Fifille-la-voilà n’est pas née comme ça ! - commentairesFifille-la-voilà n'est pas née comme ça<small class="fine d-inline"> </small>!2014-06-02T16:03:39Zhttp://lepcf.fr/Fifille-la-voila-n-est-pas-nee#comment12542014-06-02T16:03:39Z<p>Le dernier numéro de Fakir a montré que le <span class="caps">FN</span> avait pillé le programme du <span class="caps">PCF</span> de la fin du 20<sup class="typo_exposants">e</sup> siècle,pour réussir à faire 25% aux européennes de2014.Alors que le <span class="caps">FN</span>,reste bien sûr pro-capitaliste et' cache' sa Xénophobie.<br class="autobr">
Faisons de même et étudions les propositions du <span class="caps">FN</span> pour sortir de l'<span class="caps">UE</span>.<br class="autobr">
En cherchant à comprendre,il est facile de démontrer l'ineptie ou la tromperie que propose le <span class="caps">FN</span>…<br class="autobr">
Mais d'abord un rappel :<br class="autobr">
Article 50 du traité sur l'Union européenne<br class="autobr">
1. Tout État membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l'Union.<br class="autobr">
2. L'État membre qui décide de se retirer notifie son intention au Conseil européen. À la lumière des orientations du Conseil européen, l'Union négocie et conclut avec cet État un accord fixant les modalités de son retrait, en tenant compte du cadre de ses relations futures avec l'Union. Cet accord est négocié conformément à l'article 218, paragraphe 3, du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne. Il est conclu au nom de l'Union par le Conseil, statuant à la majorité qualifiée, après approbation du Parlement européen.<br class="autobr">
3. Les traités cessent d'être applicables à l'État concerné à partir de la date d'entrée en vigueur de l'accord de retrait ou, à défaut, deux ans après la notification visée au paragraphe 2, sauf si le Conseil européen, en accord avec l'État membre concerné, décide à l'unanimité de proroger ce délai.<br class="autobr">
<span class="caps">POSITIONS</span> du <span class="caps">FN</span><br class="autobr">
“”Dans le cadre de l'article 50 du Traité de l'Union Européenne, il convient d'initier une renégociation des traités afin de rompre avec la construction européenne dogmatique en total échec. Il faut désormais jeter les bases d'une Europe respectueuse des souverainetés populaires, des identités nationales, des langues et des cultures, et qui soit réellement au service des peuples par des actions concrètes.<br class="autobr">
Un ministère des Souverainetés coordonnera la renégociation des Traités et la restauration de notre souveraineté nationale dans l'ensemble des domaines où elle a disparu.”"<br class="autobr">
L'article 50 n'est pas fait pour renégocier les traités mais la sortie des traités…(“modalités de retrait”) :<br class="autobr">
“” l'Union négocie et conclut avec cet État un accord fixant les modalités de son retrait, en tenant compte du cadre de ses relations futures avec l'Union.”"<br class="autobr">
Au mieux,le <span class="caps">FN</span> sous entendrait demander la sortie de la France de l'<span class="caps">UE</span> en invoquant l'article 50 pour mettre la pression sur l'<span class="caps">UE</span> afin de l'obliger à changer les traités.<br class="autobr">
Ça ne marche pas puisque pour changer légalement les traités,il faut l'accord (impossible<small class="fine d-inline"> </small>!…) des 28…La commission ne renégociera donc pas les traités si la France invoque l'article 50.<br class="autobr">
Elle ne pourra <span class="caps">QUE</span> négocier “avec cet État un accord fixant les modalités de son retrait, en tenant compte du cadre de ses relations futures avec l'Union”…et rien d'autre…<br class="autobr">
L'idée sous entendue du <span class="caps">FN</span> serait que si la France invoquait l'article 50,ce serait une telle menace,que la commission préférerait une renégociation des traités…Mais au delà du caractère illégal de la démarche,… pour sauver quoi<small class="fine d-inline"> </small>?…On peut se le demander puisque le <span class="caps">FN</span> rajoute :<br class="autobr">
“Nous ramènerons ainsi à leur juste place les utiles coopérations européennes : de projet, de concertation, mais en nous affranchissant de la tutelle du Super-Etat eurocratique qui, depuis Bruxelles et Francfort, prétend régir tous les aspects de la vie politique, financière, économique, sociale et culturelle de 450 millions d'Européens.”<br class="autobr">
Ce qui signifie l'obsolescence de la commission<small class="fine d-inline"> </small>!<br class="autobr">
Le <span class="caps">FN</span> compte donc demander à la commission de se suicider et avec elle ,l'<span class="caps">UE</span>,”en invoquant” l'article 50…<br class="autobr">
C'est doublement irréaliste :<br class="autobr">
1)-la commission cherchera toujours à sauver sa peau et l'<span class="caps">UE</span> ( la soupe est bonne…) ,quitte à ce que l'<span class="caps">UE</span> perde un état membre…<br class="autobr">
2)-l'invocation de l'article 50 ne peut être utilisé que pour formaliser le retrait unilatéral d'un état membre.<br class="autobr">
<span class="caps">CQFD</span>…<br class="autobr">
“”Nous ramènerons ainsi à leur juste place les utiles coopérations européennes : de projet, de concertation, mais en nous affranchissant de la tutelle du Super-Etat eurocratique”"<br class="autobr">
Dans ce que dit le <span class="caps">FN</span>,on peut comprendre qu'il est pour “d'utiles coopérations” sans la tutelle d'un super état eurocratique…<br class="autobr">
Mais ça ressemble à s'y méprendre à de la coopération d'état à état entre pays souverains<small class="fine d-inline"> </small>!…<br class="autobr">
Alors pourquoi ne pas demander la simple application de l'article 50 pour se retirer de l'<span class="caps">UE</span> et pour pouvoir décider ensuite de réaliser des accords avec qui l'on veut<small class="fine d-inline"> </small>?<br class="autobr">
Peut-on y voir la crainte de ne pouvoir négocier des accords avec nos voisins,toujours tenus par les traités européens et donc,un risque d'être isolés<small class="fine d-inline"> </small>?<br class="autobr">
C'est vrai qu'il y a un risque à ce niveau…<br class="autobr">
Mais c'est le risque de la liberté<small class="fine d-inline"> </small>!…, minimisé en faisant le pari que le retrait de la France entraînerait celui d'autres états et à court terme,la fin de l'<span class="caps">UE</span>…<br class="autobr">
Conclusion :<br class="autobr">
1)-Au sein de l'<span class="caps">UE</span>,les états membres mourront unis<small class="fine d-inline"> </small>!…,mais on ne sais pas “quand”…<br class="autobr">
2)-En se retirant,un état “risque” de survivre,mais on ne sais pas “comment”,bien que plus rien n'interdira à cet état de conclure autant d'accords qu'il le voudra avec n'importe quel pays tiers,qu'il puisse le faire,ou pas,avec les états restés dans l'<span class="caps">UE</span>…<br class="autobr">
Ceci minimise beaucoup le risque d'isolement d'autant que la France,ou le premier état qui se retirerait de l'<span class="caps">UE</span>,bénéficierait de la primauté sur les futurs sortants pour réaliser ses accords internationaux…<br class="autobr">
Les premiers sont souvent les mieux servis…</p>