Mister president ! I am Castro !

, par  Jacques Milhas , popularité : 3%

C’est en Anglais, pour éviter toute équivoque, que notre camarade Raoul a apostrophé Barack Obama quand celui-ci est venu d’un pas sportif et désinvolte, rejoindre et saluer les personnalités internationales réunies pour rendre un ultime hommage à la dépouille mortelle de Nelson
Mandela : « Monsieur le Président, je suis Castro ! » lui précisa-t-il clairement. En effet, ce nom comme celui de Hatuey, est pour le Peuple de Cuba et tous les Latino-Américains, le symbole de cette irrésistible soif de souveraineté que ni le bûcher des conquistadors espagnols, ni plus d’un demi-siècle de blocus criminel US n’ont jamais pu épancher… La franche et virile poignée de main échangée par les deux présidents fut alors perçue par l’opinion publique mondiale comme un évènement des plus inattendus et improbables... Proches voisins, ils ont dû tout deux traverser l’Atlantique à l’occasion de cette cérémonie, pour avoir une relation humaine très ordinaire qui était restée impossible depuis 1959, année de la visite de Fidel à Richard Nixon au lendemain du triomphe de la Révolution Cubaine, dont la finalité était d’établir simplement, de saines relations de bon voisinage.

Peine perdue hélas, car les complexes américains vis-à-vis du petit Peuple Cubain semblaient insurmontables…

Aujourd’hui à Cuba comme aux USA, ainsi que partout ailleurs dans le monde, de nombreux citoyens luttent avec nous au sein de la Coordination Internationale « Free the Cuban five » pour la libération des 4 héros cubains toujours injustement incarcérés aux USA ainsi que pour la levée du criminel blocus américain contre le valeureux Peuple Cubain maintes fois dénoncé par l’écrasante majorité de l’Assemblée Générale des Nations Unies. Nous sommes donc fondés à nous interroger sur l’attitude incongrue du Président Obama ! Notre amie Kakine Roussie, n’en doutons pas, en fera un sujet original pour sa prochaine lettre mensuelle à la présidence des USA. Comment cet homme-là peut-il dormir tranquille après tous ses rendez-vous manqués, ses mensonges et ses promesses non tenues, recevant quotidiennement un abondant courrier lui enjoignant de mettre fin à ces injustices qui flétrirons à jamais l’histoire des États-Unis d’Amérique ? Comment ce personnage, d’origine Kényane, peut-il venir en toute décontraction en Afrique du Sud, débiter un brillant discours en faveur de Madiba, l’icône anti-apartheid, au nom du pays qui a le plus cyniquement collaboré avec ce système inhumain pendant de nombreuses et longues années ?

Nous atteignons ici les limites de l’indécence intellectuelle, quelle crédibilité peut-on accorder à ce discours quand on connait le soutien inconditionnel assuré à l’état d’Israël par Obama dans la politique d’apartheid symbolisée par la construction d’ignobles murs « de la honte » autour des colonies illégales de l’état Hébreux en terres Palestiniennes, ceci avec le soutien brutal de Tsahal, les exactions et les expulsions qui vont fatalement avec ?

Pour notre part, chaque jour qui passe nous confirme que notre combat est juste, nos idées sont belles et sincères et ne peuvent que triompher, comme Mandela, comme Fidel et Chavez nous ne capitulerons jamais, nous obtiendrons le retour des 4 auprès de leur frère René Gonzalez et de leurs familles à Cuba. Peut-être même qu’un jour les peuples Cubains et Américains fraterniseront et essaieront d’oublier ce demi-siècle d’incompréhension orchestrée par une administration yankee méprisable. Alors, nous serons fiers d’avoir contribué à la fin de ce cauchemar interminable.

Jacques Milhas, Cuba Si France

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