Arguments pour le Venezuela... - commentaires

Arguments pour le Venezuela...

@Eric
Plus que de leçons de révolution, le Vénézuéla a, aujourd'hui, surtout besoin de solidarité politique. « Quand les blés sont sous la grêle, fou celui qui fait le délicat »....

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Je me permets de signaler un communiqué de l'organisation ROCML :
http://rocml.org/la-situation-au-venezuela/
Sur ce site se trouve également un dossier au sujet du Venezuela, qui fournit des données et des réflexions qui me semblent apporter des éléments utiles à la compréhension de ce qui se passe dans ce pays :
http://rocml.org/venezuela_article_maitre/

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L'histoire est parfois cruelle avec les révolutionnaires et la lutte de classe est toujours une affaire de rapport de forces entre les idéalistes et les carriéristes souvent apparatchiks comme nous l'avons vu en URSS . Le Parti unique est souvent la cause du carriérisme sans pour autant que ce soit obligatoire comme nous le voyons à Cuba . La Chine par contre est obligée de lutter contre la corruption des« mouches et des tigres »pour que le passage au socialisme réussisse dans un pays vaste et avec une population très nombreuse et souvent indisciplinée par les références historiques, différentes d'ailleurs des japonais très disciplinés comme les allemands.
Le Venezuela doit aussi lutter contre la corruption qu'engendre toujours la manne pétrolière comme nous le voyons au Moyen-Orient . Les peuples concernés sont souvent obligés à la débrouille pour survivre et la corruption fait parti du système comme le clientélisme dans les pays occidentaux . Le capitalisme détruit toute morale y compris dans les couches populaires défavorisées , d'où la difficulté à donner un sens aux luttes révolutionnaires si nécessaire pour sortir du système capitaliste . La grande bourgeoisie sait que pour maintenir son pouvoir elle doit parfois lâcher du lest , utiliser la corruption et si nécessaire la répression et elle ne s'en prive pas d'où les guerres civiles , les coups d'Etat, les répressions policières violentes comme nous le voyons en France avec le mouvement des gilets jaunes . Mais l'histoire humaine continue son cours avec une planète qui compte 8 milliards d'individus , bientôt dix . Cette histoire réserve des surprises dans son long cours des siècles comme la révolution de 1989 , la révolution bolchévique de 1917 , la prise de pouvoir en 1949 des communistes chinois , la révolution cubaine de 1959 qui ont mis à l'ordre du jour la société socialiste-communiste à construire que Marx a théorisé avec Engels par un travail scientifique sur le capital et son développement qui oblige la société humaine à chercher cette voie communiste pour l'avenir de l'humanité qui se construit au sein même de la société capitaliste vieillissante .
Alors les têtes de pont de cet idéal comme Robespierre-Lénine-Mao-Castro resteront dans l'histoire comme des pionniers de cet idéal en construction . Les autres qui ont essayé de freiner cette logique humaine ou qui ont trahi ce bel idéal seront mis au pilori comme il se doit par les générations qui construiront cette nouvelle société . Alors le Venezuela avec Chavez comme tête de pont peut encore réussir malgré la société US avec Trump qui cherche à déstabiliser ce pays. Le peuple Vénézuélien fait son expérience de lutte contre le grand Satan comme le peuple Cubain dans les années 60 .... Et il peut gagner en tirant toutes les leçons des échecs latino-américain comme le Chili d'Allende ....

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NB : Maurice Lemoine va publier au Temps des Cerises,une étude approfondie : « Venezuela, chronique d'une déstabilisation », et André Bansart y a déjà publié « comprendre le Venezuela » .

https://www.letempsdescerises.net/?product=comprendre-le-venezuela

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Bonjour,
Merci pour cette étude approfondie, mais il me semble qu'il n'y a pas assez d'informations sur les causes des pénuries actuelles subies par le peuple : est-ce une pénurie organisée (comme au Chili ?).
Qui a en main les sociétés d'import, sachant que le Venezuela n'a pas développé ses infrastructures industrielles et agricoles (et Chavez non plus) et donc reste très dépendante des importations.
Je pense qu'il ne peut y avoir réel succès d'une tentative de prise de pouvoir par le peuple s'il n'y a pas appropriation collective des moyens de production et d'échange, et donc dans le cas du Venezuela, création d'une industrie et d'une agriculture nationale et nationalisée !
Il faudrait aussi poser le problème des médias qui sont restés dans les mains de la bourgeoisie et des USA.

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@ Dariokhos
« La Commune a duré 73 jours, l'URSS 70 ans, le prochain régime socialiste durera plus longtemps. »
Exact, à une condition cependant, celle de tenir compte des enseignements des échecs, comme Lénine a tenu compte de l'échec de la Commune. La chute de l'URSS c'est évidemment des circonstances, et des individus, mais c'est surtout une énorme lacune économique qui n'a jamais pu résoudre le pb des pénuries de produits manufacturés civils.
Pour moi l'échec est dans l'abandon de la NEP, par Staline et les autres, y compris ceux que, par centaine de mille, il a fait assassiner ultérieurement, NEP que Lénine annonçait pour « plusieurs générations ». Parce que Lénine avait tiré toutes les subtilités de Marx, en particulier le rôle qui dans l'évolution des sociétés humaines, doit remplir le capitalisme. C'est à dire la réalisation de l'accumulation primitive du capital, donc la formation d'un prolétariat de haute compétence, comme il est en train de se constituer dans la Chine actuelle, 4 décennies après Deng, avec les résultats que nous pouvons constater chaque jour. Marx et Lénine, n'ont jamais prétendu qu'il était possible de passer directement du féodalisme au socialisme.
Savez-vous que 30 ans après la chute de l'URSS, les oligarques, devenus de piètres capitalistes, en sont réduits, pour limiter le « black market », sur les produits manufacturés, à limiter encore, dans la Russie de l'Est, les contacts avec la Chine du Nord ? Quand aux 51 capitalistes chinois qui sont députés de l'ANP (sur plus de 1000 députés), il sont là pour leurs compétences (ex Wawei) et pas pour leurs capacités à claquer leur fortune sur les pentes de Courchevel...

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Arrête d'être de mauvaise foi en permanence.
D'abord la fin de l'URSS n'a rien à voir avec Staline. Tous les historiens, même bourgeois savent qu'il y a eu un tournant en URSS en 1956/1957 et que la suite n'est pas la continuité de ce qui se passait avant. C'est tout le contraire. Ne serait-ce que le débat autour de la lutte des classes. Contrairement à ce qu'il avait dit en 36, Staline, dans ses derniers écrits, influence politique probable de Jdanov, mort trop tôt, indique qu'il y a encore de la lutte des classes en URSS. Khrouchtchev non seulement dit le contraire mais parle de la possibilité d'arriver au socialisme par les élections en France et en Italie. Excellent !!!
Enfin, j'en ai marre de tous ces trucs consistant à dire, selon l'idéologie dominante que la fin de l'URSS est forcément un échec. La lutte des classes à l'échelle internationale ne se gagne pas comme ça. La Commune a duré 73 jours, l'URSS 70 ans, le prochain régime socialiste durera plus longtemps. C'est cela la dialectique.
Et puis, pour finir, Engels dans la troisième préface à La Guerre Civile en France, de mémoire en 1891.
« Vous ne savez pas ce qu'est la dictature du prolétariat ? Regardez la Commune de Paris, c'est la dictature du prolétariat ».
Même dans ton pays rêvé, la Chine autrefois socialiste, il y a dictature, bon, c'est clair que, comme les 51 députés de l'Assemblée sont les hommes les plus riches de Chine, ça ne peut pas être celle du prolétariat.

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OH je pense que tu le sais ? par l'adhésion au PC Soviétique de traîtres anticommunistes qui ont
détruits de l'intérieur le socialisme , et de rétablir le capitalisme commencé par l'ignoble Khrouchthev
GORBATCHEV ELTSINE ! comme certains aux PCF qui ont dévié la politique du parti de 180
degrés à droite HUE BUFFET LAURENT , et de la déclaration de WALDECK ROCHET la gauche
a besoin d'un candidat unique un social démocrate traître MITTERRANT qui a collaboré de 1942,à 1944
dans le gouvernement de collaboration, et ensuite la déclaration de BOCQUET ALAIN mon père
spirituel en politique NON CE N'EST PAS GUSTAVE ANSART MAIS LE MILLIARDAIRE MAIRE DE
LILLE MAUROY CELA AUSSI EST UN CHOIX POLITIQUE BIEN AFFIRMER ET CERTAINEMENT
PAS COMMUNISTE .
Mon choix est fait cher (e) cn46400 vive le GRAND LENIN ET STALIN VIVE LES HEROS DE STALINGRAD VIVE LE COMMUNISME

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@Iwona dotta
« tout autre chemin est une utopie et ne peut finir que par un échec » .
C'est comment la fin de L'URSS et de la "dictature du prolétariat, version Staline ?

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Très bonne et très juste analyse de Dariokhos. Il ne peut avoir de société socialisme sans dictature
du prolétariat sur l'état bourgeois et la propriété privé, tout autre chemin est une utopie et ne peut finir
que par un échec .

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@ Dariokhos
Et un blanc énorme : Pourquoi L'URSS a disparu ? Et l'omniprésence actuelle de l'église en Russie alors qu'elle disparaît, sans bruit, dans la France qui n'a jamais connu un Staline...

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Cet article est un méli-mélo pas clair du tout.
Nous n'avons pas affaire en l'occurrence à des révolutionnaires au sens marxiste du terme, c'est d'ailleurs une des limites de Chavez et un preuve de plus que le processus électoral dans les démocraties bourgeoises ne permet jamais le passage au socialisme, contrairement à ce que disait Khrouchtchev.
Sur ce point comme sur bien d'autres, Staline avait raison. Et il est sûr que quand on veut défendre le « socialisme de marché » qui a été inventé, avant le PCC par Robert Hue, il vaut mieux dire du mal de Staline. C'était une parenthèse.
Pour revenir à la vraie question posée, il n'est pas possible de s'en tenir au concept de gauche, qui d'ailleurs n'en est pas un, s'agissant de l'Amérique latine. Il y a d'un côté de vrais progressistes, même droitiers (Mujica, Chavez-Maduro, Ortega et Moralès) et de l'autre des sociaux démocrates comme Bachelet et Lula-Roussef qui n'ont jamais combattu que pour exister vis à vis des USA ; le développement de Terreos, première multinationale du sucre en Afrique sous Lula peut suffire à ne pas en faire un « socialiste ».
Au contraire, ceux de l'ALBA ont tenté et tentent quelque chose mais n'osent pas aller à la dictature du prolétariat que Staline a contribué, avec et après d'autres, comme Lénine, à mettre en oeuvre et n'a absolument pas pervertie. C'est justement leur problème. Si Lula a clairement été au service de la bourgeoisie, ce n'est pas le cas de Chavez et Maduro. Mais, ils s'en tiennent à l'alliance avec une partie de la bourgeoisie, qui implique de ne pas renverser le capitalisme. Leur absence d'évolution les met sur le même plan, finalement que des régimes capitalistes comme la Grèce de Tsipras ou la Chine des petits enfants de Deng, le Bernstein-Kautsky moderne.
La solution est douloureuse, parce qu'elle est forcément armée, mais elle ne réside que dans la dictature du prolétariat. Nous sommes aujourd'hui au bout de 20 ans de processus intégrant la démocratie bourgeoise. Carter l'a dit : « Le système électoral au Venezuela est un des plus démocratique du monde ».
Et pour quel final ? Un coup d'Etat fasciste.
Le seul conseil que l'on peut donner aux progressistes vénézuéliens est celui-ci :
Armez le peuple, ne faites pas comme Allende et expropriez les capitalistes, arrêtez vos retenues, lancez la dictature du prolétariat.

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@Allègre
Bien sûr toute ces questions sont sur le tapis. Mais qu'est-ce que le Vénézuéla ?
– 1 Un pays possédant une ressource colossale : le pétrole mais un seul client :les USA
– 2 Une classe bourgeoise qui vit en important des USA la plupart des produits manufacturés qui sont revendus au Vénézuéla et.. en Colombie (Frontière quasi inexistante). Cette bourgeoisie, qui ne produit rien, se trouve menacée dès que le gouvernement entreprend de diversifier sa clientèle pétrolière et, du même coup, les fournisseurs de produits manufacturés (Chine, Inde) et même militaires (Russie). Elle devient alors une masse de maneuvre disponible pour les autres perdants de cette politique : les capitalistes US. C'est le spectacle qui est fourni en ce moment qui vise, par les pénuries, a empêcher la population laborieuse de continuer à soutenir de cette politique.

Comment, politiquement, conserver ce cap et surmonter victorieusement la lutte de classe qui est, ainsi, engagée ? La victoire appartiendra au camp, prolétariat ou bourgeoisie, qui, tout en renforçant son unité, parviendra à diviser l'autre. Et il est tout à fait possible qu'une partie de la bourgeoisie, plus nationale que vraiment bourgeoise, puisse trouver quelques intérêts dans le commerce hors USA, et hors dollars, il faut l'encourager !
La solution n'est pas de faire, publiquement, appel à un concept (dictature du prolétariat) qui a été dévoyé par Staline, il est d'assurer, adroitement, la prééminence des intérêts prolétaires (ceux qui doivent travailler pour vivre).
Rappelons-nous la phrase de Fidel : « nous exportions du sucre et nous importions des bonbons » Le bourgeois qui fabrique des bonbons est infiniment plus utile que celui qui les importe...

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Naturellement il nous faut être du bon côté de la barricade...
Mais comme le dit l'article ces événements et les défaites de la Gauche dans différents pays « nous questionnent sur ce que peut être une stratégie démocratique au socialisme ».
De quelle(s) gauche(s) s'agit -il ?
Pourquoi laisse t-elle les mains libres à la bourgeoisie ?
Ne faudrait-il pas repenser le concept de 'la dictature du prolétariat" ?
Le passage au socialisme est-il possible sans violence ?....