Nous vivons une époque formidable ! - commentairesNous vivons une époque formidable<small class="fine d-inline"> </small>!2017-03-20T07:40:26Zhttp://lepcf.fr/Nous-vivons-une-epoque-formidable#comment23622017-03-20T07:40:26Z<p>dominique,</p>
<p>on ne peut qu'être d'accord sur la modestie nécessaire, et l'écoute de ce qui s'exprime chez les militants comme chez les «<small class="fine d-inline"> </small>gens<small class="fine d-inline"> </small>»... mais on ne peut espérer que les réponses surgissent ainsi de l'écoute... et si on considère que le passé ne sert à rien.. tu connais la formule, un peuple sans histoire...</p>
<p>Non, au contraire, nous avons besoin et d'un «<small class="fine d-inline"> </small>effort théorique<small class="fine d-inline"> </small>» pour penser le monde tel qu'il est pour agir utilement... et l'histoire du marxisme est de ce point de vue essentielle pour ne pas «<small class="fine d-inline"> </small>penser<small class="fine d-inline"> </small>» avec les idées dominantes...</p>
<p>Et si nous savons bien que les jeunes générations sont formés avec un contenu de connaissances très marqué idéologiquement par la «<small class="fine d-inline"> </small>victoire<small class="fine d-inline"> </small>» d'un capitalisme arrogant, il faut au contraire mener une bataille déterminée pour reconquérir un discours de ruptures, qui porte la colère... et il suffit de voir comment des jeunes militants peuvent retrouver Lénine et s'en faire un étendard pour réaliser que nous ne devons pas nous «<small class="fine d-inline"> </small>couler dans l'air du temps<small class="fine d-inline"> </small>», mais au contraire nous appuyer sur son refus...</p>
<p>fraternellement,</p>Nous vivons une époque formidable<small class="fine d-inline"> </small>!2017-03-13T20:19:05Zhttp://lepcf.fr/Nous-vivons-une-epoque-formidable#comment23562017-03-13T20:19:05Z<p>Et oui, camarade Viriato ...</p>
<p>A force d'avaler les couleuvres cuisinées par les marmitons de l'avenue Mathurin Moreau, certain(e)s camarades du réseau finissent par y prendre goût.<br class="autobr">
Il faut leur reconnaître une certaine dose de courage et d'abnégation : pas facile de débattre avec deux minutes pour chacun des privilégiés ayant droit à la parole.</p>
<p>Si l'on attend encore un peu, on verra peut-être Laurent le petit et ses tartignoles suivre la voie tracée par leurs glorieux aînés : Fizsbin, Elleinstein, Juquin, Martelli, Sève, Fiterman, Sainjon Herzog, Hue, Gayssot, Braouezec ... <i>«<small class="fine d-inline"> </small>Et j'en dirai et j'en dirais, petit qu'il me reste de vivre<small class="fine d-inline"> </small>!<small class="fine d-inline"> </small>»</i></p>
<p>Un seul conseil à nos camarades, ne vous laissez pas submerger par cette «<small class="fine d-inline"> </small><strong><span class="caps">LAM</span></strong> <i>(<strong>L</strong>ingua <strong>A</strong>vocatorum <strong>M</strong>utationis)</i> <strong>de fond</strong><small class="fine d-inline"> </small>» qui nous pousse vers la vase de $olférino. <br class="autobr">
Osez appeler un chat un chat, et Laurent un liquidateur.</p>
<p>Il ne suffit pas de porter le nom de son père pour lui venir à la cheville. <br class="autobr">
Il ne suffit pas de tirer sur sa bouffarde en portant des lunettes d'écailles pour ressembler à son grand-père.<br class="autobr">
Il ne suffit pas d'ôter se chemise, même déchirée, pour être digne de s'asseoir sur une chaise de Bantanges.<br class="autobr">
Il ne suffit pas de passer le relai du <span class="caps">PGE</span> à l'opportuniste Gregor Gyzi pour être guéri de l'€urolâtrie héritière du <i>«<small class="fine d-inline"> </small>compromesso stoïco<small class="fine d-inline"> </small>»</i>.</p>
<p>Nous sommes tous co-responsables des abandons idéologiques qui nous ont conduits à l'effondrement.<br class="autobr">
Tous responsables, mais pas tous coupables.<br class="autobr">
Un congrès extraordinaire ne saurait avoir lieu que si</p>
<p> 1°) La dénonciation des liquidateurs se fait publique (en cette période où la transparence se fait <i>"valeur publique"</i>). Il serait vain de croire que les analystes au service de la classe dominante ne sont pas amplement informés de ce qui se passe dans le Parti. Alors pourquoi se taire, pourquoi accepter de se censurer en utilisant la langue de bois<small class="fine d-inline"> </small>? Pourquoi ne pas oser dénoncer sous la coupole de Niemeyer ceux qui vous servent à chaque séance le suppositoire, la toile émeri, le sable et le flacon de Tabasco<small class="fine d-inline"> </small>?</p>
<p>2°) Le nécessaire aggiornamento se fait en association officielle avec la diaspora des communistes laissés sur le bord du chemin sans issue de la mutation. C'est d'autant plus justifié que bien d'autres transfuges, volontiers clients de cette pharmacopée proposée par les apothicaires de l'idéologie dominante, reçoivent des financements qui viennent plomber un peu plus les finance d'un appareil en état de décomposition avancée.</p>
<p>Le Congrès de Tours ne ressemblait en rien aux <i>«<small class="fine d-inline"> </small>pince-fesses du lundi<small class="fine d-inline"> </small>»</i>... ou du mardi<small class="fine d-inline"> </small>!<br class="autobr">
Souvenons-nous de l'appel de Clara Zetkin, échappant à la traque policière, pour porter aux congressistes le message de la Troisième Internationale : <strong>«<small class="fine d-inline"> </small>Camarades, il faut choisir<small class="fine d-inline"> </small>!<small class="fine d-inline"> </small>»</strong></p>Nous vivons une époque formidable<small class="fine d-inline"> </small>!2017-03-12T06:34:36Zhttp://lepcf.fr/Nous-vivons-une-epoque-formidable#comment23532017-03-12T06:34:36Z<p>Bonjour, la dramatisation n'est pas de mise, les gens vivent et ont envie de continuer à profiter sans entendre les éternelles leçons du «<small class="fine d-inline"> </small>faut qu'on y a qu'à<small class="fine d-inline"> </small>».... tétanisés les communistes<small class="fine d-inline"> </small>? pas tous, envie de discuter, de partager, de retrouver la fraternité et évitant les discours stériles : certainement. Nous avons beaucoup à apprendre de la situation actuelle, ce rejet de la politique n'étonne personne, les donneurs de leçons ont fait leur temps. C'est au contact des simples gens que l'on peut construire, les communistes peuvent s'être trompés, et avoir été trompés.. mais le changement de société ne se fera qu'en rassemblant, restons modestes et ne cherchons pas construire en assénant des discours dépassés. C'est au quotidien que les habitants jugent les politiques, dans leur vie de tous les jours, dans leur commune. Les injustices ne sont plus admises, les affaires de droite et de gauche lassent les électeurs qui voteront : certains avec espoir, d'autre par dépit et enfin ne voteront pas pour certains car le jeu du pouvoir déçoit (à tous les niveaux). S'organiser avec le <span class="caps">PCF</span> bien sûr : en retrouvant les valeurs d'honnêteté, de franchise, d'écoute fraternelle et d'actions décidées en commun, personne n'a la science infuse et le passé n'est pas la seule donnée à prendre en compte. Lénine est bien peu connu des jeunes générations, la révolution russe de février à octobre 17 est bien peu étudiée dans les manuels scolaires du secondaire, pour rassembler il semble nécessaire d'entendre les militants, même lorsqu'ils s'expriment avec leur colère, leurs mots, et de rester humble.... nous sommes au creux de la vague, divisés, opposés, déçus<small class="fine d-inline"> </small>!!! nous ne pouvons que remonter<small class="fine d-inline"> </small>! courage le printemps arrive.</p>Nous vivons une époque formidable<small class="fine d-inline"> </small>!_resolu_2017-03-11T09:51:25Zhttp://lepcf.fr/Nous-vivons-une-epoque-formidable#comment23492017-03-11T09:51:25Z<p>«<small class="fine d-inline"> </small>Il nous faut appeler aux luttes et à s'organiser avec le <span class="caps">PCF</span> parce que ni l'abstention, ni le vote à ces élections ne sont capables d'ébranler le capital.<small class="fine d-inline"> </small>»</p>
<p>Was<small class="fine d-inline"> </small>?</p>
<p>Il ne faut pas s'abstenir mais le vote ne sert pas<small class="fine d-inline"> </small>?<br class="autobr">
Voilà les impasses du gauchisme.<br class="autobr">
C'est sur qu'une adhésion pure et simple à n'importe quel candidat social démocrate (de gauche ou ... de droite pour ceux qui 'pensent' aux législatives) est suivre la même politique qui a mené le <span class="caps">PCF</span> à l'enfer où il se trouve.<br class="autobr">
Que faut il donc faire<small class="fine d-inline"> </small>?<br class="autobr">
S'isoler et proclamer du haut de notre profonde connaissance que «<small class="fine d-inline"> </small>tout ça<small class="fine d-inline"> </small>» (le élections) soit ne servent à rien soit «<small class="fine d-inline"> </small>il ne faut s'abstenir<small class="fine d-inline"> </small>»<small class="fine d-inline"> </small>?<br class="autobr">
Ou trouver une tactique qui permet d'utiliser les élections pour développer une politique communiste<small class="fine d-inline"> </small>?<br class="autobr">
La seule tactique possible dans les conditions d'une force communiste éparpillée et très affaiblie est la tactique du Front Uni léniniste.<br class="autobr">
Soutient du candidat dont les travailleurs majoritairement voient comme le «<small class="fine d-inline"> </small>plus à gauche<small class="fine d-inline"> </small>». Mais soutient critique, soutient pour gagner les travailleurs dévoyés, pour in fine, plomber la social démocratie. Pas pour passer des accords électoraux avec elle.<br class="autobr">
Soutient critique veut dire garder l'indépendance politique du parti communiste.<br class="autobr">
Ces évidences, ces lapalissades, sont poussés de côté pour arriver à la célèbre formule «<small class="fine d-inline"> </small>Il nous faut appeler aux luttes et à s'organiser avec le <span class="caps">PCF</span> parce que <strong>ni l'abstention, ni le vote à ces <i>élections</i></strong> ne sont capables d'ébranler le capital.<small class="fine d-inline"> </small>»<br class="autobr">
Bref, le programme anarcho-syndicaliste : «<small class="fine d-inline"> </small>appel aux luttes<small class="fine d-inline"> </small>» contre («<small class="fine d-inline"> </small>contre<small class="fine d-inline"> </small>»<small class="fine d-inline"> </small>!!) la politique. Retour au gauchisme le plus stérile en somme.<br class="autobr">
si la direction du <span class="caps">PCF</span> est une succursale du <span class="caps">PS</span> de droite, ses critiques lui font un sacré service en adoptant la «<small class="fine d-inline"> </small>politique<small class="fine d-inline"> </small>» des sectes trotskardistes style <span class="caps">LO</span>, qui eux aussi, pratiquent depuis des décennies, l'anarcho-syndicalisme sui generis ( l'activité syndical matinée de généralités) qu'ils prennent pour du «<small class="fine d-inline"> </small>trotskisme<small class="fine d-inline"> </small>».<br class="autobr">
Par ce chemin là, on finira comme eux : un groupe «<small class="fine d-inline"> </small>d'analyse<small class="fine d-inline"> </small>» totalement déconnecté de la vie politique nationale. Et de la classe ouvrière et du communisme.</p>