Mais quel est ce faux débat mis en scène autour d’un président au milieu d’une salle avec une petite centaine de (...)
Conseil national des 22 et 23 janvier 2014
Quelques éléments de réflexion et mon intervention au CN.
La réunion du CN du 23 janvier a été précédée d’une réunion de travail du réseau la veille.
Vous trouverez sur ce site l’introduction de Marie Christine Burricand. En quelques heures nous avons pu faire le tour des principales questions qui nous sont posées : municipales et européennes, articulation du politique et du mouvement revendicatif et social, vie du réseau, Assises du communisme. L’importance d’avoir le maximum d’élus communistes porteurs déterminés des orientations de leur parti et de "Faire vivre et renforcer le PCF", en particulier la lutte contre l’austérité et pour le maintien et le développement des services publics de proximité dans les communes, les départements et les régions a été réaffirmée. Il est essentiel en dépit d’un calendrier dément pesant sur les uns et des autres d’avoir pris ce temps d’échanges.
Ci-dessous mon intervention au CN :
Je suis intervenu en début de séance juste après Pierre Dharéville, secrétaire départemental des Bouches-du-Rhône, décrivant la situation particulière créée dans son département par la manifestation réunissant samedi dans la deuxième ville de France « l’ensemble des forces disponibles pour le progrès social », 16 syndicats, partis politiques ou associations ayant répondu.
Je réagis à l’intervention de Pierre après la manifestation Marseillaise à laquelle j’ai participé, sur ce qui me semble être neuf dans la conception et la construction de ce rassemblement de lutte. Comme toujours forme et fond liés.
L’UD CGT 13 a offert à tous les adversaires syndicaux, associatifs, politiques de l’austérité, de la destruction massive des services publics, de la disparition des communes et départements, l’occasion de réoccuper la rue. Ensemble au delà de leurs différences d’expérience et de points de vue, de leurs divergences parfois réelles. Le NPA et « Rouge vifs » étaient là, comme des associations de quartier et la mutualité. Les politiques n’étaient pas sur le bord à regarder passer mais au cœur du cortège. Notre parti me semble-t-il bien représenté. Contre la lassitude, le découragement, sans aucun ostracisme à priori. Malgré un déluge rappelé par Pierre Laurent, les manifestants étaient nombreux.
Nous savons qu’il n’y a pas de modèle transposable. Pourtant, ici au CN, que décidons-nous de faire pour que le 6 février, la journée d’action prévue de longue date par la CGT (depuis la mi-novembre) prenne toute son ampleur, le meilleur contenu de classe, rassemble largement.
Nous sommes tous conscients des difficultés actuelles du mouvement revendicatif et social. Cette journée est la seule occasion que nous avons pour faire agir ensemble les exploités, militants et sympathisants récusant la situation actuelle d’austérité, la politique décidée par leur parti en ce qui concerne nos camarades socialistes. Agir avant de voter et continuer à agir ensuite.
Le CN doit travailler cette question, confirmer l’abandon pour le moment de l’action annoncée vendredi par communiqué lors de la rencontre Front de gauche, pour le 8, jugée par de nombreux syndicalistes en concurrence mortifère avec la journée du 6.
Partout mesurons l’importance de cette date du 6, agissons en communistes rassembleurs.
Paul Barbazange.