Débat sur l'euro - commentairesDébat sur l'euro2012-05-30T21:53:22Zhttp://lepcf.fr/Debat-sur-l-euro#comment5652012-05-30T21:53:22Z<p>Justement, qu'il soit «<small class="fine d-inline"> </small>faible<small class="fine d-inline"> </small>» ou «<small class="fine d-inline"> </small>fort<small class="fine d-inline"> </small>» l'Euro a toujours été un instrument dirigé contre le pouvoir de décision, de chaque peuple de l'<span class="caps">UE</span> de déterminer sa politique économique et sociale : il implique une marche forcée vers un fédéralisme que notre Peuple a toujours refusé, c'est la raison pour laquelle je considère que le <span class="caps">PCF</span> manque à ses obligations de défense des travailleurs , puisque pour «<small class="fine d-inline"> </small>se mettre au niveau<small class="fine d-inline"> </small>», ou «<small class="fine d-inline"> </small>en harmonie<small class="fine d-inline"> </small>» avec les lois sociales des autres pays, il faut accepter les reculs sociaux, il faut accepter les diktats de la <span class="caps">BCE</span> en matière de «<small class="fine d-inline"> </small>dette<small class="fine d-inline"> </small>» donc une austérité renforcée d'autant que nos acquis (ce qu'il en reste) sont encore trop élevés par rapport à la moyenne des autres. Réformer la <span class="caps">BCE</span>, c'est accepter la marche forcée vers un fédéralisme qui ne profite qu'aux exploiteurs et aux rentiers : qui croit encore à une «<small class="fine d-inline"> </small>Europe sociale<small class="fine d-inline"> </small>» à partir des institutions actuelles pour accepter cette sorte de patchwork dirigé par les banques et les multinationales qui s'appellerait les Etats Unis d'Europe<small class="fine d-inline"> </small>?</p>Débat sur l'euro2012-05-29T04:47:58Zhttp://lepcf.fr/Debat-sur-l-euro#comment5642012-05-29T04:47:58Z<p>Je ne crois pas bon de poser le débat en terme d'euro fort ou faible. C'est contraire à l'internationalisme prolétarien, car alors un effet se concrétise toujours contre le voisin (celui qui n'est pas dans la zone euro). C'est l'éternel débat sur la compétitivité monétaire, les dévaluations, la balance commerciale... En clair, une guerre des monnaies n'est pas la solution aux problèmes économiques que posent le capitalisme.</p>
<p>Dans ce dernier, la «<small class="fine d-inline"> </small>compétitivité<small class="fine d-inline"> </small>» sera toujours utilisée pour faire baisser les salaires et dégrader les conditions de travail. L'euro n'est donc pas une solution, une «<small class="fine d-inline"> </small>variable d'ajustement progressiste<small class="fine d-inline"> </small>». Mais il est vrai cependant que l'euro est bel et bien géré par le patronat directement, par les banquiers. La <span class="caps">BCE</span>, c'est une organisation de banquiers centraux (des Etats membres) et ils gèrent l'euro dans le cadre de traités européens capitalistes et antidémocratiques. Le pouvoir politique n'a aucun pouvoir dans la politique monétaire.</p>
<p>Sortir de l'euro reste donc d'après moi la seule solution pour financer les services publics sans forcément recourir aux marchés financiers et donc sans payer un taux de profit aux capitalistes, brisant la rente des nantis. Aujourd'hui, cette solution est rejetée par la direction du <span class="caps">PCF</span>, sans autre débat, et c'est inquiétant car cela démontre une incapacité à s'extraire du cadre européen actuel, à s'ouvrir au monde.</p>Débat sur l'euro2012-05-28T17:44:52Zhttp://lepcf.fr/Debat-sur-l-euro#comment5622012-05-28T17:44:52Z<p>Si je comprends bien, le maintien d'un '«<small class="fine d-inline"> </small>Euro fort<small class="fine d-inline"> </small>» entraîné par l'Allemagne qui «<small class="fine d-inline"> </small>limite<small class="fine d-inline"> </small>» sa baisse, obligerait les gouvernements de l'<span class="caps">UE</span> (comme en Espagne par exemple) à s'attaquer au «<small class="fine d-inline"> </small>coût du travail pour augmenter la compétitivité<small class="fine d-inline"> </small>» comme prévu avant les élections par la baisse générale des salaires, de l'augmentation de la précarité par des attaques contre les conventions collectives et par conséquent la fin du code du travail. L' «<small class="fine d-inline"> </small>Euro faible<small class="fine d-inline"> </small>» lui, fait exploser le chômage, en facilitant la vente mais aussi la liquidation d'entreprises en dollars, afin d' éliminer la concurrence au meilleur prix (exemple de Fralib).<br class="autobr">
Qui maîtrise l'Euro<small class="fine d-inline"> </small>? Le capitalisme industriel et financier qui bénéficie d'une vaste zone de libre échange de mieux en mieux intégrée dans la mondialisation qui s'appelle l'<span class="caps">UE</span>, qui grandit depuis toujours sous le regard bienveillant du «<small class="fine d-inline"> </small>grand frère<small class="fine d-inline"> </small>» impérialiste américain. Si on sort de l'Euro, on sort de l'<span class="caps">UE</span> de ses institutions antidémocratiques et de ses 70% lois et règlements votés par notre Assemblée Nationale qui «<small class="fine d-inline"> </small>mettent de l'huile<small class="fine d-inline"> </small>» dans les rouages de la machine libérale et qu'on découvre chaque jour.</p>Débat sur l'euro2012-05-28T13:56:38Zhttp://lepcf.fr/Debat-sur-l-euro#comment5612012-05-28T13:56:38Z<p>Merci pour cet argument «<small class="fine d-inline"> </small>conjoncturel<small class="fine d-inline"> </small>»<small class="fine d-inline"> </small>!</p>Débat sur l'euro2012-05-27T23:56:53Zhttp://lepcf.fr/Debat-sur-l-euro#comment5602012-05-27T23:56:53Z<p>bonjour</p>
<p>Pour apporter ma contribution au débat je vous présente quelques arguments extraits d'un commentaire de F.Asselineau sur cette question.</p>
<p> Je souligne aussi que l'euro a perdu -21,39<small class="fine d-inline"> </small>% par rapport au dollar depuis son plus haut historique de 2008. Il est significatif que les partisans de l'euro, qui n'avaient pas de propos assez apocalyptiques pour prédire la future chute du franc nouveau sur les marchés des changes si la France sortait de l'euro, restent d'un silence éloquent face à cette chute de l'euro.</p>
<p>Notons au passage la conséquence de cette évolution sur une sortie de la France de l'euro : plus l'euro baisse face au dollar, et plus la décote éventuelle du franc nouveau face au dollar et à l'euro rémanent serait faible (et plus la surcote du nouveau deutsche mark serait forte).</p>
<p>L'évolution en cours ôte donc aux européistes l'un de leurs seuls arguments : celui qui consistait à faire planer la menace d'un renchérissement fantastique du coût de la dette exprimée en euros, en cas de retour aux monnaies nationales.</p>
<p>Outre que cet argument pouvait être facilement démonté (un État, c'est-à-dire un peuple, peut toujours imposer un remboursement décoté), la baisse très sensible de l'euro a pour conséquence que la décote éventuelle du franc nouveau serait de plus en plus limitée, si même elle avait lieu.</p>
<p>Quant à l'intérêt des Allemands à revenir au deutsche mark, il est … de plus en plus fort<small class="fine d-inline"> </small>! Là aussi, les européistes jugent plus prudent de n'en point parler.</p>