Maastricht, une grosse épine dans le pied du réformiste Mélenchon - commentaires Maastricht, une grosse épine dans le pied du réformiste Mélenchon 2012-04-02T09:09:46Z http://lepcf.fr/Maastricht-une-grosse-epine-dans#comment468 2012-04-02T09:09:46Z <p>Devant le regain de popularité de ce texte, je dois rappeler qu'il a été écrit il y a plus d'un an... Et que depuis, Mélenchon s'est défendu avec véhémence en disant à plusieurs reprises et ce de manière très nette, qu'il regrettait son vote relevant d'une erreur d'analyse et qu'il l'avait exprimé sans bavure, notamment en votant non au traité de Lisbonne (<span class="caps">TCE</span>) en 2005.</p> <p>Toutefois, le doute subsiste. Car quels étaient les points principaux du traité de Maastricht<small class="fine d-inline"> </small>? <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> Créer une monnaie dominée par le capitalisme Allemand, l'euro à l'image du mark, ouvrant la porte à plus de libertés pour la suraccumulation capitaliste et permettant un meilleur dumping social intra Union Européenne. <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> Créer une Banque centrale européenne entravée par la constitution allemande et qui dépossède les peuples de leur souveraineté (car battre sa monnaie et s'autofinancer permet de décider de sa propre politique économique...).</p> <p>En résumé, Maastricht est une étape de l'évolution du capitalisme pour se «<small class="fine d-inline"> </small>garantir<small class="fine d-inline"> </small>» d'éventuelles décisions institutionnelles des peuples qui iraient à l'encontre de sa survie, en cassant toutes les libertés et souverainetés que les États-nations peuvent encore laisser ouvertes. En défendant l'euro becs et ongles, et en prétendant «<small class="fine d-inline"> </small>réformer<small class="fine d-inline"> </small>» la <span class="caps">BCE</span>, Mélenchon ne remet donc pas en cause la logique de Maastricht. Et ses protestations, aussi véhémentes soient-elles, au mieux, nous laissent dubitatifs, au pire, nous font douter de sa sincérité... (petit rappel : il a rendu visite aux Fralib en lutte, leur promettant de fermer les frontières de l'Union Européenne pour lutter contre les délocalisations dont ils sont les victimes, leur usine étant délocalisée par Unilever... en Pologne<small class="fine d-inline"> </small>!).</p> Maastricht, une grosse épine dans le pied du réformiste Mélenchon 2011-02-15T22:07:35Z http://lepcf.fr/Maastricht-une-grosse-epine-dans#comment85 2011-02-15T22:07:35Z <p>Pour ton pseudo, rassures-toi. L'utilisation d'une initiale n'était qu'un clin d'œil et je ne pense pas avoir divulgué quoique ce soit en le faisant.</p> <p>Pour ce qui est de l'état actuel du <span class="caps">PCF</span> et de son devenir, je n'irai pas aussi loin que tu le penses. Personnellement, je ne sais pas ce qu'il en adviendra. J'agis actuellement en son sein avec d'autres pour essayer de rassembler le plus possible de communistes, garder des liens et entraîner dans la lutte. Quant à «<small class="fine d-inline"> </small>remettre la main<small class="fine d-inline"> </small>», je dirais plutôt se réapproprier le <span class="caps">PCF</span>, cela me paraît impossible. La direction actuelle étant du côté du manche, il semble illusoire d'espérer qu'elle le cède. Jusqu'où ira-t-elle (dissolution<small class="fine d-inline"> </small>? courant de pensée d'un magma réformiste<small class="fine d-inline"> </small>? autre<small class="fine d-inline"> </small>?), je ne sais pas, mais ce que je sais, c'est qu'elle est capable d'inventer des adhérents pour rester «<small class="fine d-inline"> </small>majoritaire<small class="fine d-inline"> </small>» (ce qu'on appelle vulgairement le bourrage des urnes auquel j'ai déjà assisté…). Ma seule certitude est qu'en ne restant pas spectateur, je participe à écrire l'avenir.</p> <p>Quant à la candidature communiste, il me semble que si Chassaigne était désigné candidat par les adhérents, et à fortiori Gerin, le Front de gauche éclaterait, alors pourtant que Chassaigne s'en réclame. La situation me parait donc moins simple que celle que tu entrevoies. Quant à Mélenchon, la direction du <span class="caps">PCF</span> lui a laissé croire qu'il pourrait avoir des prétentions sur les communistes, mais je n'ai personnellement aucune intention de me laisser marcher dessus.</p> <p>Amitiés<br class="autobr"> Pascal Brula</p> Maastricht, une grosse épine dans le pied du réformiste Mélenchon 2011-02-15T14:51:03Z http://lepcf.fr/Maastricht-une-grosse-epine-dans#comment84 2011-02-15T14:51:03Z <p>Cher Pascal,<br class="autobr"> D'abord, sois gentil de respecter mon pseudo. Je l'ai choisi car je ne souhaite pas participer au débat en ligne sous mon nom.<br class="autobr"> C'est mon droit, tu en seras d'accord…<br class="autobr"> Ensuite, j'entends bien tes arguments, mais je pense que tu n'as pas saisi précisément le sens de mon propos.<br class="autobr"> Alors juste une ligne ou deux, car nous n'épuiserons pas ce débat fondamental à nous deux.<br class="autobr"> je me répète et j'insiste : soutiendrions-nous un communiste qui serait le candidat, non pas du <span class="caps">PCF</span>, mais du Front de Gauche<small class="fine d-inline"> </small>?<br class="autobr"> En menant une offensive contre Mélenchon, on laisse penser que le pedigree du candidat est le nœud du problème.<br class="autobr"> Il faut être clair : nous souhaitons qu'un communiste, désigné par les communistes, soit le candidat du parti communiste à l'élection présidentielle.<br class="autobr"> Cela règle de facto la question Mélenchon, sans qu'il soit nécessaire de le vouer au gémonies.<br class="autobr"> Voila, l'avis de tous sur cette question m'intéresse.<br class="autobr"> Ensuite, sur l'impérieuse nécessité où les communistes pourraient se trouver de créer une organisation révolutionnaire nouvelle…<br class="autobr"> Qui en jugera, quand<small class="fine d-inline"> </small>? C'est l'histoire en marche et les luttes des hommes qui bousculent les ordres établis<small class="fine d-inline"> </small>; et pas forcément là où on l'attend.<br class="autobr"> Tu combats pour que les communistes remettent la main sur leur parti. Bravo à toi<small class="fine d-inline"> </small>! Je souhaite très sincèrement que vous y parveniez.<br class="autobr"> fraternellement…<br class="autobr"> Dautrey<small class="fine d-inline"> </small>;-)</p> Maastricht, une grosse épine dans le pied du réformiste Mélenchon 2011-02-14T22:49:56Z http://lepcf.fr/Maastricht-une-grosse-epine-dans#comment83 2011-02-14T22:49:56Z <p>Mon cher G. "Dautrey", on aura certainement des occasions pour en débattre de vive voix, manifs, meeting ou autres, mais, je ne comprends pas ton commentaire. Tout d'abord, je ne connais pas autant de blogs communistes qui «<small class="fine d-inline"> </small>ont ouvert un barrage nourri contre Mélenchon<small class="fine d-inline"> </small>». D'ailleurs, je pense que ce site ne correspond pas à cette définition et n'en fait pas partie. Il rappelle simplement quelques vérités sur le personnage, vérités que certaines personnes plus jeunes pourraient ignorer. Et de rappeler cette vérité n'empêchera pas de se rassembler lorsque la nécessité fera loi.</p> <p>Que Mélenchon ait quitté le <span class="caps">PS</span> parce qu'il y avait des désaccords profonds au sein du <span class="caps">PS</span>, ou parce qu'il avait des ambitions qu'il n'aurait pu exprimer au <span class="caps">PS</span>, ou encore parce qu'il ouvrait une possibilité d'achever la liquidation du <span class="caps">PCF</span>, quelle importance<small class="fine d-inline"> </small>? Ce sont les faits qui comptent. Et il y en a un que tu ne cite qu'à mots couverts : le fait que la direction actuelle du <span class="caps">PCF</span>, parmi laquelle certains ont déjà plus ou moins déclaré ouvertement leur volonté d'en finir avec l'organisation, a choisi le cheval de Troie Mélenchon/Front de gauche/<span class="caps">PGE</span> pour les élections à venir, ces dernières ne constituant d'ailleurs que leur seul horizon politique. Une tribune dans l'Huma demandait même l'adhésion directe au Front de Gauche<small class="fine d-inline"> </small>! La bataille n'est donc pas orientée contre Mélenchon, mais en interne, pour l'existence future d'un parti communiste en France, pour la souveraineté de ses adhérents et pour le triomphe des idées communistes au sein d'un parti… qui porte ce nom<small class="fine d-inline"> </small>! Et l'utilisation de ce personnage par la direction est habile, car il porte un discours radical, il parle bien, il reprend des éléments des discours de Georges Marchais pour mieux séduire les communistes, bref, il semble irréprochable… un peu comme Mitterrand dans les années 70 qui tenait un langage de rupture avec le capitalisme et qui en a trompé plus d'un<small class="fine d-inline"> </small>!</p> <p>Cette bataille et les vérités que nous pensons bonnes à dire, ont notamment pour but de démasquer cette direction qui, à l'instar de <span class="caps">MG</span> Buffet, regarde ses chaussures lorsque les communistes applaudissent à tout rompre une candidature communiste lors de l'<span class="caps">AG</span> du 8 janvier, et a déjà commencé un tour de France avec le dénommé Mélenchon, ignorant totalement les candidats déclarés de son propre parti. Alors, un candidat communiste pour les présidentielles, et donc le projet communiste au cœur des débats à venir, n'est pas gagné et relève d'une bataille. D'ailleurs, les médias capitalistes pèsent de tout leur poids pour orienter le choix futur : il n'est pas une émission politique dans laquelle Mélenchon n'ait pas été invité ces derniers temps…</p> <p>L'autre question que tu soulèves est en filigrane de ton commentaire. Rien n'empêcherait les communistes de présenter leur candidat si la direction imposait Mélenchon malgré tout, suggérant ainsi d'ignorer totalement l'existence du <span class="caps">PCF</span> et le fait que bon nombre de ces fameux communistes sont encore dans ses rangs. Personnellement, je pense que le <span class="caps">PCF</span> est au cœur du problème. Tous les groupes qui l'ont quitté se sont perdus dans l'inutilité, l'inefficacité et l'invisibilité, pour disparaître petit à petit. Ils nous seraient pourtant bien utiles aujourd'hui pour peser. Il est impossible de laisser aux post-communistes de la direction actuelle la liberté d'en finir avec le <span class="caps">PCF</span> et son poids historique. Lors des manifs de l'automne, des jeunes sortis de nulle part nous demandaient des autocollants avec la faucille et le marteau… Et sur ce site, j'ai mis en ligne un entretien avec D. Losurdo qui nous parle de la catastrophique situation italienne et nous explique comment, là-bas, les communistes se cherchent pour tenter de reconstruire un embryon d'organisation. Franchement, je préfère encore notre situation à la leur… Sans oublier qu'il y a la jeunesse qui pousse, et qui pousse dans la bonne direction.</p> <p>Amitiés<br class="autobr"> Pascal Brula</p> Pour en finir avec la question Mélenchon 2011-02-13T21:20:34Z http://lepcf.fr/Maastricht-une-grosse-epine-dans#comment81 2011-02-13T21:20:34Z <p>Depuis plusieurs mois maintenant, certains militants communistes ont ouvert une tir de barrage nourri contre Jean-Luc Mélenchon. Dans leurs tracts, sur leurs blogs et forum, pas une parution où l'on ne rappelle toutes les turpitudes passées du militant socialiste d'il y a peu. On a le sentiment, vraiment, que le patron du parti de Gauche est devenu l'ennemi de classe numéro 1. Certains, même parmi des élus communistes de haut rang, n'hésite pas à dénoncer en lui une taupe du <span class="caps">PS</span>, en service commandé pour capter ce qu'il reste de l'électorat communiste.</p> <p>C'est à mon sens une faute politique majeure.</p> <p>Jean-Luc Mélenchon est un militant social-démocrate, issu de la mouvance trotskiste des années soixante-dix. Il a été mitterrandien et Maastrichtien. Une vrai caricature de militant du <span class="caps">PS</span>. C'est par ailleurs un militant laïque irréprochable. C'est un tribun et un débatteur de talent. Inutile de s'appesantir sur son <span class="caps">CV</span>.</p> <p>Tous ceux qui s'intéressent à la politique en France depuis suffisamment longtemps ont constaté que la longue dérive droitière du <span class="caps">PS</span> depuis 30 ans n'avait pas suivi le cours d'un long fleuve tranquille. Que de tiraillement, congrès après congrès, que d'appétits personnels et de coups de Jarnac entre «<small class="fine d-inline"> </small>camarades<small class="fine d-inline"> </small>», que de tensions entre les tendances, que de magouilles mille fois dénoncées dans les votes internes... Le <span class="caps">PS</span> est devenu un gigantesque panier de crabes.</p> <p>Au moment de se positionner sur le referendum de 2005 sur le traité constitutionnel européen, le grand écart était tel que ça a commencé à craquer à l'entrejambe. Au congrès qui a suivi, une partie de ce qu'on appelait «<small class="fine d-inline"> </small>l'aile gauche<small class="fine d-inline"> </small>» du <span class="caps">PS</span> a quitté le navire derrière Mélenchon pour fonder le parti de Gauche. A l'évidence, ils ne sont pas devenus communistes. Ils ne le prétendent d'ailleurs pas. Aller chercher là-dedans une manœuvre socialiste concertée pour garder une base à gauche, cela tient plus de la «<small class="fine d-inline"> </small>théorie du complot<small class="fine d-inline"> </small>» que de l'analyse politique. D'ailleurs, de la même façon que certains socialistes ont quitté leur parti pour rester, peu ou prou «<small class="fine d-inline"> </small>à gauche<small class="fine d-inline"> </small>», qui peut dire que le cas ne se présentera pas que des militants communistes, bientôt, quitteront leur parti eux aussi pour rester -justement- communistes<small class="fine d-inline"> </small>? Faudra-t-il y voir une opération de la direction du <span class="caps">PCF</span> pour garder deux fers au feu<small class="fine d-inline"> </small>? C'est absurde<small class="fine d-inline"> </small>!</p> <p>Dans leur lutte pour la conquête du pouvoir, à partir du rapport de force tel qu'il est (et non pas tel qu'on le voudrait), les communistes devront aller au combat politique avec d'autres qui ne seront pas des communistes. Mais avec lesquels ils partageront des idées, des valeurs et des objectifs. Jean-Luc Mélenchon sera sans doute de ceux-là.</p> <p>Car non, Mélenchon n'est pas l'ennemi des communistes. L'ennemi des communistes, c'est la bourgeoisie capitaliste<small class="fine d-inline"> </small>!<br class="autobr"> Et si Jean-Luc Mélenchon est candidat à l'élection présidentielle, c'est son problème et celui du parti de gauche. Cela ne regarde pas les communistes. Car les communistes veulent un candidat communiste.</p> <p>Partout dans le monde, de l'Amérique latine à l'Afrique du Nord, les peuples se lèvent contre la misère et pour la liberté. La stupeur née il y a 20 ans de l'effondrement du soviétisme s'efface, tant les coups portés par le capital sont violents. L'alternative socialiste attire à nouveau une part grandissante de l'humanité. L'idée que l'histoire était finie et que le «<small class="fine d-inline"> </small>marché<small class="fine d-inline"> </small>» était le seul système économique viable (fut-ce au prix de quelques régulations) est battue en brèche.</p> <p>Voilà pourquoi il faut un candidat communiste à l'élection présidentielle. Pas par esprit de boutique. Mais parce l'expression marxiste est absolument indispensable, pour apporter dans le débat majeur de la vie politique française les éclairages de classe sans lesquels on ne saisit pas dans sa globalité la logique de la crise économique, et des sacrifices que le <span class="caps">FMI</span>, la commission européenne ou les gouvernements de droite et de gôche imposent aux peuples.</p> <p>Seul un candidat communiste dira qu'il n'y pas d'aménagement possible du capitalisme. Il montrera que la construction d'une société socialiste est la seule issue. Et surtout, lui seul portera des propositions concrètes et immédiatement applicables pour faire reculer la main-mise des puissances financières sur le destin et la vie quotidienne des nos concitoyens.</p> <p>Voilà. Il faut un candidat communiste. Jean-Luc Mélenchon est un homme de gauche qui mérite le respect. Mais il ne peut pas être le candidat communiste... parce qu'il n'est pas communiste.</p> <p>Cette question du rapport à Mélenchon ne me paraît pas anodine. Car dans le combat politique d'aujourd'hui, les communistes ne doivent pas apparaître comme les diviseurs de la gauche. Il doivent se présenter pour ce qu'ils sont : porteurs d'une option politique originale.</p> <p>Nul besoin de candidat «<small class="fine d-inline"> </small>unitaire<small class="fine d-inline"> </small>» au premier tour d'une élection présidentielle. On n'y participe pas pour aligner des scores mais pour défendre des choix politiques. Rien n'empêche que Mélenchon défende les siens et les communistes les leurs propres. Sans être «<small class="fine d-inline"> </small>ennemis<small class="fine d-inline"> </small>»...</p> <p>Je comprends bien que la perspective que la direction du <span class="caps">PCF</span> se range derrière le patron du parti de Gauche devenu candidat du «<small class="fine d-inline"> </small>Front de Gauche<small class="fine d-inline"> </small>» hérisse de nombreux communistes. Mais taper sur Mélenchon à bras raccourci ne règle pas le problème<small class="fine d-inline"> </small>! Serait-t-il bien plus acceptable qu'un communiste soit le candidat du Front de Gauche<small class="fine d-inline"> </small>? Quelle sera la plateforme politique sur laquelle il s'appuiera<small class="fine d-inline"> </small>? J'ai le souvenir des dernières élections européennes où les propositions mises en lignes sur le site internet du Front Gauche n'étaient qu'un copier-coller des propositions du parti de Gauche<small class="fine d-inline"> </small>!</p> <p>Je le dis : même si le candidat du Front de Gauche était issu du parti communiste, cela signifierait à court ou moyen terme la disparition du <span class="caps">PCF</span> et sa fusion dans un organisation sans doute de gauche, mais qui ne serait plus une arme de lutte des classes.</p> <p>Mais cela pose en conséquence une question politique majeure : si la direction du <span class="caps">PCF</span> engage le parti, en juin, derrière un candidat qui ne sera pas un candidat communiste, que feront les militants opposés à ce choix<small class="fine d-inline"> </small>? Se donneront-ils les moyens politiques de maintenir une candidature communiste autonome<small class="fine d-inline"> </small>? Cela pourrait aller, ne nous le cachons pas, jusqu'à la création d'une nouvelle organisation des communistes français.</p>