Unir les communistes, c'est maintenant ! - commentaires

Unir les communistes, c'est maintenant !

Le texte de M. Burricand me convient, et pour information j'aime ajouter quelques détails sur la GUE, concernant la « stratégie internationaliste au niveau européen » proposée par la Base
commune du CN.
En octobre un livre vient d'être publié en allemand par l'auteur M. Wehr, Die Linke, juriste et collaborateur scientifique du GUE . Après une bonne analyse juridique de tous les traités
européens, M Wehr conclut clairement, que cette UE n'est pas à réformer, car au niveau transnational elle est déjà vidée des droits démocratiques. Je traduis :
"En face des rapports de forces dans les états membres comme au niveau de l'UE, les préconisateurs d'une UE progressiste doivent se demander, si un tel désir soit réalisable. Encore plus,
les paroles sur une UE démocratique et sociale créent des illusions sur la possibilité de pouvoir réformer l'UE existante et risquent d'enfoncer les peuples encore plus dans la dépendance.
Les partis politiques, les syndicats capable d'agir ainsi que l'espace pour la lutte des classes n'existe qu'au niveau national. Il n'y a qu'au niveau national les droits démocratiques nécessaires,
et ce sont des droits qui ont été acquéris par la classe ouvrière dans des longs combats. Il n'est que conséquent, que la classe ouvrière résiste à chaque transfer de compétences vers l'UE,
car tout affaiblissement de l'état national réduit son influence.
Ce qui est valable pour les luttes de résistance, est encore plus nécessaire pour un changement vers le socialisme. Ce changement n'est possible qu'au niveau national. Marx et Engels
disaient : 'Bien qu'elle ne soit pas, quant au fond, une lutte nationale, la lutte du prolétariat contre la bourgeoisie en revêt cependant d'abord la forme. Le proletariat de chaque pays doit, bien
entendu, en finir avant tout avec sa propre bougeoisie.' 'La classe ouvrière doit d'abord se nationaliser pour guider d'autres classes du même pays vers le socialisme."
Après M. Wehr propose pour les pays progressistes de l'Europe une coopération comme le RGW (Conseil pour la coopération économique) des anciens pays socialistes , ou comme à présent l'ALBA en Amérique latine.
Concernant la lutte au niveau national, Oskar Lafontaine s'est prononcé dernièrement en public dans le même sens.
Est-ce que les propositions sur l'UE dans la Base commune du CN sont toujours d'actualité, même par rapport à la GUE ?

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Oui, moi aussi, je trouve très bien le texte de MCB. Ces camarades se battent et ils, elles, nous encouragent à le faire. Je viens de lire à l'instant un autre texte posté concernant la façon dont la direction du PCF a rendu compte (si l'on peut dire) des acceptations et refus des signataires des textes alternatifs. Cela me paraît ahurissant. Comme disent les jeunes, « j'hallucine ». Mais trève de commentaires parallèles (et sans doute déjà démodés). J'en reviens aux nationalisations.
A mon avis, existe le besoin de réaffirmer la nécessité des nationalisations industrielles des grands secteurs clés de l'économie et de la vie sociale, avec tout l'accompagnement indispensable de droits, etc. C'est un acquis de l'histoire et il faut le réaffirmer.
Mais je crois que, simultanément, nous, communistes, devons affirmer l'exigence de la socialisation des activités stratégiques de production non matérielle. C'est l'un des points (avec les droits) qui différencient la revendication actuelle des nationalisations avec celle des années 1936. Pour me faire mieux comprendre : pas de reconquête industrielle sans une politique scientifique adaptée et offensive, pas de reconquête de la société sans une politique de la santé, de la recherche médicale, de la formation hospitalière et médicale, de la sécurité sociale elle aussi adaptée et scientifique, etc..
Bref, en développant ce point, qui représente une ouverture d'activités énorme, un nombre de personnes considérable, nous ponctuons le fait, à mon avis, que les nationalisations industrielles prennent place, devraient, devront prendre place dans l'ensemble plus vaste du socialisme que nous aspirons à construire avec la très grande majorité des Français.

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Les réflexions proposées par Marie Christine Burricand sur l'étape actuelle de la préparation du congrès me conviennent. Bien. Elles correspondent à ce que je rencontre dans la difficile campagne des législatives partielles ( l'abstention sera énorme, frappera t elle indistinctement les électorats ? Comment se comportera l'électorat Front de gauche 6 PCF ?) à laquelle je suis confronté en tant que candidat du Front de gauche- PCF et secrétaire de section.
12 ans de gouvernement de droite, 6 mois de « gouvernance » social démocrate euro compatible interrogent citoyens et communistes. Combien de « mes » , de nos 3145 électeurs du mois de juin dans la circonscription développeront réflexion et énergie pour aller voter face à une telle situation ? Mélenchon avait recueilli près de 7000 voix. Avec 80 % de participation pour 47% aux législatives. On le mesure chaque scrutin est différent. Oui MCB a raison le texte proposée par la majorité de la direction ... même pas une majorité des membres élus du CN compte tenu des abscences, est loin du point de rencontre possible et nécessaire des communistes. Travaillons matériellement à faire connaître notre texte de rassemblement. Les travailleurs en lutte, comme tous les citoyens confrontés à la crise et à la question de la reconstruction d'un espoir solidaire en ont besoin
Paul Barbazange.

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je crois qu'il faut désormais et d'urgence poser le problème de la propriété des moyens de production en insistant sur deux points :
1° le caractère privé de la propriété des usines, des banques, des grandes surfaces doit être remis en cause, en démontrant
– que cette propriété est illégitime, « le capital, c'est du travail volé » (Blanqui), c'est le travail qui crée le capital,. Les gens estiment que les propriétaires du capital sont des humanistes qui créent des emplois ; ils ne se posent pas la question de savoir comment cette propriété a été acquise. Pas de travail, pas de capital.
2° les conséquences désastreuses de cette propriété privée : les suicides des 3 prolétaires ingénieurs de chez Renault Guyencourt, en même temps que les trois prolétaires ouvriers de Peugeot à Sochaux (il y trois ans je crois), après les dizaines de suicides à La Poste, et aujourd'hui les trois ingénieurs Renault accusés d'espionnage, et les lettres préparées à l'avance en cas de suicide de l'un d'eux ! D'autres prolétaires de luxe, leurs compagnons de travail chargés de cette mission funeste ! Le capitalisme entraîne les pires déchéances .
Il faut promouvoir le grand dessein du communisme ; Pierre-Louis Basse définit une ligne à suivre : « Pour qu'il y ait révolution, il faut un programme révolutionnaire ; on ne se met en route qu'au nom d'une espérance, d'une vision de l'avenir, d'un sentiment que d'autres solutions sont à portée de main ». (hd du 22 juillet 2010).
Mettre en lumière le texte du Manifeste : devenons tous des producteurs associés. Le rapport prolétaires capitalistes à abolir. Les nationalisations sont la solution immédiate et urgente.