20 pas en avant, 220 pas en arrière, voici le « Bessac-Cha-Cha-Cha » - commentaires 20 pas en avant, 220 pas en arrière, voici le «<small class="fine d-inline"> </small>Bessac-Cha-Cha-Cha<small class="fine d-inline"> </small>» 2012-10-08T09:01:01Z http://lepcf.fr/20-pas-en-avant-220-pas-en-arriere#comment672 2012-10-08T09:01:01Z <p>La colère de Jacques (Jacques Cros) est plus que légitime. Je la comprends et la partage entièrement. De ce camarade, j'ai reçu la copie de deux journeaux, qui m'ont bien amusé, celui surtout des vaches de l'Aubrac. Je l'en remercie. Je n'ai aucun doute que quand il parlait de quitter le Parti, c'est contre Bessac qu'il en avait et non contre moi. Je pense aussi que, parce qu'il y a des Bessac (et d'autres), il ne le quittera pas. La bataille contre le capitalisme et pour le socialisme, nous allons commencer par la gagner au sein du Parti lui-même. Et nous la gagnerons.</p> 20 pas en avant, 220 pas en arrière, voici le «<small class="fine d-inline"> </small>Bessac-Cha-Cha-Cha<small class="fine d-inline"> </small>» 2012-10-08T07:47:20Z http://lepcf.fr/20-pas-en-avant-220-pas-en-arriere#comment670 2012-10-08T07:47:20Z <p>Ce que je dis à intervalles réguliers c'est que «<small class="fine d-inline"> </small>Nous avançons un pied dans le vide, l'autre sur rien du tout<small class="fine d-inline"> </small>». En général j'ajoute qu'à l'instar de Vil Coyote notre chute est immanquable<small class="fine d-inline"> </small>!<br class="autobr"> Je ne pense pas qu'une phrase comme celle-ci :<i>«<small class="fine d-inline"> </small>A droite, on<small class="fine d-inline"> </small>»ethnoculturalise«<small class="fine d-inline"> </small>la francité autour de la blancheur et de la chrétienté<small class="fine d-inline"> </small>; à gauche, comme dans un miroir, on procède à la même ethnoculturalisation… mais cette fois en positif </i><small class="fine d-inline"> </small>» soit de nature à mobiliser celui qui a des difficultés de fin de mois ou qui est à la recherche d'un emploi<small class="fine d-inline"> </small>! C'est ce que j'appelle «<small class="fine d-inline"> </small>avancer un pied dans le vide, l'autre sur rien du tout<small class="fine d-inline"> </small>»<small class="fine d-inline"> </small>! Eh non, je ne suis pas un intellectuel, je m'en rends compte, je le reconnais, je le regrette et j'en souffre<small class="fine d-inline"> </small>!</p> 20 pas en avant, 220 pas en arrière, voici le «<small class="fine d-inline"> </small>Bessac-Cha-Cha-Cha<small class="fine d-inline"> </small>» 2012-10-07T17:19:44Z http://lepcf.fr/20-pas-en-avant-220-pas-en-arriere#comment668 2012-10-07T17:19:44Z <p>Je viens de lire l'appréciation, les réflexions du camarade Delaunay et les réactions qu'elles suscitent. Je connais très bien Jacques Cros, nous militons dans la même section depuis plus de 30 ans et la même cellule depuis plus de 10 ans après la fusion enseignants du premier degré enseignants du second.</p> <p> Merci à vous de ces différentes approches.</p> <p> J'ai pris en tant que membre du <span class="caps">CN</span> le rapport Bessac , au nom du collectif de direction sur la figure comme une aggression à la limite du supportable. Heureusement que j'étais fatigué, un peu hors jeu, j'aurais pu dire des bêtises face à un tel développement.<br class="autobr"> Je comprends la colère de Jacques Cros.</p> <p> Mais je pense qu'il faut prendre ce rapport des deux points de vue qu'adopte le débat : Comme Jacques en s'interrogeant sur le niveau de dégradation atteint. En gros ce qu'il n'y a pas dans ce rapport, la dégradation accélérée par Martigues, l'absence d'analyse (et même de strict bilan du Front de gauche.... l'absence totale d'indication sur l'état des forces productives), «<small class="fine d-inline"> </small>le mouvement réel, des forces productives, des conditions d'accumulation du capital, des idées<small class="fine d-inline"> </small>». Nous ne pourrons pas continuer éternellement comme dit souvent Jacques : «<small class="fine d-inline"> </small>Un pied dans le vide et l'autre sur rien<small class="fine d-inline"> </small>».</p> <p>C'est pour cela que j'ai immédiatement écrit : Relisons, faisons relire autour de nous ce rapport. C'est aux communistes de dire ce qu'ils en pensent. <br class="autobr"> En même temps il faut point par point le désosser. Eventuellement y prendre ce qui pourrait aider aux luttes...Eventuellement</p> <p>Constatons que le nombre de réactions n'a pas été énorme. Nous verrons ce qui va se passer quand sera connue le projet de «<small class="fine d-inline"> </small>base commune<small class="fine d-inline"> </small>».<br class="autobr"> J'en suis au point de penser que l'intérêt pour le débat idéologique s'est encore très affaibli, il n'y a qu à voir le nombre de participants à la commission «<small class="fine d-inline"> </small>base commune<small class="fine d-inline"> </small>» en rapport à la commission «<small class="fine d-inline"> </small>candidature<small class="fine d-inline"> </small>». 1 pour 4 si mes renseignements sont fiables.</p> <p>Ce n'est donc pas le travail qui nous manquera d'ici le 36<sup class="typo_exposants">e</sup> congrès.<br class="autobr"> D'ici là travaillons avec tous les communistes dans le parti et en dehors si certains s'y intéressent.<br class="autobr"> Paul Barbazange le 07 10 2012.</p> 20 pas en avant, 220 pas en arrière, voici le «<small class="fine d-inline"> </small>Bessac-Cha-Cha-Cha<small class="fine d-inline"> </small>» 2012-10-06T07:53:12Z http://lepcf.fr/20-pas-en-avant-220-pas-en-arriere#comment667 2012-10-06T07:53:12Z <p>une réaction rapide sur le concept de production non matérielle et les réactions <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> une analyse concrète d'une situation concrète, ca suppose de regarder le réel, précisément, dans le détail et avec du recul, dans son mouvement... et il semble bien que la part du temps de travail total consacré à la production des biens matériels a, au total, et sur toute la planète, tendance à baisser. Elle s'est déplacée au plan international, dans les structures économiques, la division du travail s'est modifiée, mais la question reste au total, baisse relative ou pas<small class="fine d-inline"> </small>? on ne peut pas apporter une réponse idéologique.. <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> il y a une bataille idéologique depuis des décennies dont le coeur est la réorganisation des structures industrielles, autant par la désindustrialisation que par les transformations des méthodes de production, mais dont l'effet porte sur les représentations politiques de la classe ouvrière et des autres classes, autour de l'idée de la fin du monde ouvrier, de la fin de la production... bataille qui a marqué beaucoup de points, autant chez les intellectuels et les couches moyennes que dans la classe ouvrière elle-même, perdant la conscience de soi qui en fait une classe capable d'assumer sa place dans la société, et perdant par la-même ses organisations de classe <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> il est donc urgent de «<small class="fine d-inline"> </small>penser le monde pour le transformer<small class="fine d-inline"> </small>», et la contribution de Delaunay a un très grand mérite, c'est de poser la question de ce qui a changé dans les réalités u travail <span class="caps">DU</span> <span class="caps">POINT</span> <span class="caps">DE</span> <span class="caps">VUE</span> <span class="caps">DE</span> <span class="caps">LA</span> <span class="caps">PRODUCTION</span>, alors que toutes les constructions idéologiques de la révolution informationnelle se concentre sur la circulation des connaissances et de l'information, appuyée sur cette idée dont il faut faire une critique radicale «<small class="fine d-inline"> </small>la connaissance ne se perd pas quand on la donne, donc elle est circulable à l'infini sans passer par la case production...<small class="fine d-inline"> </small>». De ce point de vue, Delaunay revient aux sources de Marx, qui critique les économistes de la distribution et appelle à descendre dans le coeur de la machine de production de la plus-value... <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> il faut ensuite critiquer la proposition de Delaunay, étudier la différence entre production matérielle et non matérielle (Marx évoque la plus-value autant pour le boulanger que le coiffeur, sauf qu'à son époque, il n'y a a pas de coiffeur «<small class="fine d-inline"> </small>industrialisé<small class="fine d-inline"> </small>» , étudier des exemples précis pour dire ou se produit l'appropriation de la valeur ajoutée...</p> <p>Je pense donc que ce concept, que nous ne retiendrons peut-être pas à la fin, à une puissance dérangeante dans la pensée communiste qui est utile et vivifiante...</p> 20 pas en avant, 220 pas en arrière, voici le «<small class="fine d-inline"> </small>Bessac-Cha-Cha-Cha<small class="fine d-inline"> </small>» 2012-10-05T09:15:41Z http://lepcf.fr/20-pas-en-avant-220-pas-en-arriere#comment666 2012-10-05T09:15:41Z <p>Je souhaite apporter une précision. Ce n'est pas ce qui est dit dans le rapport de Bessac qui me pose problème, c'est tout ce qui n'est pas dit, ampleur de la crise, nature, solutions, bilan de notre recherche d'alliance avec la social-démocratie qu'elle se fasse avec le parti socialiste ou au sein du Front de Gauche. Le vide de ce rapport est comblé par du verbiage et la réponse aux difficultés auxquelles nous sommes confrontés n'est sûrement pas dans un débat qui ressemble à celui sur le sexe des anges. Oui ou non avons-nous besoin d'un parti révolutionnaire<small class="fine d-inline"> </small>? Si on fait l'impasse sur cette question fondamentale, le débat ne présente plus d'intérêt. C'est précisément pour moi ce à quoi on assiste, on évacue ce qui est essentiel. Oui, je me demande ce que je fais là<small class="fine d-inline"> </small>!</p> 20 pas en avant, 220 pas en arrière, voici le «<small class="fine d-inline"> </small>Bessac-Cha-Cha-Cha<small class="fine d-inline"> </small>» 2012-10-04T22:42:59Z http://lepcf.fr/20-pas-en-avant-220-pas-en-arriere#comment665 2012-10-04T22:42:59Z <p>Quelques mots pour alimenter la discussion. D'abord avec Bob Forrester. Bob, bonjour sur ton île de rêve. Deux parties 1) Pourquoi je défends cette thèse<small class="fine d-inline"> </small>? 2) Comment avancer<small class="fine d-inline"> </small>? 1) Pourquoi<small class="fine d-inline"> </small>? A mon avis, il se produit plusieurs changements quantitatifs qui entraînent des changements qualitatifs. a) le monde est devenu complexe. Il faut gérer la complexité. b) Le savoir s'est accumulé et désormais on chercherait d'abord avant de produire (par exemple les matériaux de synthèse remplacent les matériaux naturels, les laboratoires de produits pharmaceutiques, tous les 3 ans environ les produits sont renouvelés, etc...conclusion : la science précède la production c) autres changements quantitatifs : le vieillissement de la population, l'urbanisation, l'ampleur du tourisme<small class="fine d-inline"> </small>; les distances.... Ces phénomènes, selon moi entraînent un changement qualitatif et le caractère dominant de la production non matérielle. 2) Poursuivre la discussion<small class="fine d-inline"> </small>? Il faudrait demander par exemple à d'autres ce qu'ils ou elles pensent de cette discussion. Je connais des camarades qui sont opposés à mes idées et d'autres qui les partagent. Je vais leur demander s'ils veulent bien donner leur avis. Ensuite Jacques Cros. Jacques, bonjour. 1) Bon, je comprends que tu ne sois pas du tout <span class="caps">OK</span> avec mon analyse du rapport Bessac. Mais de là à en conclure que «<small class="fine d-inline"> </small>tu n'as plus ta place dans le parti<small class="fine d-inline"> </small>», je trouve que tu exagères. L'un des intérêts immenses du Parti communiste, c'est de pouvoir «<small class="fine d-inline"> </small>réfléchir ensemble<small class="fine d-inline"> </small>». Si ce que j'écris te paraît nul, et c'est ton droit, tu passes. Je te dis cela sans agressivité. 2) Tu as été prof de physique et donc tu as une habitude professionnelle de la concision. Mais on ne peut pas être concis de la même manière partout. Voici les points que j'ai traités dans ma critique, en pensant à des camarades qui sont peut-être d'accord avec lui : a) l'déalisme foncier de Bessac et son ignorance du matérialisme historique b) Une thèse simpliste du capitalisme (c'est fini, c'est fini). c) qu'est-ce qu'un parti communiste et pourquoi cette forme d'organisation est nécessaire<small class="fine d-inline"> </small>? d) la différence entre classe et peuple e) l'intérêt général. Le <span class="caps">PCF</span> est-il d'abord un parti d'intérêt général ou d'abord un parti de classe<small class="fine d-inline"> </small>? Je sais qu'il faut être court de nos jours. Mais on ne peut pas non plus faire dans le style <span class="caps">LOL</span>. En tout cas, moi, je ne le peux pas. Fraternelles salutations à tous les deux. <span class="caps">JCD</span></p> 20 pas en avant, 220 pas en arrière, voici le «<small class="fine d-inline"> </small>Bessac-Cha-Cha-Cha<small class="fine d-inline"> </small>» 2012-10-04T22:03:54Z http://lepcf.fr/20-pas-en-avant-220-pas-en-arriere#comment664 2012-10-04T22:03:54Z <p>La domination idéologique des «<small class="fine d-inline"> </small>intellectuels<small class="fine d-inline"> </small>» sur la classe ouvrière – au nom de la «<small class="fine d-inline"> </small>disparition<small class="fine d-inline"> </small>» de cette dernière ou de son «<small class="fine d-inline"> </small>élargissement<small class="fine d-inline"> </small>» à d'autres catégories de salariés - a conduit à des renoncements fondamentaux dont le plus grave, outre les principes marxistes-léninistes, est probablement celui de la fierté ouvrière.<br class="autobr"> Ce genre de trouvaille théorique est parvenu au tour de force de placer à des postes dirigeants du parti «<small class="fine d-inline"> </small>communiste<small class="fine d-inline"> </small>» ou du syndicat ceux-là même qui «<small class="fine d-inline"> </small>managent le personnel<small class="fine d-inline"> </small>» dans les entreprises, ou pour parler crûment les matons de l'exploitation capitaliste…chefs, contremaîtres et ingénieurs, dont la fonction sociale dans l'entreprise n'est pas de créer eux-mêmes du profit mais de faire suer le burnous aux ouvriers.</p> <p>Une petite remarque sur les entreprises de «<small class="fine d-inline"> </small>service<small class="fine d-inline"> </small>» : <br class="autobr"> La différence entre un électricien qui faisait l'entretien dans sa boite et le même employé par une boite sous-traitante en entretien électrique, c'est qu'il crée désormais de la plus-value.<br class="autobr"> Cela donne un aperçu de la prolétarisation qui accompagne la paupérisation actuelle.<br class="autobr"> Ajouter à cela le remplacement des savoir faire par des modes opératoires y compris chez les techniciens et on aura une toute petite idée de la simplification des tâches qui accompagne l'accroissement vertigineux de leur rythme, parallèlement à celui des bénéfices.</p> <p>Le rôle idéologique dirigeant de la classe ouvrière doit être remis à l'ordre du jour.<br class="autobr"> Ce sont les plus exploités qui doivent prendre les rênes de la révolution.</p> Sur la thèse de Jean-Claude Delaunay 2012-10-04T08:29:04Z http://lepcf.fr/20-pas-en-avant-220-pas-en-arriere#comment663 2012-10-04T08:29:04Z <p>Elle est pour moi dans le même registre que le rapport de Bessac. Vide et incompréhensible. Ce que l'on conçoit bien... chacun connaît la suite<small class="fine d-inline"> </small>!<br class="autobr"> Je suis au parti communiste depuis 1960. Peut-être n'y ai-je plus ma place<small class="fine d-inline"> </small>?</p> 20 pas en avant, 220 pas en arrière, voici le «<small class="fine d-inline"> </small>Bessac-Cha-Cha-Cha<small class="fine d-inline"> </small>» 2012-10-03T23:35:50Z http://lepcf.fr/20-pas-en-avant-220-pas-en-arriere#comment662 2012-10-03T23:35:50Z <p>bonjour</p> <p>Je suis tout à fait d accord avec toi sur l ensemble de ta critique et notamment sur le mot d'ordre du socialisme qu'il m importe de mettre à l'ordre du jour. Par contre je ne comprends pas en quoi tu vois que la production non matérielle est en passe de devenir dominante<small class="fine d-inline"> </small>? On construit des logements, des autoroutes , des ponts, des chemins de fer , bref des infrastructures lourdes<small class="fine d-inline"> </small>; on construit des automobiles, des avions, des vélos, des machines outils, des ordinateurs, des serveurs sans lesquels pas d'internet donc de communication<small class="fine d-inline"> </small>; on cultive les terres, on élève des animaux, on transforme des produits agricoles en produits alimentaires<small class="fine d-inline"> </small>; on produit de l électricité, de l essence<small class="fine d-inline"> </small>; on extrait du charbon , du pétrole, etc, etc . La production matérielle me paraît tout à fait dominante, écrasante même à côté des activités de service . Les ordinateurs accroissent la productivité certes grâce à leur puissance de calcul et décuplent les capacités de communication en raison notamment de la miniaturisation<small class="fine d-inline"> </small>; les activités de service occupent davantage de personnel en raison aussi du vieillissement de la population<small class="fine d-inline"> </small>; mais la révolution technologique qui domine notre époque ne m impressionne pas davantage que la maîtrise du courant électrique du siècle dernier par exemple<small class="fine d-inline"> </small>! Quant aux services , je ne vois pas grand chose de nouveau à part un déséquilibre des activités rendu plus visible par la désindustrialisation de l hexagone. Cela dit d'un seul jet après une lecture très rapide de ton texte à 05h du mat sur l'île de Boracay Philippines<small class="fine d-inline"> </small>!</p>