Stephen Cho, représentant du PPU, était en prison pendant 7 ans parce qu’il est communiste, ça montre la situation en Corée du sud. Il est très impressionné par les discussions de la journée, et il comprend pourquoi ses camarades de longues années, Jean Salem et Rémy Herrera lui ont proposé de venir ici, car on voit l’espoir du mouvement communiste en France.

Je voudrais partager l’expérience et les leçons du mouvement communiste en Corée du Sud. Les leçons de l’histoire du PPU qu’on appelle progressiste parce qu’il est interdit de l’appeler communiste, peuvent se résumer ainsi.

L’hégémonisme produit la division, le bureaucratisme suscite la dépression, et le révisionnisme mène à la destruction, ce sont les leçons du mouvement communiste coréen, je ne sais pas comment c’est en France, mais les communistes paient la guerre idéologique contre l’opportunisme dans l’intérieur du Parti, les communistes doivent construire le front uni avec les opportunistes même si on ne les veut pas à l’intérieur, pour isoler l’ennemi commun.

Pour partager l’actualité en Corée du sud, la configuration politique en Corée du sud, l’ancien président du gouvernement, un personnage qui mélange Sarkozy et Hollande, et l’actuel, ce serait un mélange Sarkozy et Le Pen… Et il y a 9 camarades qui sont en prison actuellement, le secrétaire général de KCGU, la CGT sud coréenne, est en prison. On voit le caractère de la société sud-coréenne et en tant que force progressiste, on doit travailler contre l’impérialisme, contre le fascisme. Après l’interdiction du PPU qui était seulement un parti social-démocrate, mais qui ne pouvait pas exister, notre devoir, c’est de construire un nouveau parti avec le noyau des communistes, en évitant tous les obstacles de la répression, et construire un front uni le plus large possible. Le plus important pour nous, c’est de créer une vraie solidarité internationale avec vous, les communistes français pour pouvoir gagner.

Tous ensemble jusqu’au bout !