PCF : Le congrès du communisme bobo

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Le prochain congrès du PCF, le 36ème du nom, approche. Pour la plupart des citoyens, ce est l’objet d’une profonde indifférence. Même parmi les observateurs intéressés par la chose politique, l’affaire présente un intérêt limité. Après tout, qu’est ce que cela a changé dans la vie politique française les derniers cinq ou six congrès du PCF ? On se souvient de projets et de décisions qui ont marqué le débat théorique à gauche ("le socialisme aux couleurs de la France", l’abandon de la "dictature du prolétariat" et du "centralisme démocratique") et qui furent l’affaire d’un ou plusieurs congrès du PCF. Mais depuis Martigues en 2000, rien, électroencéphalogramme plat. Et même les dirigeants du PCF n’y croient plus. Témoin ce commentaire de Marie-George Buffet ouvrant la dernière séance du 35ème congrès : "je sais que vous êtes fatigués, vous avez passé une journée à voter des amendements dont vous aurez tout oublié demain" [1]. C’est dire l’importance qu’on accorde dans la direction du PCF au travail des militants.

Et cependant, pour tous ceux que les mutations de la gauche intéressent, les congrès du PCF sont une mine d’informations. C’est que le PCF est l’une des dernières organisations politiques à avoir une véritable culture textuelle. Au PS, les "motions" de congrès ne sont qu’un prétexte pour se regrouper et se compter dans les luttes bizantines entre écuries, leur texte ne sont qu’un prétexte, et au fond la seule chose qui intéresse est l’identité et l’ordre des signataires. Au PG, les textes apparaissent et disparaissent (souvenez vous de la "ligne d’horizon") sans qu’on sache très bien pourquoi, et en dernière instance chacun écrit un peu ce qui lui passe par la tête sans même prendre la peine de vérifier les faits (comme on peut le constater sur le site du PG). Le texte au fond n’a aucune importance, seule compte la dénonciation. Il ne va pas ainsi au PCF. Les textes, même lorsqu’ils sont indigents, sont rédigés avec un certain soin et leur statut n’est jamais ambigu : il est déterminé par les statuts du Parti. Ces textes sont publics, débattus dans des instances qui publient un compte rendu analytique de séance, et sont soumis aux votes des instances correspondantes. Et contrairement à ce que croient les partisans du "nouveau" et de "l’inédit", cette procédure ne date pas d’hier : elle existe depuis les années 1950.

Fidèle à cette tradition - vous voyez ? il m’arrive aussi de dire du bien des gens... - le PCF a publié cette semaine le compte rendu de la séance du Comité National du PCF des 13 et 14 octobre au cours de laquelle a été approuvé le projet de "base commune" du congrès. Pour ceux qui ne connaissent pas la novlangue PCF, il faut ici un peu d’explication. Traditionnellement, la discussion du congrès s’organisait autour d’un "texte d’orientation" préparé par la direction du PCF. Cette procédure a paru trop peu "démocratique" du temps du père UbHue - et surtout, elle imposait à la direction de prendre une position claire, au lieu de formuler des questions sans réponse - et a été modifié de la manière suivante : la direction propose un projet de texte, et des groupes de militants - je n’ai pas parlé de "courants" ni de "tendances", vade retro satanas - peuvent proposer des textes alternatifs. Si c’est le cas, on fait voter les militants et le texte choisi devient la "base commune" de la discussion. Bien entendu, dans une organisation aussi légitimiste que le PCF, le résultat du vote est acquis, mais c’est l’intention, semble-t-il, qui compte. Je ne vais pas vous faire un résumé de ce document et des débats qui ont accompagné son adoption (disponible ici ), mais je pense intéressant de donner quelques éléments d’analyse [2]

Le contexte de la discussion d’abord. La réunion du CN fut accompagnée par un "coup" du secteur "communisme-féminisme" (appelé en interne "le gang des lesbiennes" ou GDL), qui distribua en séance une "contribution". Cette contribution, intitulée "Le féminisme ne tue pas" est accueillie par Pierre Laurent dans son intervention dans ces termes :

Permettez-moi d’attirer également votre attention sur la contribution collective signée de plusieurs dirigeants de notre parti. Cette contribution a vocation à alimenter une réflexion transversale, en amont de tous nos débats, pour donner à la prise en compte des exigences féministes la place qu’elles méritent et que, bien souvent, elles n’ont pas. Je crois que cette contribution peut utilement nourrir nationalement et localement des débats tout au long de la préparation du congrès.

Une contribution "officielle" en somme [3], recommandée par le plus haut dirigeant du Parti. Cette entrée en matière donne le "la" du pouvoir croissant du "gang" dans le fonctionnement du Parti. Pas un dirigeant qui ne soit obligé de faire son méa culpa public sur cette question. Celui de Pierre Dhareville, présentant le texte du projet de "base commune" mérite d’être cité :

Notre réunion d’hier a abordé au moins une question supplémentaire dont je voudrais vous faire part. La première concerne la féminisation globale du texte. Nous avons fait le choix, dans un premier temps, d’essayer l’écrire vraiment au féminin et au masculin, sans règle de préséance, comme on écrirait un texte qui doit être lu, en s’épargnant le recours aux tirets utilisés dans nos textes précédents. Globalement, c’est un effort que nous ne regrettons pas car il pousse plus loin l’exigence de penser de façon égalitaire et hache moins la lecture. Mais nous ne voudrions pas que cette tentative soit vécue comme un recul sur notre parti pris féministe. Nous avons donc demandé à une éminente personnalité de la commission de repasser le texte au peigne fin, de corriger les oublis d’une part et effectuer le travail de tirets où il est nécessaire.

On ne peut que saluer la décision d’écrire les textes "comme on écrirait un texte qui doit être lu" (doit on conclure que ce n’était pas le cas des "textes précédents" ?). Mais on reste perplexe devant l’idée que le fait de remplacer les "tirets utilisés dans nos textes précédents" [4] par un "texte écrit au masculin et au féminin" puisse être regardé comme un "recul sur notre parti pris féministe". Il faut vraiment que la "culture de l’offense" ait fait des grands progrès au PCF pour que ce genre de question lexicographiques prennent une telle importance. Et qu’on se sente obligé de faire appel à une "éminente personnalité" pour repasser le texte et "effectuer le travail de tirets où il est nécessaire" donne une petite idée de ce que sont les priorités des rédacteurs du texte. Au demeurant, le travail de "peignage" a été bien mal fait : le terme "patron" ou "banquier", par exemple, n’est jamais féminisé. Qu’attend le GDL pour exiger que "patronne", "banquière" et "exploiteuse" soient mentionnés dans le texte ?

A cela s’ajoutent les nombreuses interventions du GDL pendant la discussion qui a suivi la présentation du texte, toutes sur la même tonalité : "mettons en oeuvre dans les communes où les maires sont communistes des plans d’éducation non sexistes" nous dit par exemple Gilles Garnier. On aimerait bien savoir ce qu’est un "plan d’éducation", et quels sont les pouvoirs du maire pour les mettre en oeuvre. Mais d’autres sont beaucoup plus ambitieux : "Notre texte a besoin de l’apport de l’analyse féministe. Je propose que tous les sujets abordés dans le texte tiennent compte de cet apport : le travail, la crise, l’économie, l’Europe, les guerres, les religions, le Parti, le pouvoir…" dit Colette Mô [5]. Là encore, on aimerait savoir ce que c’est que "l’analyse féministe"...

En fait, cette fixation sur le féminisme est le signe d’une mutation majeure du PCF, celle où le prolétaire et l’exploité cesse d’être l’acteur principal du changement à venir pour être remplacé par une multitude de "minorités opprimées" diverses : femmes [6], minorités sexuelles, "sans papiers" et autres. Ce remplacement marque la prise de pouvoir des couches moyennes. Le prolétaire, l’ouvrier, le travailleur exploité a ses propres intérêts et ses propres demandes, qui ne coïncident pas forcément - en fait, presque jamais - avec celles des classes moyennes. En tant que classe, la classe ouvrière constitue une entité autonome à laquelle on ne peut faire dire n’importe quoi. L’avantage des "minorités", c’est précisément qu’elles n’ont aucune autonomie politique. Elles ne peuvent s’exprimer - si l’on peut dire - qu’à travers des porte-voix qui prétendent les représenter. On le voit bien avec ces "féministes" qui prétendent représenter "les femmes" et qui au milieu d’une crise sociale, économique et politique d’une particulière gravité sont avant tout préoccupées par le "peignage" des tirets dans un texte. Les "féministes" du PCF ne représentent pas "les femmes" en général. Elles représentent les femmes ambitieuses des classes moyennes qui ont compris combien on pouvait tirer profit du climat culpogène qui règne aujourd’hui pour faire avancer leur carrière. Ces femmes ne servent pas le féminisme, elles le confisquent à leur profit.

Cette prise de pouvoir des classes moyennes s’accompagne d’une perversion du texte. Ayant évacué toute analyse en termes de rapports économiques, il ne reste plus que faire illusion avec un texte creux, ou l’effet de sens remplace la réflexion [7]. Pour ne donner qu’un exemple presque caricatural, prenons le traitement de la question nationale :

Que dire, alors, de la nation ? Nous en portons une conception qui se situe aux antipodes de la vision identitaire et ethno-culturelle qui teinte les discours de la droite, sous l’influence de son extrême. La nation est pour nous un lieu essentiel du faire peuple et de l’exercice de la démocratie. Un lieu essentiel de l’internationalisme. La nation française elle-même s’est forgée dans la Révolution. Elle peut être fière de sa diversité régionale, en particulier linguistique. Elle est habitée d’une culture ouverte et en mouvement dont le monde a besoin. Au même titre qu’il a besoin de l’apport des autres nations de l’Europe et du monde. Depuis l’aube de notre histoire, les échanges entre les peuples nourrissent les représentations qu’ils se font d’eux-mêmes, leurs cultures communes et leurs façons de vivre. Partout, au coeur de la vie quotidienne dans les villes du monde, c’est cela qui se poursuit. C’est pourquoi l’idéologie xénophobe du nationalisme est une dangereuse fumisterie. Convaincus qu’il est vain d’enfermer toute tentative de changement dans la seule nation, nous proposons d’en refonder le principe pour reconstruire de l’unité sur les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité. Dans le même mouvement, il sera possible d’inscrire cette refondation dans une quête de mondialité. C’est-à dire un processus permanent d’humanisation de l’humanité capable de bousculer la mondialisation capitaliste et d’opposer aux affrontements identitaires la force d’un monde interculturel. De tous les pays, unissons-nous.

Alors, hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère, as-tu compris ce qu’est la Nation pour les communistes ? Est-tu convaincu qu’il s’agit du "lieu essentiel du faire peuple"  ? Que "le principe" de la Nation doit être "refondé" (?) pour "reconstruire de l’unité sur les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité" (??) et qu’une telle refondation devrait s’inscrire "dans une quête de mondialité" (???) ; et que cela donne un "processus permanent d’humanisation de l’humanité"  ???? Et pour couronner le tout, comble du lapsus, la formule "De tous les pays, unissons nous". Il y a des mots qui sonnent plus fort par leur absence que par leur présence... Que dire de ce gloubi-boulga textuel, sinon que l’utilisation permanente de formules vaguement poétiques mais sans contenu réel (genre "faire peuple" ou "humanisation de l’humanité") empêche toute réflexion rationnelle sur la question ? Car comment peut-on réfléchir rationnellement à un problème alors qu’on ne se donne pas des concepts clairs sur lesquels la réflexion pourrait opérer ?

Le même problème se pose sur la question du projet :

Alors, quel projet ? Cette question, nous ne souhaitons pas y répondre seuls. Nous voulons la poser en grand à la société. Nous voulons interroger les hommes et les femmes, pour donner de l’espace et de l’écho à leurs aspirations. Ouvrons grand les vannes : « Et vous, quels changements de société voulez-vous ? » Voilà la grande campagne d’échanges citoyens que nous souhaitons lancer dans tout le pays et au-delà. Nous ne saurions nous engager dans une telle initiative sans décrire nous-mêmes le projet de société que nous portons. Nous ne le concevons pas comme un modèle prêt-à-porter, mais une contribution forte dans la quête de l’humanité.

Vous avez tout compris, j’espère. A la question du projet on ne veut pas répondre tout seuls, mais "la poser en grand à la société" (comment on "pose en petit" une question ?). Mais on ne peut poser la question avant de "décrire nous mêmes le projet que nous portons". En d’autres termes, on ne peut poser la question à la société avant d’avoir décidé "tous seuls" de la réponse. Et le tout comme une "contribution forte dans la quête de l’humanité"...

Pour résumer : ce texte nous ressert, dans un langage faussement poétique, l’idéalisme vaguement bisounours qui est devenu la vulgate "politiquement correcte" de la gauche radicale avec une répétition obsessionnelle de "l’humain" comme l’alpha et l’oméga de la compréhension du monde en dépit du fait que l’envie, la haine, la cupidité sont aussi des émotions profondément "humaines".

Je pourrais poursuivre avec vous la lecture de ce texte, mais ce serait un exercice futile. Sur chaque question, on trouve la même chose. Un bavardage creux rempli de bonnes intentions, le rappel du "rôle des femmes" à chaque paragraphe - le pouvoir des minorités agissantes devient effrayant - et en bout de compte pas le moindre brin d’analyse. Et pour couronner le tout, une réaffirmation du crédo europbéat qui est devenu celui du PCF depuis que Laurent a eu la présidence du PGE ("Paris vaut bien une messe", disait l’autre...). Pour conclure, je ne vois pas mieux que recopier la conclusion du texte :

Qu’elles furent longues, ces années, à tâtonner, reprendre notre souffle, à résister au déferlement sauvage du capitalisme. Nous avons traversé ces épreuves sans chercher à les fuir. Mais nous sommes là, en ce moment où le
monde peut basculer vers l’humanité plutôt que vers la barbarie. Nous sommes là, debout, humbles et fiers. Disponibles pour rallumer les étoiles. Il est grand temps, ne croyez-vous pas, de préférer poursuivre nos rêves plutôt
que fuir un cauchemar. Pour faire grandir l’humain d’abord, prenez la main, prenez les rênes, prenez le pouvoir !

Et aussi rappeler les résultats du vote : sur les 233 membres du comité national élus en 2008, seuls 82 on voté ce texte, 10 ont voté contre, 5 se sont abstenus...

Descartes

Voir en ligne : sur le blog de Descartes....

[1Je cite à partir de mes notes, et je ne peux garantir l’exactitude textuelle, mais le sens y est.

[2Le document contient aussi un étrange rapport sur la reforme des statuts, qui est à l’ordre du jour du congrès. Dans la mesure où le projet de statuts n’est pas encore public, il est un peu difficile de comprendre le sens de cette intervention rédigée en langage codé. Le document contient aussi un rapport sur l’élection des futures directions, qui mérite un commentaire à part. J’y reviendrai dans une prochaine note...

[3Et une contribution qu’il faut lire (ici) pour réaliser à quel point la réflexion de ces "féministes" est primitive, et à quel point leur français est défaillant. Sur ce dernier point, la première phrase est révélatrice : "Pour plagier une grand écrivaine, Simone de Beauvoir : « On ne nait pas féministe, on le devient »" (rigoureusement SIC). D’abord, si l’on dit "écrivaine", alors il faut accorder au féminin l’adjectif "grand". Et ensuite, il ne s’agit pas d’un "plagiat", tout au plus d’une "paraphrase". Mais au delà du français, on trouve dans ce texte bourré de fautes l’antienne absurde que "capitalisme et patriarcat se nourrissent mutuellement". Or, c’est exactement le contraire : le capitalisme libéral nécessite que les travailleurs, hommes et femmes, puissent proposer leur force de travail sans restriction sur le marché. Et c’est précisément pourquoi le capitalisme, au cours de son développement, a sorti les femmes de la sphère domestique et les a précipitées dans la production industrielle. Mais on continue à répéter bêtement au PCF - cette fois-ci dans le texte de "base commune" lui même que "Le capitalisme est venu exacerber toutes les dominations existantes, à commencer par le patriarcat". Notez d’ailleurs que le patriarcat devient dans cette formule la principale "domination existante", devant les rapports d’exploitation. Ces "féministes" ont oublié de lire Marx : "La bourgeoisie a joué dans l’histoire un rôle éminemment révolutionnaire.Partout où elle a conquis le pouvoir, elle a foulé aux pieds les relations féodales, patriarcales et idylliques" (Manifeste du Parti Communiste, 1848).

[4Pour ceux qui ne savent pas ce que c’est, c’est l’horrible manie de "féminiser" les expressions en mettant entre tirets les terminaisons correspondantes aux deux genres ; ainsi par exemple l’expression "les citoyens et les citoyennes" devient "les citoyen-ne-s". L’obligation "féministe" d’utiliser les deux genres à chaque fois rend rapidement les textes illisibles. Ainsi, on retrouve des formules du type "les adhérent-e-s décident avec les citoyen-ne-s des tâches qu’ils ou elles demandent aux dirigeant-e-s".

[5J’ai une certaine tendresse pour Colette Mô. Cela fait presque dix ans qu’elle siège au Comité National du PCF, et qu’elle intervient systématiquement. Et toujours sur le même sujet, le "féminisme". Que le débat porte sur la situation sociale, sur les questions internationales ou sur l’élevage des pingouins dans l’Antarctique, Colette Mô intervient sur le seul sujet qui, apparemment, lui tient à coeur. Elle rappelle ce commentaire de Prévert : "Il avait une idée. C’était une idée fixe. Et il s’étonnait pourtant qu’elle n’avançât point".

[6Les femmes ne sont pas une "minorité" en termes statistiques, mais dans la vision du "féminisme de genre" elle se construit comme telle, prenant toutes les caractéristiques de la minorité : l’impuissance, la paranoïa...

[7Cela se voit dès le titre : "« Il est grand temps de rallumer les étoiles… » Humanifeste du Parti communiste français à l’aube du siècle qui vient". Je n’ai personnellement rien contre la poésie, encore faut-il que cela ait un sens et que la citation soit remise dans son contexte. La formule "il est grand temps de rallumer les étoiles" vient d’une pièce de Guillaume Apolinaire, "Les mamelles de Tiresias". Dans cette pièce, le personnage raconte un souvenir de guerre où ce sont les canons allemands qui éteignent une à une les étoiles, et devant ce massacre un officier français donne l’ordre de les rallumer avec les canons de l’artillerie française. On peut se demander si ceux qui ont choisi cette formule pour le titre de la "base commune" ont lu la pièce... ou s’ils ont choisi la formule simplement parce qu’elle "sonnait bien". Quant à "l’Humanifeste"... pourquoi pas. A condition de ne pas croire qu’on a fait là autre chose qu’un jeu de mots, amusant certes, mais qui ne veut rien dire. Par contre, "(...) à l’aube du siècle qui vient" est tout à fait ridicule. Il faudrait que le PCF réalise que "le siècle qui vient" est le XXIIème, et qu’on ne peut pas attendre 88 ans pour voir venir.

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