pas gérer 8 milliards d'individus aujourd'hui et 10 milliards demain. Ceux qui critiquent la Chine ou l'Inde devraient réfléchir à ce qu'ils feraient s'ils en étaient les dirigeants. Les capitalistes savent qu'ils auront une fin mais en attendant ils mènent la lutte de classes avec énergie et violence telle que la décrit le fameux Warren Buffet . A la classe ouvrière et aux masses populaires de s'instruire et de s'organiser pour abattre au plus vite ce système et construire la société communiste de l'avenir comme l'ont décrit et formulé Karl Marx, Engels et Lénine et même Jean-Jacques Rousseau .
Arrêtons de nous flageller sur nos erreurs et manquements et poursuivons notre lutte contre le capital jusqu'à sa mort définitive , ce sera un grand pas pour l'humanité vers l'avenir !!!!

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3) La création de l'USCA-CGT mettait de facto fin à la ligne de partage entre la CGT et la FEN. Le PCF développa toute son artillerie pour empêcher le développement de l'USCA. Le comité de section d'Orsay du PCF condamna dans un communiqué, vite disparu, la création de l'USCA. Michel Laurent, l'adjoint de René Le Guen, affirma dans une réunion au siège du PCF sur la recherche médicale, que le bureau politique condamnait la création de l'USCA, ce qui était faux, ce qui valut de ma part une réplique cinglante. Pour le PCF l'union avec le PS l'emportait sur toute autre considération.
Le PCF avait fait pression sur le Syndicat CGT des ingénieurs et techniciens (SNTRS-CGT) pour ne pas affilier les chercheurs. Ce qui nous avait contraint de créer un syndicat spécifique avec l'UGFF. Après bien des péripéties, les chercheurs de l'USCA sont rentrés en 1998 dans le SNTRS faisant de ce dernier un syndicat intercatégoriel de techniciens, ingénieurs, chercheurs, des établissements publics de recherche. Le plus pénible pour les militants majoritairement communistes qui ont été à l'origine de l'USCA a été la pression exercée sur eux par la Direction du PCF. Il en a sans doute été de même pour les militants communistes du SNTRS.
De cette histoire, nous devons retenir que tous les salariés ont leur place à la CGT à égalité de droits et de devoir et que l'indépendance des syndicats vis à vis des partis est une nécessité.

Elu à la commission exécutive du SNTRS je suis devenu membre du Bureau national et par la suite responsable du Secteur chercheurs du syndicat. Je suis donc intervenu sur tous les problèmes collectifs concernant les chercheurs mais aussi toutes les autres catégories de personnel ainsi que dans les nombreux cas de défense individuelle. Depuis 2006, la recherche publique est financée quasi exclusivement sur contrats qui sont de plus finalisés. La recherche publique doit être soumise à la recherche de profit du capital. Les organismes de recherche sont gérés comme des entreprises avec des contrats d'objectifs dont la mise en œuvre est suivie par des indicateurs. Ce qui déterminant dans la vie des laboratoires c'est la productivité apparente, c'est à dire le nombre de publications, de brevets de liens avec les entreprises, de contrats, rapportés aux financements récoltés. Tout le monde toutes les structures sont en concurrence, il en résulte une pression permanente une désorganisation des collectifs de travail. Asservie aux stratégies des entreprises, la recherche publique est soumise à des restructurations incessantes qui déstabilisent les personnels, les plaçant dans une situation d'insécurité permanente. Il reste une barrière qui protège les personnels, le statut de titulaire de la Fonction publique. Avec la loi de transformation de la Fonction publique de 2019, le gouvernement Macron a accru le poids de la hiérarchie dans le domaine des sanctions et introduit massivement différentes formes de travail précarisé pour mieux assujettir les personnels au pouvoir politique.
Je suis intervenu entre autres pour défendre les personnels de l'IHU méditerranée dirigé par D Raoult, dictateur mégalomane à la réputation scientifique surfaite, bénéficiant de protections politiques régionales et nationales, et pour défendre à Angers un Directeur de recherche victime du harcèlement d'une secte tantrique bénéficiant de protections au niveau de la Direction de l'université et du ministère de la Santé. A cette occasion j'ai pu mesurer la grande tolérance, pour ne pas dire plus, des gouvernements libéraux et sociaux-démocrates à l'égard des mouvements sectaires et de leurs pseudo-médecines.
J'ai quitté le PCF à la suite de ses pressions pour empêcher le développement de la CGT chez les chercheurs et de son incapacité à sortir d'alliances de sommet au détriment de tout contenu et de son suivisme des mouvements anti-technologie et de l'idéologie de la bourgeoisie qu'est l'écologisme.

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2)Il n'était pas possible que la CGT continue d'être absente des lieux de production de connaissances que sont les organismes de recherche et que les chercheurs scientifiques restent coupés des autres salariés en étant confinés dans l'autonomie syndicale. Le corporatisme dans l'autonomie isole des groupes de salariés et rend plus difficile pour eux la prise de conscience des enjeux y compris pour leurs propres droits et salaires.
La Direction de la CGT ne souhaitait pas un retour massif dans ses rangs des travailleurs intellectuels de l'enseignement et de la recherche (l'essentiel des catégories A et A+ de la Fonction Publique, des niveaux de qualification correspondant aux ingénieurs et cadres du privé) dont le nombre augmentait régulièrement et pouvait bouleverser les équilibres dans la CGT. De plus, on ne tenait pas à ce que les fonctionnaires prennent de l'importance dans la CGT. La CGT se considérait comme une organisation de la classe ouvrière et les autres catégories de salariés ne devaient pas y avoir un rôle trop important. L'autonomie syndicale du monde enseignant arrangeait bien du monde à la CGT.

Les dirigeants de la CGT étaient soutenus par la Direction du PCF qui partageait cette conception. Le PCF voulait aussi éviter un affrontement avec le PS avec lequel il cherchait à réaliser en permanence une alliance électorale.
Mais la Direction de l'Union générale des Fédérations de Fonctionnaires ne partageait pas cette opinion. Après des péripéties qui n'ont pas d'intérêt pour cet article, à l'automne 1986 la Secrétaire Générale de L'UGFF, Thérèse Hirsberg et le Secrétaire Général de l'UGICT, Alain Obadia, membre du bureau confédéral, ont annoncé par un communiqué de presse qu'ils avaient décidé de soutenir la création de l'Union des Syndicats de Chercheurs et Assimilés (USCA)-CGT.
Cet évènement ne passa pas inaperçu.
Petit retour en arrière :
En 1948, les dirigeants patronaux et gouvernementaux, dans le contexte de la guerre froide, ont tenté d'affaiblir la CGT. La CGT avait une image très positive auprès de la population, surtout parce que la CGT, qui s'était réunifiée pendant l'occupation après des divisions entre les deux guerres mondiales, avait joué un rôle important dans la résistance et dans l'élaboration du programme du Conseil National de la résistance (nationalisations, sécurité sociale, ….). L'affrontement politique s'est traduit sur le terrain syndical par la scission de FO-CGT et aussi par le départ de la Confédération des enseignants de sa fédération de l'Education Nationale (FEN-CGT) à l'exception des enseignants de l'enseignement technique. Les démissionnaires ont créé une organisation autonome des Confédérations syndicales, la FEN. La FEN a joué un rôle très important pendant quatre décennies dans tous les cycles de l'enseignement, dans la recherche et la Fonction Publique. C'est dans la FEN que la profession de chercheurs à plein temps apparue au CNRS a constitué le premier syndicat de chercheurs dans les années 1950, le SNCS-FEN.
La FEN et ses syndicats ont véritablement cogéré les champs de l'enseignement et de la recherche avec l'Administration et le gouvernement. La FEN a été aussi au cœur du développement des mutuelles de l'enseignement (MAIF,…) qui ont constitué un empire financier.
Le PCF avait en janvier 1952 demandé à ses adhérents enseignants de quitter la FEN-CGT et de rejoindre la FEN autonome. La CGT a laissé faire. Car les enseignants en tant que catégorie salariale n'était pas considérés comme des acteurs de la lutte de classe. Un syndicalisme autonome corporatiste était soi-disant mieux à même de rassembler les enseignants.

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Monsieur l'Ayatollah, votre expression se réduit à des phrases toutes faites, à la vulgarité et à l'insulte. Comme il est facile de se cacher derrière l'anonymat d'un pseudonyme, je vous avais demandé de vous présenter, ce qui est la moindre des choses. Vous n'avez pas daigné le faire. Je vous comprends, votre activité militante devant se réduire à taper des phrases toutes faites sur un clavier.
Contrairement à vous, j'ai le respect de mes interlocuteurs et donc je me présente, malgré le fait que je sois un agent de la CIA-MOSSAD/UE/DOLLAR/EURO/OTAN.
J'ai 69 ans retraité de la Fonction publique. J'étais chargé de recherche hors classe à l'Institut national de la Santé et de la recherche médicale. Je suis issu d'un milieu de salariés, ma mère était vendeuse à Soldécor et mon père métallurgiste à la Sagem. Mon père militant à la CGT et au PCF a exercé un rôle déterminant dans mon devenir. Il m'a poussé à faire des études. Les enfants de milieux modestes ne devaient pas laisser à ceux issus de milieux socialement favorisés les bancs de l'enseignement supérieur et les emplois à qualification élevée. Une image est gravée dans ma mémoire, ma mère en robe de chambre suppliait mon père de ne pas sortir, ce dernier lui répondait « il faut que j'y aille ». Ma mère a laissé sortir mon père, puis s'est effondrée pleurant. Plus tard j'ai compris, ce jour-là, c'était le 8 février 1962, Charonne. ! A la Sagem, la Direction était sans pitié avec les militants. Mon père victime du harcèlement patronal est tombé en dépression. La solidarité des militants n'était pas un vain mot. Je me souviens de leur visite à la maison. Je me souviens aussi des réunions politiques au domicile, je n'y comprenais pas grand-chose, bien sûr, mais elles ont contribué à forger mes opinions.
Comme il était un bon professionnel, la Direction de la Sagem a essayé de l'acheter, mais il est toujours resté fidèle à ce pourquoi il s'était engagé syndicalement et politiquement. J'ai tenu à rester fidèle à son engagement.
A 29 ans je suis rentré à l'Inserm comme Chargé de recherche fonctionnaire sur concours. La titularisation des personnels de la recherche publique était une vieille revendication des organisations syndicales. C'était une promesse du candidat F Mitterrand. Mais, il a fallu après 1981 beaucoup appuyer pour l'obtenir, Chevènement ministre de la Recherche était contre, René Le Guen membre du Bureau politique du PCF et responsable du secteur recherche était contre car partisan d'un statut de contractuel « amélioré », de son côté F Mitterrand avait oublié sa promesse, heureusement le ministre de la Fonction publique A Le Pors était pour. Après plusieurs réunions au plus haut niveau de l'Etat, il réussit à « emporter le morceau ». Les personnels de la recherche publique devenaient indépendants du pouvoir politique dans leur démarche professionnelle. Très tôt je me suis syndiqué au Syndicat National des Chercheurs Scientifiques-FEN. Les chercheurs étaient syndiqués à la FEN, les ingénieurs et techniciens au Syndicat national des travailleurs de la recherche scientifique de la CGT. Après 1981, des dissensions sont apparues au sein de la tendance U&A (très largement majoritaire) plus précisément entre communistes sur la manière de mener les luttes. Une sous tendance était partisane de rien lâcher sur les revendications alors que l'autre estimait qu'il fallait être plutôt accommodant avec le gouvernement, notamment sur la titularisation. La seconde l'emporta au congrès de Bordeaux de 1983 sous couvert d'un amendement pour la démocratie. La question sous-jacente au sein d'U&A était l'objectif de rejoindre la CGT qui n'était pas partagé par tous. Or, recherche et production sont intimement liées. C'est même le cœur de l'affrontement entre les entreprises et les Etats (https://www.economie-et-politique.org/wp-content/uploads/2021/01/4_Article-EP794-795Eco_Po_796_797_14_01_DD2.pdf)

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@ Mariane Dunlop
« Ex-soviètique », s'il a confusion j'en suis tout confus. Les français seraient volontiers des « donneurs de leçons », ce n'est sans doute pas complètement faux, mais de leçons, durant les sept décennies de l'URSS, les soviétiques n'en ont pas été avares non plus.
Pour ma part, j'ai toujours pensé que le socialisme ne pouvait être moins démocratique que le meilleur capitalisme et que le niveau de vie des prolos n'y pouvait être pire. Depuis 91 j'ai j'ai cherché la raison de la chute et je l'ai trouvé, à mon sens, dans l'abandon de la NEP dont j'ai parcouru la gestation dans les écrits de Lénine lui-même.
Peut-être ai-je tort ? Encore faut-il le démontrer autrement qu'en affirmant que la production de produits manufacturés entre en contradiction avec l'industrie lourde. Comme si le capitalisme n'avait pas su développer simultanément ces deux industries.
Reste que tirer les leçons, vraies et non fantasmées sur des complots et trahisons non démontrés, de cet échec, reste la condition d'une réussite à venir. Les « ex-soviétiques » ont une riche expérience à apporter, à condition de rester dans la plus pure des objectivités !...

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Je ne suis pas « ex-soviétique » ! et je ne nie pas les problèmes. Comme le dit Ziouganov : « Oui, il y a eu des erreurs, des manquements, des faux pas, mais le pouvoir soviétique était au service du peuple »
Ensuite, l'opinion des « visiteurs » en URSS... Déjà il faudrait savoir en quelle année, l'URSS n'est pas un monolithe immuable sur 70 ans. Et beaucoup d'entre eux n'avaient qu'une vision biaisée et superficielle, totalement occidentale, plus la sale manie des Français de vouloir donner des leçons à tout le monde, ce pourquoi ils sont détestés dans le monde entier (même si on les aime malgré tout pour d'autres qualités qu'ils peuvent avoir).

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@ Marianne Dunlop
Désolé, mais j'ai du mal à comprendre l'intérêt qu'une ex-soviétique peut avoir, à nier, encore, ce que tous les visiteurs de l'ex URSS ont constaté de visu, dans toutes les époques, a savoir des pénuries de produits manufacturés individuels de tous ordres. Surtout qu'on connaît, tous, les mécanismes économiques, fin de la NEP, autarcie, priorité totale à l'industrie lourde, criminalisation des entreprises individuelles au nom de la lutte des classes « dans le socialisme », qui ont conduit à cette situation etc etc....
Par contre, les productions collectives, école, santé, transports, nourriture industrielle, etc étaient assurés dans la mesure du possible. Ce qui explique les résultats corrects sur l'espérance de vie. Comme quoi le négatif ne peut masquer le positif.
A force d'affirmer qu'avant de fabriquer un vélo il faut couler l'acier, on a finit par être envahi par l'acier au point de ne plus penser au vélo....

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« Quand les prolos ne peuvent pas acquérir les produits qu'ils désirent avec leur paye, l'échec devient patent, et on peut s'étonner que çà ait tenu jusqu'en 91. »... on se demande sur quelle planète vous vivez ! Cela devient comique.

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@ Xuan
La critique de Kroutchev portait sur la thèse de Staline selon qui la lutte de classe devenait plus violente au fur et à mesure que le socialisme avançait, ce qui justifiait, évidemment, les diverses exactions aux quelles se livrait la police politique. En fait, confier la lutte des classe à la police, plutôt qu'à la politique, est aussi une des dérives prouvées du stalinisme.
Reste que Kroutchev n'a pas réellement modifié le fonctionnement économique de l'URSS. La paye des prolos ne trouvait guère plus de produits manufacturés à acheter hors des arrivages annoncés à l'avance....

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@G Mercier
Il ne me souvient pas que Moshe Lewin ait relevé de contradiction politique en Lénine et Staline du vivant de Lénine. Par contre Lénine a relevé les tendances violentes de Staline, sans les relier à la politique concrète.
Ceci dit, faire de Staline le seul et unique responsable de l'échec est aussi vain que de charger Kroutchev ou Brejnev. Il s'est, pendant des décennies, trouvé assez de partisans de Staline pour constituer des majorités incontestables sur des raisonnements parfaitement spécieux. Quand les prolos ne peuvent pas acquérir les produits qu'ils désirent avec leur paye, l'échec devient patent, et on peut s'étonner que çà ait tenu jusqu'en 91. Mais le volontarisme tire sa force de la croyance. Aujourd'hui payant, mais demain ce sera gratuit....

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Allez expliquer cela autour de vous. Je vous souhaite bien du courage !
Les victimes de stalinisme se compte par millions. Le vie des gens réduite au bon vouloir d'un seul individu certes ce n'est pas bien mais à coté des millions de tonnes d'acier produites de charbon extraites !!! Mais avez vous conscience des conditions de travail des ouvriers ? Vous n'êtes pas très regardant.
Staline a mis le comité central sur la touche, il ensuite fait de même avec le politburo. Il a fait du Parti une machine servile. Malheur à celui ou celle qui avait l'audace de le contrarier.
Oui l'URSS s'est développée pendant cette période elle n'est pas restée à l'état de dévastation qui était le sien à l'issue de la guerre civile, mais à quel prix ?

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Plus de lutte de classe en URSS, c'était la chanson de Khrouchtchev. Par conséquent il vient que le capitalisme a été restauré par l'opération du St Esprit, et par on ne sait qui.
Ce genre de théorie aboutit à priver le parti communiste de l'expérience de ses échecs.

La bourgeoisie n'a pas besoin d'un parti officiel et légal pour espérer reprendre le pouvoir, alors qu'elle bénéficie du soutien moral et matériel de toutes les puissances impérialistes, de leur propagande et d'appuis dans le monde entier.
Non seulement à l'extérieur mais aussi à l'intérieur du parti communiste, parce qu'il n'est pas nécessaire d'être un capitaliste ni d'être encarté chez les républicains ou le PS pour défendre des positions réactionnaires. La meilleure preuve c'est le travail de sape de P. Laurent.

Quand on parle du loup il sort du bois :

"A quoi tient cette aggravation ? A deux causes.
D'abord, à notre progression, à notre offensive, à la croissance des formes socialistes de l'économie et dans l'industrie et dans l'agriculture, croissance qu'accompagne une éviction correspondante des catégories correspondantes de capitalistes de la ville et des campagnes. La situation est telle que nous vivons selon la formule de Lénine : « Qui l'emportera ? » Ou bien nous ferons toucher les épaules à terre aux capitalistes et leur livrerons, comme disait Lénine, le dernier combat décisif, ou bien ce sont eux qui nous feront toucher les épaules à terre.
En second lieu, cela tient à ce que les éléments capitalistes ne veulent pas quitter la scène de bon gré : ils résistent et continueront de résister au socialisme, car ils voient arriver leurs derniers jours. Or, pour le moment, ils peuvent encore résister ; malgré la baisse de leur importance, ils n'en croissent pas moins en chiffres absolus : la petite bourgeoisie urbaine et rurale, comme l'a dit Lénine, en gendre dans son sein chaque jour et à chaque heure, capitalistes et tout petits capitalistes, et ceux-ci — ces éléments capitalistes — prennent toutes les mesures pour sauvegarder leur existence.
On n'a encore jamais vu dans l'histoire que des classes agonisantes aient quitté la scène de bon gré. On n'a encore jamais vu dans l'histoire que la bourgeoisie agonisante n'ait pas mis en œuvre tout ce qui lui restait de force pour essayer de sauvegarder son existence. Que notre appareil soviétique de base soit bon ou mauvais, notre progression, notre offensive réduiront le nombre des éléments capitalistes et les évinceront ; et les classes agonisantes, elles, résisteront envers et contre tout.
Telle est la base sociale de l'aggravation de la lutte de classes."

[J. Staline – les questions du léninisme – de la déviation de droite dans le PC(b) de l'URSS]

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on ne comprendra jamais rien à l'histoire de l'URSS sous Staline si on nie cette réalité d'un développement sans précédent des forces productives, bien sûr tiré par les besoins militaires, notamment avant 39, mais aussi avec un développement des équipements publics, éducatifs, culturels, tout comme un développement agricole qui après la collectivisation forcée et ses drames, a assuré l'alimentation après guerre dans un pays en plein développement.

Cela ne supprime ni les procès, ni le goulag, ni les morts, mais cela oblige à comprendre pourquoi ce développement qui a permis une telle explosion de l'espérance de vie que résumer cette histoire aux morts est un non sens ! D'un point de vue statistique, les crimes de Staline ne se voient pas dans la courbe d'espérance de vie à long terme ! encore une fois, cela ne dit pas qu'ils n'existent pas, mais les resitue dans un contexte global qui est marqué par les progrès fantastiques des conditions de vie « des masses »...

Etre aveugle face aux drames du stalinisme est aussi stupide qu'être aveugle sur ses succès...

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@CN46400
« Il n'y a pas de preuves pour écrire cela » Je vous renvoie au « Dernier Combat de Lénine » de Moshe Lewin.
@Xuan. « La contre révolution de ...Khroutchev » C'est la meilleure ! Et le Parti lui totalement lobotomisé a laissé faire !

@pam @xuan
C'est pathétique cette tentative de réhabiliter Staline ! Les êtres humains vous les passez par « pertes et profits ».
800 000 Soviétiques « jugés » par les Troïki furent exécutés d'une balle dans la nuque, Ils découvraient le sort qui leur était réservé en arrivant sur les lieux de l'exécution. 800 000 autres furent envoyés dans les camps dont beaucoup de revinrent jamais. Et cela sur simple dénonciation. Et les peuples déportés en Sibérie sur suspicion de collaboration !
L'exécution de Toukhatchevski de 40 généraux et 35 000 officiers, la déportation de leur famille en Sibérie vous les justifier comment ?
Et l'interdiction fin des années 40 à tous soviétiques de parler à un occidental !
Et « l'affaire » de Léningrad qui vit plus de 150 cadres du Parti finir devant le peloton d'exécution, plus de 2000 personnes furent chassées de leur fonction et plusieurs centaines envoyées au Goulag. Et l'épouse du fidèle Molotov condamnée à 4 ans de relégation pour collusion avec l'occident !

@Xuan
La dékoulakisation fut une monstrueuse erreur criminelle qui fit plonger l'agriculture soviétique dans le marasme. Marasme accentué par le tartuffe Lyssenko remis en selle dans les années 1950 par Khroutchev.
Il n'y a plus de lutte de classes en URSS après la guerre civile. Pour qu'il y ait lutte de classe il faut qu'une classe ait un appareil politique une organisation. Sans cela il n'y a que des individus qui ne peuvent rien contre l'Etat.
Tout ce qui était opposé non pas au régime mais à Staline était liquidé !
La lutte de classe en système socialiste, c'est le blabla de Staline pour justifier sa politique de répression, d'asservissement de la Société.

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c'est bien d'ailleurs ce qui me parait le plus intéressant dans tout ca et que j'ai souligné en pointant sur l'évolution de l'espérance de vie une date clé... 1956 ! Il y a bien eu un tournant de l'après Staline et il y aurait besoin d'un vrai travail d'histoire d'un point de vue marxiste sur cette période... et notamment sur des choix économiques qui se sont de plus en plus tournés vers « la copie » des choix techniques US dans l'ambition de leur « rattrapage »...

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@ xuan
En 41, Staline parle comme si les pénuries n'existaient plus en URSS. Si le marché libre y existe, pourquoi donc tout ce travail forcé qui pourrait être libre si la paie pouvait couvrir tous les besoins ? Ce qui est impossible, faute de production des produits manufacturés. Dans cette situation, la loi de la valeur selon Staline relève du roman médiatique....

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@ Xuan
« Votre raisonnement ne tient pas. »
Par contre « salaire, Prix et profits » de Marx tient toujours !
La richesse, partout et en tout lieu dépend du travail et de la valeur, compétences, de la force de travail.....

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« Ce n'est pas la faute de l'Occident si le système social de la Chine, à cette époque, a été incapable de contrer les occidentaux »
Alors ce n'est pas la faute des nazis si la bourgeoisie française kollabo a laissé partir toutes les richesses du pays en Allemagne ? Il me semble quand même que sans l'occupation nazie ces richesses seraient restées ici, et qu'on n'aurait pas distribué des tickets de rationnement jusqu'au premier décembre 1949.

Le pillage d'une nation, c'est toujours du vol de la force de travail de la nation pillée, mais le travail, surtout s'il est volontaire, fait toujours monter la valeur de la force de travail

D'abord il faudrait démontrer que le travail des chinois pour les comptoirs européens était « volontaire » et non imposé.
Ensuite il faut expliquer comment le travail « fait monter la valeur de la force de travail ».
Le capitaliste ne vole pas la force de travail, il la paie par le salaire.
La valeur de la force de travail est toujours payée au prix le plus bas possible tant qu'elle peut se renouveler. Mais le vol ne s'effectue pas sur son prix, il s'effectue sur le temps de son utilisation et l'intensité du travail, sa productivité. C'est la plus-value qui est volée.
Dans un pays colonisé l'absence de qualification diminue inévitablement la valeur de la force de travail parce qu'il est moins onéreux de la renouveler.

En dernier ressort, la valeur de la force de travail ne dépend jamais du « travail » volontaire ou pas, mais du rapport des forces entre la classe ouvrière et ses exploiteurs. Comme on peut s'en douter dans un pays colonisé elle est beaucoup plus faible que dans un pays impérialiste parce que le prolétariat subit à la fois l'oppression des capitalistes nationaux (mais on sait que le colonialisme entravait leur développement) et l'oppression coloniale. Et ensuite parce que les traditions de lutte salariales des paysans sont inexistantes.

Votre raisonnement ne tient pas.

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C'est Staline a posé la question du marché dans la société socialiste ; dès 1941 il s'est opposé à Leontyev qui prétendait que la loi de la valeur avait disparu.

Je cite Staline dans « les problèmes économiques du socialisme en URSS » :

On demande parfois si la loi de la valeur existe et fonctionne chez nous, sous notre régime socialiste.
Oui, elle existe et fonctionne. Là où il y a marchandises et production marchande, la loi de la valeur existe nécessairement.
La sphère d'action de la loi de la valeur s'étend chez nous tout d'abord à la circulation des marchandises, à l'échange des marchandises par achat et vente, à l'échange surtout des marchandises d'usage personnel. Dans ce domaine, la loi de la valeur conserve, bien entendu, dans certaines limites, un rôle régulateur.
L'action de la loi de la valeur ne se borne pas cependant à la sphère de la circulation des marchandises. Elle s'étend de même à la production. Il est vrai que la loi de la valeur ne joue pas un rôle régulateur dans notre production socialiste, mais elle agit néanmoins sur la production, et on ne peut ne pas en faire état en dirigeant la production. Le fait est que les produits de consommation, nécessaires pour compenser les pertes en force de travail dans le processus de la production, sont fabriqués chez nous et sont réalisés en tant que marchandises soumises à l'action de la loi de la valeur. Là précisément la loi de la valeur agit sur la production. Ceci étant, l'autonomie financière et la rentabilité, le prix de revient, les prix, etc. ont aujourd'hui une importance d'actualité dans nos entreprises. C'est pourquoi nos entreprises ne peuvent ni ne doivent se passer de la loi de la valeur.

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Maintenant si le bilan de Staline eût été principalement négatif, alors Trotski aurait eu raison de vouloir détruire en pleine guerre anti fasciste « la caste parasitaire et totalitaire qui a pris le pouvoir en Union Soviétique ».
Comme ses petits cousins auraient aujourd'hui raison de chercher systématiquement à dégommer la Chine Populaire quand elle s'oppose à l'hégémonisme US.

A un moment donné il faut mesurer la signification réelle d'une critique, non pas dans l'abstraction d'un débat purement intellectuel, mais dans le cadre matériel où elle apparaît et se développe, ici celui d'une guerre réelle, meurtrière et sans pitié contre l'impérialisme.

« C'est le problème quand le Parti est unique et se confond avec l'Etat ».
Quel est ce problème d'un « parti unique » ? Est-ce qu'un parti koulak ou petit-bourgeois auraient pu par leurs critiques améliorer les choses ? En s'opposant à la révolution dans un seul pays par exemple ? Est-ce que Staline n'avait pas raison de vouloir développer l'Union Soviétique le plus vite possible si on considère son encerclement impérialiste et l'approche de la guerre ? Est-ce que Staline n'a pas eu raison de mener la lutte de classe contre les koulaks et les boukhariniens ?

Et d'où vient le danger de corruption ? Est-ce que des fonctionnaires non communistes seraient forcément plus honnêtes que des fonctionnaires communistes ?
Est-ce que les communistes doivent surveiller l'avancement de la révolution depuis leur bureau ou bien y participer directement à tous les niveaux ?
Est-ce que la séparation du parti et de l'Etat n'est pas la poursuite du vieux rêve idéaliste bourgeois de la prétendue "séparation des pouvoirs" ?

La solution se trouve dans l'expérimentation pratique du socialisme et la définition des objectifs qui en résulte, en fonction des succès et des échecs. Nouvelle mise en pratique, nouveau bilan, nouveaux objectifs, etc.
La révolution culturelle a échoué dans une lutte qui s'est tournée contre le PCC lui-même et sa direction, définie comme « le quartier général du révisionnisme ». Elle aurait pu conduire à la destruction du PCC, mais Mao lui-même y a mis fin.
La lutte actuelle contre la corruption en Chine Populaire est une auto révolution menée par le parti communiste dans ses propres rangs et avec l'aide des masses.
Le socialisme réel trouve par la critique et l'autocritique de son parti communiste la solution à ses problèmes et ses erreurs.

Pour approfondir ce sujet et mesurer la signification du trotskisme d'hier (et de sa résurgence contemporaine) j'invite à regarder cette très intéressante conférence de Ludo Mertens :
Le trotskysme un courant anticommuniste !
Trotski, l'URSS et le Mouvement Communiste International Conférence de Ludo Martens le 18/05/1988 au sujet des relations de Trotski avec l'URSS et le MCI sous Staline. (durée 1h50mn) L'évolution et les positions politiques de Trotski y sont examinées. Ludo Martens expose l'anticommunisme de Trotsky et du mouvement trotskiste en 8 points :
1. - Le passage de Trotski vers des positions de combats contre le communisme
2. - Le combat de Trotski contre le Komintern
3. - La lutte contre « la caste parasitaire et totalitaire qui a prit le pouvoir en Union Soviétique »
4. - L'amalgame Hitler = Staline
5. - L'organisation d'un courant défaitiste à l'approche de la deuxième guerre mondiale
6. - Les appels à l'insurrection, au coup d'Etat et à la terreur en URSS
7. - Comment Trotski et la IV^e internationale se préparaient dans le contexte de la seconde guerre mondiale
8. - La carrière de quelques dirigeants trotskistes

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@G Mercier
« Il n'est un secret pour personne que Lénine et Staline avaient de points de vie de plus en plus divergents. »
Il n'y a pas de preuves pour écrire cela, le tempérament est une chose, la politique une autre. Par contre, la pente du volontarisme, maquillée d'intransigeance, intéressait beaucoup de monde parmi les marxistes sommaires qui peuplaient le PCUS de l'époque. Alors que Lénine résistait tant qu'il était là, Staline, d'abord par opportunisme, en prit la tête ultérieurement.

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@ xuan
« L'Occident n'est pas responsable du temps perdu par la Chine avant 1949 ».
1-Je maintiens, et je signe. Ce n'est pas la faute de l'Occident si le système social de la Chine, à cette époque, a été incapable de contrer les occidentaux, résultat du développement inégal des nations.
2-Le pillage d'une nation, c'est toujours du vol de la force de travail de la nation pillée, mais le travail, surtout s'il est volontaire, fait toujours monter la valeur de la force de travail. Le pillage de la Chine s'est opéré via des intermédiaires souvent chinois (Hongkong, Macao, Changaï, Formose, etc) qui se sont enrichi dans ce commerce sans beaucoup réinvestir, capitalisme défaillant à cette époque.....

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Cela signifie que la contre-révolution a commencé avec Khrouchtchev en URSS. Lequel prétendait que le communisme était à portée de main et qu'il n'était pas nécessaire d'appliquer la dictature du prolétariat.
Faut-il en en dire davantage sur le lien parfaitement clair entre cette ligne révisionniste et la division du mouvement communiste international, la défaite du socialisme en URSS, et ici la liquidation du parti communiste lui-même ?

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Certes le pillage d'une nation peut rendre une nation plus riche, mais sans appauvrir la nation pillée.
Comment peut-on piller une nation sans l'appauvrir ? Vous êtes-vous relu avant d'écrire ça ?

« L'Occident n'est pas responsable du temps perdu par la Chine avant 1949 ».
Evidemment le féodalisme est responsable du retard, mais le colonialisme a pesé tout autant dans ce retard et sur le peuple et le PCC a dû renverser ces « deux montagnes » dans sa révolution.
La colonialisme a retardé l'essor des pays opprimés en les pillant. Est-ce que la guerre de l'opium n'a pas retardé l'essor de la Chine ?
Et de façon durable puisqu'au terme du traité imposé Hong Kong a été rétrocédé à la Grande Bretagne durant 99 ans. Et lorsque cette domination a pris fin les USA et la GB ont soudoyé des gens pour y provoquer désordres et subversion jusqu'en 2020, où les manifestations « pro-démocratie » brandissaient les drapeaux du Commonwealth et des pancartes « M. Trump help us ! »

Cet exemple démontre qu'outre les classes réactionnaires, l'impérialisme étranger constitue un risque de contre révolution et impose l'existence d'un état, d'une police et d'une armée du peuple, c'est-à-dire de la dictature du prolétariat. Sinon c'est un échec assuré

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2) Que se passe-t-il quand les salariés manifestent en masse pour des hausses de salaires ? Est on à l'écoute de leurs revendications où considère-t-on qu'ils sont manipulés par l'étranger et qu'ils mettent en danger le socialisme ?
Le 1^e juin 1962 les ouvriers de l'usine de construction de locomotives de Novotcherkassk se mirent en grève pour protester contre le refus de la Direction d'écouter leurs revendications concernant leurs conditions de travail. Le mouvement se répandit dans d'autres entreprises. Le pouvoir fit tirer sur les manifestants, 29 furent tués. Le couvre-feu fut décrété. Le lendemain une nouvelle manifestation fut sauvagement réprimée 116 manifestants furent arrêtés. Après un procès expéditif ,7 manifestants furent condamnés à la peine capitale et exécutés. 7 autres furent condamnés à 10 à 15 ans de camps. Plusieurs autres et leurs familles furent exilés en Sibérie.
L'Etat socialiste a tiré sur les travailleurs en lutte pour de meilleures conditions de travail. Le Parti communiste Parti de la classe ouvrière a tiré sur les ouvriers. L'Etat socialiste a fusillé sept salariés qui avaient mené la lutte. Qu'en pense le camarade Ziouganov ? C'est cela le socialisme que vous défendez ?
La coupure était profonde entre le Parti et le peuple. Cette coupure n'a pas cessé de s'élargir sous la présidence de Brejnev, qui cumula tous les titres honorifiques possibles. La période Brejnev fut celle d'une chape de plomb sur la société. Les tentatives de Kossyguine de réformer l'économie en portant l'accent la production de biens de consommation et le développement de l'industrie légère se heurtèrent à l'opposition de Brejnev.
Le socialisme soviétique s'est effondré car il niait le marché. Or, le marché n'a pas été créé par le Capitalisme. L'Homme a créé le marché en échangeant puis en vendant le surplus de ce qu'il produisait. Le marché c'est la comparaison des marchandises suivant leur valeur d'usage et leur cout de production. La valeur d'usage c'est la réponse aux besoins et l'efficacité de ce qui est produit. Les couts de production correspondent aux dépenses engagées pour produire. La diminution de ces couts permet de dégager des ressources pour moderniser l'entreprise et accroitre les investissements et diversifier la production. Elle permet d'accroitre la valeur ajoutée. A quoi bon diminuer les couts de production si l'on se désintéresse de la valeur d'usage de ce que l'on produit ? L'impasse de cette conception s'est manifesté avec acuité quand la technologie et le travail qualifié ont prendre une importance déterminante dans le courant des années 1960 et suivantes. L'URSS s'est révélé incapable de dégager suffisamment de ressources pour assurer son développement économique et social et sa défense. L'incapacité de l'Etat socialiste à combler le différentiel sans cesse croissant entre les besoins de la société et ses capacités budgétaires ne pouvait conduire qu'à son effondrement.

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1) J'ai exposé très succinctement des faits, vous n'y répondez pas. A la place vous « montez dans les tours » m'accusant de cracher sur l''URSS et son rôle déterminant dans la chute du nazisme ! Où allez vous chercher cela ?
Le PCF comme la CGT se sont refusés à analyser les raisons de cet effondrement. Le mouvement révolutionnaire ne s'en est jamais remis. Certains ont considéré que le passé était un boulet et que le capitalisme était la fin de l'Histoire. D'où pour le PCF l'alliance sans principe avec toutes les forces sociales-démocrates et les mouvements sociétaux d'où devait jaillir la lumière et pour la CGT le syndicalisme rassemblé élargi maintenant aux ONG au détriment du syndicalisme d'action.
Il n'y pas d'autre issue à la crise de suraccumulation du capital que l'éviction de la bourgeoisie de l'appareil d'Etat. Mais ceci pose la question de contenu de cette société du contenu du socialisme. Le socialisme s'est développé dans des pays économiquement très arriérés dans lesquels l'Etat était très faible, la bourgeoisie n'ayant pas eu le temps de créer un Etat moderne lui permettant d'assurer sa domination sur la société. Ces pays ne connaissaient pas la démocratie bourgeoisie. La vie politique était dominée par la violence. Le socialisme s'est imposé dans la violence, les classes possédantes ne laissant pas d'autres choix que la lutte armée. La contre révolution vaincue, la tentation d'user de la violence pour régler les contradictions inhérentes à tout développement de la société est une constante dans toute société arriérée. Lénine considérait que compte tenu de l'énorme retard économique du pays, ce dernier était en transition vers le socialisme. Mieux valait moins mais mieux disait-il. Il fallait à tout prix éviter de bruler les étapes. Tel n'était pas le point de vue de Staline. Il n'est un secret pour personne que Lénine et Staline avaient de points de vie de plus en plus divergents. Lénine avait demandé la mise à l'écart de Staline compte tenu de sa brutalité de son non-respect des camarades comportement incompatible avec les fonctions qui étaient les siennes. Le décès de Lénine a laissé le champ libre à Staline qui a étendu sa mainmise sur le Parti. Il a considéré que l'URSS devait rattraper en quelques années les pays capitalistes développés ce qui était un non-sens compte tenu du différentiel de développement. A cette fin il n'a cessé de brutaliser l'ensemble de la société. Il attribua l'échec de ses plans délirants … au sabotage des ennemis de l'intérieur. D'où les purges sans fin. On ne peut pas passer cela sous silence. Sinon c'est quoi le socialisme ? L'obligation d'obéir de fermer sa gueule ! de respecter les normes artistiques décrétés par le Parti.
C'est le problème quand le Parti est unique et se confond avec l'Etat ! l'adhesion au parti n'est plus sur une base militante mais sur une base opportuniste. Etre membre du Parti est un passage obligé pour exercer une fonction dans l'appareil économique. C'est la base de la corruption. L'adhésion n'est pas automatique, elle est soumise à un examen approfondi du candidat. L'adhérent est soumis à l'appareil. Il n'est pas là pour faire remonter les problèmes mais pour appliquer les décisions.

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@Xuan
Certes le pillage d'une nation peut rendre une nation plus riche, mais sans appauvrir la nation pillée. L'Occident n'est pas responsable du temps perdu par la Chine avant 1949. Les empereurs de la Chine sont les seuls coupables.
Par contre le pillage industriel de l'Occident par la Chine de Deng après 1980 n'est nullement imputable à la Chine. Celle-ci n'a fait qu'exploiter, à son profit, la loi du capitalisme qui priorise absolument le profit à court terme. Et maintenant il est trop tard pour se plaindre, la seule route viable passe par la coopération avec la Chine....

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S'il s'agit de comparaison il faut être scientifique.
Ne pas comparer le chemin parcouru indépendamment de l'avance de certains ni de l'avantage procuré par le pillage d'autres nations.
Deuxièmement quand on fait des crêpes puisque c'est bientôt la chandeleur, la première peut être trop cuite, la seconde pas assez.
Celui qui prétend alors qu'il est impossible de les réussir est un âne ou un affameur.
La république bourgeoise a eu besoin de trois révolutions pour en finir avec le féodalisme.
Et si on compare les progrès du socialisme chinois avec la régression ici, il n'y a pas photo.
La Chine investit massivement dans les hôpitaux et les dispensaires. Vous avez eu cette info dans les médias ?
Non, ils ne vont pas se tirer une balle dans le pied.
Mais encore une fois prétendre que le socialisme est inutile c'est nier la lutte des classes.
Même une grève est une forme de dictature plus ou moins violente, même une manifestation, parcequ'elles entrainent une réponse plus ou moins violente, formes de la dictature inverse.
Le communisme est une société sans classe donc ce n'est une solution d'actualité.

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@ tous,
Le 20 décembre 1920, Lénine, qui est en train de valider un projet de concession du Kamtchaka à un consortium de capitalistes US, est interpellé par des communistes soviétiques ( la guerre civile s'achève à peine) qui trouvent qu'on fait la mariée trop belle aux américains. Réponse de Lénine :
" Que rapporte le Kamtchaka à la république ? rien,
que rapportera-t-il ? un peu !
Mais surtout, il permettra à des milliers de prolos soviétiques d'aller là bas acquérir de l'expérience sur les techniques les plus modernes qui existent"
Finalement la concession, qui devait être taxée à 5% sur le bénéfice, ne sera jamais signée. Cette anecdote montre bien l'état d'esprit de Lénine à cette époque, en large avance sur le PCUS lui-même.

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@ Xuan
La dictature, même du prolétariat, n'a quelques chances de survie que si le peuple des prolos y trouve son compte au point qu'aucun capitalisme ne peut plus promettre un meilleur niveau de vie. C'est cette chimère qui a eu raison du régime soviétique, et pas la trahison de x ou y.
Quand aux courbes du PIB, il faut relativiser. Le PIB basé sur l'industrie lourde (Staline) ou l'export de matières premières, pétrolières ou autres (Post-stalinien), n'a que peu à voir avec celui qui est basé sur le travail libre, manuel et intellectuel, de plus d'un milliard de prolos (Chine)....

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merci pour cet excellent article
On peut se poser des questions sur l'échec du socialisme en URSS.
La parole revient sur ce sujet aux communistes russes en priorité me semble-t-il.
La restauration du capitalisme indique que la lutte des classes ne s'arrête pas avec le socialisme.
C'est-à-dire que -tant que les classes n'ont pas disparu- la dictature du prolétariat doit remplacer la dictature capitaliste.
Sinon cette dernière reprend le dessus.

Au fond l'histoire de notre pays montre que la bourgeoisie a dû imposer par trois fois sa dictature à la dictature féodale, en s'appuyant sur le peuple, avant d'établir définitivement son pouvoir.

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@ Marianne Dunlop
« un certain conflit fantasmé par vous entre Lénine et Staline ? »
Qui a dit : « Nos communistes se croient déshonorés quand on leur demande de faire du commerce, qu'on fasse venir des commerciaux américains pour leur apprendre le métier » ? Lénine ou Staline ?
C'est Lénine qui a inventé les magasins nomenclaturistes ?
Les prolos chinois fabriquent maintenant tous les produits manufacturés du monde, comment ont-ils acquis le savoir-faire ? Par l'exécution, pendant des décennies, depuis 1980, de commandes contrôlées par les capitalistes occidentaux !

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@ Marianne Dunlop
Le malheur de l'URSS ne fût pas Staline, mais le stalinisme fait surtout de volontarisme qui, dans beaucoup de tête tenait la place du marxisme. Combien de communistes, soviétiques mais aussi français, n'ont jamais mesuré l'importance des compétences et de l'expérience professionnelle.
J'ai été en URSS, assez pour constater qu'une femme pouvait vendre son corps pour des bas nylon, et qu'un jeune moscovite pouvait fantasmer sur les chaussures « knykers » dont il entendait la pub sur « radio free », sidéré lorsque je lui affirmait que mes gosses n'en portaient pas.
Pas plus que sur Gorbachev, je ne fantasme sur la Chine de Mao qui a précédé celle de Deng Xiao Ping qui, lui, a eu le temps, dans son placard, de reétudier Lénine qui, avec brio, avait montré que la force de travail prolétaire ne dépend pas que du nombre mais aussi des compétences, des savoirs et des expériences qui ne s'aquièrent pas dans le travail forcé.
France 2022, pays capitaliste sur-développé, on vient de découvrir qu'il n'y avait plus de soudeurs chaudronniers du nucléaire. Comme aurait fait Lénine ou Deng, on en a fait venir des USA....
Qu'est-ce qui a le plus impressionné les allemands de RDA à la chute du mur ? Pas la liberté et les droits de l'homme non, l'achalandage des magasins de l'ouest !
Ne pas voir cela, c'est passer à coté de l'essentiel, à mon sens, des raisons de la chute de l'URSS. L'homme ne vit pas que de matériel, mais aussi de matériel.....

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« si en Russie certains ont la nostalgie de cette époque, personne ne veut y revenir »... ça, c'est le discours de Poutine !
Certes, personne ne veut revenir en arrière, d'ailleurs c'est impossible, et nous ne vivons pas à la même époque, il faut intégrer certains progrès qui ont été accomplis malgré tout, malgré le recul général, mais l'immense majorité a la nostalgie non pas d'une époque, mais bien du socialisme. Un pays qui a fait la révolution ne l'oublie jamais.
Et enfin, sans vouloir vous vexer, il n'est pas très décent de cracher sur un pays qui au prix d'immenses sacrifices nous a sauvés du nazisme. Un pays qui affrontait seul toute la puissance de l'Allemagne nazie, qui, elle, était aidée par tout le camp occidental y compris notre pays, la France. Oui, ça doit vous sembler un peu bizarre ce que je dis, mais c'est la façon de voir de 99% des Russes d'aujourd'hui. Il me semble que ça vaut la peine d'essayer de comprendre pourquoi.

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A la lecture du texte on se demande pourquoi le socialisme s'est effondré ? On ne peut pas regarder l'avenir avec un rétroviseur et rester dans la nostalgie. 70 ans d'Histoire se sont terminées par échec. Il est nécessaire de comprendre pourquoi. C'est fondamental, on peut toujours clamer que l'avenir de la crise du capitalisme c'est socialisme. Or, si en Russie certains ont la nostalgie de cette époque, personne ne veut y revenir. On peut toujours expliquer que c'est untel qui a trahi. Aucun système économique ne s'effondre parce que untel a trahi. Le fait que les cadres du PC se soient faits du jour au lendemain les laudateurs des privatisations devrait interroger sur ce qu'était réellement le PC de l'URSS. Il n'étaient pas nombreux les membres du PC qui ont défendu le socialisme. Comment un Parti avec des millions d'adhérents n'ait pas défendu le socialisme ? Pourquoi le marché noir était il aussi prospère ? Pourquoi y avait il des magasins réservés pour les cadres du Parti, ?Pourquoi y avait il des établissements de santé réservés à ces mêmes cadres ?
La société n'était pas si égalitaire que cela !

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Monsieur pseudo, on dirait que ça vous fait plaisir de dénigrer l'URSS et de comparer son niveau de vie avec celui de la France, acquis grâce à l'exploitation éhontée des colonies, et grâce à la collaboration de ne pas avoir été systématiquement détruite comme le pays communiste par l'Allemagne nazie.
Vous cherchez à opposer l'URSS et la Chine, mais sachez qu'en Chine on voue une admiration sans limite à la Russie, héritière de l'URSS, sans laquelle la Chine communiste n'aurait pas vu le jour. Ce n'est pas moi qui le dis, ce sont les communistes chinois, et ils le répètent dans chacun de leurs textes fondamentaux.
S'agissant des pénuries, les pires ont été à l'époque de Gorbatchev, et elles étaient sciemment provoquées afin de susciter des troubles. Des stocks entiers de nourriture étaient détruits, des trains de marchandises aiguillés sur des voies de garage.
La NEP n'a pas été abandonnée pour des raisons idéologique, ou un certain conflit fantasmé par vous entre Lénine et Staline ? Le pays n'avait tout simplement pas le choix, il fallait industrialiser d'urgence. (selon Staline : « Ou nous le faisons, ou nous serons écrasés »).
A propos de Staline, la Russie poutinienne a eu la brillante idée en 2008 d'organiser un jeu-concours, "la personnalité la plus aimée des Russes", malheureusement c'est Staline qui caracolait en tête, ils l'ont remplacé in extremis par Alexandre Nievski. Vous pouvez me coller après ça toutes les étiquettes, en fait j'ai toujours été, quoique ce mot veuille dire, antistalinienne, et je le suis toujours si l'on donne à ce mot le sens qu'on lui donne aujourd'hui, mais je crains que dans l'esprit des Russes, le sens sot totalement différent. Allez savoir pourquoi...

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A propos du stalinisme :
– Et que dire des pénuries de produits manufacturés qui ont perduré jusqu'à la fin de l'URSS ?
– Cherchez dans les OCs de Lénine (T27,32,33,45,36,42, « moins mais mieux »), pourquoi le socialisme ne peut prendre que la suite d'un capitalisme développé et pas d'un capitalisme embryonnaire comme celui de la Russie de 1917 ou même de la Chine de 1949.
La réponse de Lénine fût la NEP et la coopération avec les principaux capitalistes allemands (Rapallo), et US. Celle de Staline, à partir de 1927, fin de la NEP, fût l'autarcie, l'exode rural forcé, et le travail forcé qui allait avec....