La guerre impérialiste et la social-démocratie De Patrik Köbele* (président du Parti communiste allemande : DKP)

, par  Alexandra Liebig , popularité : 1%

Il y a 100 ans, le groupe « Internationale » autour de Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht discutait des thèses sur la disparition de la social-démocratie en tant qu’organisation autonome de la classe ouvrière.

Manifestation contre la guerre, le 15/02/2015 à Aix-la Chapelle
manifestation contre la guerre, le 15/02/2015 à Aix-la Chapelle, avec des membres des partis communistes de la Belgique, Luxembourg, les Pays-Bas
« Contre les guerres impérialistes ! »

Pour le nouvel an 1915, personne ne pouvait espérer que la guerre impérialiste allait bientôt se terminer, les fronts étaient comme pétrifiés. « La marche vers Paris en six semaines a dégénéré en drame mondial ; la boucherie de masse est devenue une affaire courante, monotone, sans apporter aucune solution à l’avant ou à l’arrière. La politique bourgeoise est dans le pétrin, prise dans son propre piège de fer, les esprits appelés, on ne peut plus les conjurer. » [1]

Rosa Luxemburg avait rédigé sa brochure en avril 1915, mais 9 mois plus tard, tout ce qui était dit s’avéra exact sans réserve. Dans l’introduction de l’écrit, datée du 2 janvier 1916, nommé plus tard « La brochure de Junius », l’auteur dit que « des circonstances extérieures ont retardées sa parution ».

Quand l’auteur qui s’est donné le pseudonyme de Junius, l’a rédigée, elle purgait une peine à la « Prison royale prussienne des femmes » à Berlin. Le tribunal correctionnel de Francfort l’avait condamnée, en février 1914, pour « sollicitation à la désobéissance contre les lois et les ordres des autorités », à 14 mois de prison. Fin septembre de l’année 1913, l’ennemie d’Etat avait demandé aux cent mille manifestants réunis dans la ville sur le Main, à devenir des objecteurs de conscience et à désobéir aux ordres : « Si l’on exige de nous à prendre les armes contre nos frères français et étrangers, nous déclarerons : "Non, nous ne le ferons pas !" » [2]

L’appel de Rosa Luxemburg se perdit. Mais moins d’une année plus tard, sur l’ordre des généraux des junkers [les grands agrariens] et dans l’intérêt des entrepreneurs de la grande bourgeoisie situés au Rhin et dans la Ruhr, les ouvriers ont finalement pris les armes contre leurs frères étrangers et s’en sont suivies quatre années de carnage les uns contre les autres, avec des millions de morts jusqu’en novembre 1918, quand au moins quelques-unes des armes ont été dirigées contre les va-t-en-guerres et les profiteurs de guerre.

Positionnement compliqué

Avec l’approbation des crédits de guerre au Reichstag en août 1914 et décembre 1915, le Parti social-démocrate d’Allemagne (SPD) a définitivement quitté la stratégie de la révolution et est devenu « le médecin au chevet du capitalisme malade ». Sa ligne directrice était liée à la politique de trêve dont le principe est le renoncement à la lutte de classes, tant que « la patrie est en danger ».
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Le groupe « Internationale » est resté fidèle à sa stratégie révolutionnaire et s’est détaché du SPD. Lors de sa conférence nationale du 1er janvier 1916, le groupe désigna ses grandes lignes programmatrices. Les responsables de premier plan du groupe se rencontrèrent clandestinement tôt le matin dans le cabinet d’avocat de Karl Liebknecht, rue de la Chaussée à Berlin. Là-bas, ils discutèrent les « thèses sur les tâches de la social-démocratie internationale », présentées par Rosa Luxemburg dans sa « brochure de Junius ».

D’un côté, les membres du groupe estimèrent : « Par l’approbation des crédits de guerre et la proclamation de la trêve politique, les dirigeants des partis socialistes en Allemagne, en France et en Angleterre ont donné un coup de main à l’impérialisme (…). Cette tactique des dirigeants des partis sociaux-démocrates des pays en guerre, dont le parti allemand était jusqu’ici un leader de l’Internationale, est une trahison des principes élémentaires du socialisme international (…). ». De l’autre, il manqua encore une stratégie claire pour la rupture nécessaire avec ce SPD. D’un côté, le groupe comprit que l’Internationale prolétaire, la Seconde, est détruite par la politique de guerre des socialistes en Allemagne, France et Angleterre. De l’autre, son analyse fut inoffensive et plutôt erronée : La social-démocratie des pays dirigeants « avait accordé à l’ennemi, aux classes dominantes dans tous les pays un délai » avec sa trêve politique. Mais non seulement qu’elle avait accordé un délai, elle avait changé la côté de la barricade. Le parti révolutionnaire est devenu une organisation qui ne pouvait plus remplir la fonction à la tête pour dépasser le capitalisme, mais qui servait à intégrer la classe ouvrière dans le capitalisme.

Évidemment, un tel processus est aussi épuisant. Les camarades qui voulaient dépasser le capitalisme, ont été abandonnés par leur parti, qui était toujours l’instrument pour une telle révolution. Pendant des années, ils ont appris l’importance de cette organisation, et dans celle-ci l’importance de la discipline pour la lutte de classes. Pour s’assurer maintenant d’un point de vue de classe, une analyse profonde de la défaillance de la social-démocratie était en effet la tâche actuelle.

La perte du point de vue de classe

Rosa Luxemburg a travaillé dans son écrit « La crise de la social-démocratie », la dite « Brochure de Junius », sur la partie la plus importante pour comprendre la transition de la social-démocratie révolutionnaire vers un parti réformiste. Ce qu’elle a écrit est toujours important. Elle dit clairement qu’une guerre impérialiste n’est jamais reconnue comme telle par ses initiateurs. Puis, elle montre les conséquences : quand les socialistes n’y parlent plus des classes, mais d’un « nous », cela veut dire qu’un élément fondamental du matérialisme historique ne devrait plus être valable. Elle cite la justification de la fraction sociale-démocrate du Reichstag pour l’approbation des crédits de guerre :

« Maintenant, nous faisons en effet face (…) à la guerre. Nous sommes menacés par les horreurs des invasions ennemies. Aujourd’hui, nous n’avons pas à décider pour ou contre la guerre, mais sur les moyens indispensables pour défendre le pays. Pour notre peuple et son avenir libéral, beaucoup sinon tout sera mis en jeu (…) lors d’une victoire du despotisme russe (…). Alors, nous tenons à ce que nous avons toujours souligné : dans cette heure de péril, nous ne laissons pas tomber notre propre patrie. Nous nous y sentons en harmonie avec l’Internationale qui a toujours reconnue le droit de chaque peuple à l’indépendance nationale et à l’autodéfense, autant que nous sommes en accord avec elle en condamnant chaque guerre de conquête. Guidé par ces principes, nous approuvons les crédits de guerre demandés. » [3]

Luxemburg s’est aperçue que le point de vue de classe y a été abandonné. La conséquence en est « la chute la plus profonde, le plus grand effondrement », et : « nulle part (seulement en Allemagne, P. K.), l’organisation du prolétariat se laisse si absolument embrigadé dans le service de l’impérialisme ». [4] La catastrophe internationale, la catastrophe de la Seconde Internationale s’est produit, parce que « la social-démocratie allemande (passait) pour la pure incarnation du socialisme marxiste ». [5]

Pendant que la direction du SPD ne considérait plus l’Histoire en tant que l’ordre des luttes de classes, aussi une deuxième cause devenait le point de mire de l’analyse : le rapport de la concurrence entre les capitaux avait changé. Le monopole a été devenu l’élément structurel qui dominait la manière de faire le profit, l’Etat a été accaparé pour avancer ses intérêts. L’impérialisme en tant que nouveau stade du capitalisme a pris forme. Les monopoles de premier plan et leurs gouvernements se battaient pour des colonies, des sphères d’influence, des marchés – c’était l’arrière-plan de la guerre déchainée depuis 1914. A l’écart des mensonges sur la défense, à l’écart des raisons de guerre construites ce recours aux armes montrait :

« Profanée, déshonorée, coulant de sang, dégoulinant de boue – voilà la société bourgeoise authentique : une bête féroce, l’union diabolique d’anarchie, la pestilence pour la culture et l’humanité. Ici, elle se montre tout nue sous son vrai jour et non, quand elle joue d’une manière nette et décente le passionnant de la culture, de la philosophie et de l’éthique, de l’ordre, de la paix et de l’Etat de droit. Au milieu de ces réunions diaboliques, une catastrophe de l’histoire mondiale se produisait : la capitulation de la social-démocratie internationale. » [6]

Arrivée au parlementarisme

La troisième raison, critiquée par Luxemburg dans son analyse, est l’arrivée de la social-démocratie au parlementarisme bourgeoise. Elle a constaté que la vraie tactique de profiter des Parlements et des élections pour la publication des positions socialistes, pour « l’agitation et l’éducation au sens de la lutte prolétaire des classes » a été réduite au « propre fond bourgeois – remporter des mandats ». [7] De larges parties de la social-démocratie sont arrivées au parlementarisme et ont abandonné leur autonomie relative d’une organisation de la classe ouvrière contre la classe des capitalistes. C’est le commencement de la fin du parti comme organisateur de la classe ouvrière.

L’approbation aux interventions de guerre s’est répercutée sur tout, elle était le « point of no return » [le point de non-retour]. Désormais, il n’existait plus aucune saloperie dont on refusait la bénédiction – peu importe les mots onctueux choisis. C’est la grande leçon qu’il faut tirer de l’approbation aux crédits de guerre. Depuis ce jour, le SPD n’était plus un adversaire organisé contre l’ennemi de classe. Il est devenu un partenaire commercial qui veillait à ce que les affaires marchent bien. Rosa Luxemburg a écrit dans la « Brochure de Junius » :

« Ainsi, la lutte de classes a été déclarée comme non-existante par la social-démocratie (…) jusqu’au futur accord de paix. Avec le premier tonnerre des canons de Krupp en Belgique, l’Allemagne s’est transformée en un pays des merveilles de la solidarité de classes et des harmonies sociales. » [8]

C’est bien et vrai écrit, mais on sous-entend aussi l’espoir que tout cela serait mise sur la bonne voie à la fin de la guerre. Par contre, Lénine a très tôt su, en décembre 1914, qu’il n’y avait aucun chemin de retour.

« La scission de la social-démocratie allemande semble être une idée trop ‘inhabituelle’ qui effraie beaucoup. Mais la situation objective se porte garant pour que cette situation inhabituelle se produise (…) ou bien que nous soyons les témoins de la décomposition terrible de ce qu’était une fois la social-démocratie allemande. » [9]

Il en ressort que Rosa Luxemburg a reconnu les raisons importantes pour la transformation de la social-démocratie en parti de guerre.
- Premièrement : l’abandonnement de l’analyse des classes, y compris particulièrement la question de la nation et avec elle l’ouverture pour des positions nationalistes, la politique de trêve [en all. « Burgfrieden »], cette alliance avec le capital et avec celle-ci la transformation de l’analyse des classes en partenariat social.
- Deuxièmement : ne pas comprendre le passage du capitalisme à son stade impérialiste, y compris le développement de l’Allemagne dans un pays impérialiste.
- Troisièmement : l’arrivée au parlementarisme bourgeoise.
- Quatrièmement : Abandon de l’autonomie d’une organisation de la classe ouvrière.

Agresseur Poutine ? Agresseur Etats-Unis ?

Aujourd’hui encore, cette analyse est importante. Sans l’évocation d’une prétendue menace russe, il est possible que les membres du SPD ne se faisaient pas convaincre, en août 1914, de la nécessité de la guerre. Je rappelle que la fraction social-démocrate au Reichstag déclara : « Dans cette heure de péril, nous ne laissons pas tomber notre propre patrie. » Cent ans plus tard, il semble que le tsar et la peur venante de lui revienne sous la forme du président russe Poutine. Les médias allemands crient à en perdre la voix que la Russie soit un agresseur de l’Ukraine. En face de cette hystérie propagée, il faut supposer que les troupes de « l’Ivan » se trouvent bientôt à l’Elbe.

Malgré tout, beaucoup ne veulent pas le croire. Il saute trop aux yeux que l’état des faits objectifs est à l’envers, on ment trop impudent. Malgré tout, les forces du mouvement de la paix (et parmi elles nous, les communistes) ne sont pas capables de porter dans les rues la mauvaise humeur – massivement, de façon organisée et avec des mots d’ordre clairs. Le parti « Die Linke » [la Gauche] qui a déjà longtemps abandonné la politique de la rue et se concentre de « remporter des mandats » (Luxemburg), ne veut qu’un tout petit peu. Les vides seront comblés par d’autres. En partie, il existe une image de l’impérialisme qui est grossièrement déformée est horriblement simplifiée. Il en ressort que chaque infamie qui se produit n’importe-où dans le monde vient finalement de l’activité méchante des Etats-Unis. Le gouvernement fédéral n’est pas critiqué pour suivre rudement, de temps à autre, ses propres intérêts, mais pour être une aide complaisant et un idiot utile des Etats-Unis dominant tous et chacun. La fosse parole « Allemagne - colonie d’US « circule et a déjà atteint les lignes du parti « Die Linke ».

Le nombre des guerres est mondialement plus élevé que jamais. L’extension vers l’est de l’OTAN pour encercler la Russie et la guerre économique contre ce pays, ainsi que l’encerclement de la République populaire de Chine venant du Pacifique constituent le cadre pour une autre aggravation de la situation. Certains Etats y cherchent et trouvent des possibilités pour élargir leur sphère d’influence. C’est la cause de la ligne de guerre en Turquie, membre de l’OTAN, contre sa propre population kurde et contre l’Etat voisin syrien, une guerre menée grâce au soutien de l’organisation terroriste « l’Etat islamique ». Israël aggrave son traitement des Palestiniens, toujours meurtrier, et bombarde en plus les bases du Hezbollah, de l’organisation chiite libanaise qui lutte à côté du président syrien Bachar el-Assad contre l’Etat islamique. Aussi le nouveau recours aux armes de la Bundeswehr en Syrie s’y intègre. Il ne faut pas oublier : jamais depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, tellement d’êtres humains au monde ont pris la fuite. Pour des Etats, cette situation peut toujours être l’occasion de faire croitre les nombreuses guerres régionales.

Le mépris du développement du capitalisme vers l’impérialisme et le développement de l’Allemagne en UE comme Etat impérialiste dirigeant sont les raisons pour s’approcher partiellement avec une grande naïveté des mesures du gouvernement fédéral, comme la participation de la Bundeswehr à la destruction des armes chimiques syriennes dans la Méditerranée. Il ne s’agitait d’aucune initiative de désarmement, mais plutôt de profiter des expériences et de la participation aux opérations militaires. Ignorer les jugements nuancés, les contradictions, les points communs et la concurrence parmi les impérialistes mène à une évaluation trompeuse. Remettre en question la concurrence de deux Etats impérialistes à cause des attaques nombreuses des Etats-Unis à la souveraineté de l’Allemagne mène à la sous-estimation du rôle indépendant, de l’importance et de la dangerosité de l’impérialisme allemand. **

Analyse marxiste de la situation mondiale

Le combat nécessaire pour un mouvement large contre la guerre ne doit pas amener des communistes à renoncer, dans les alliances, à leur propre position de la lutte de classes. Un tel comportement a toujours affaibli les révolutionnaires, comme l’a montré la social-démocratie à la veille de la Première Guerre mondiale. Il a aussi mené à l’auto-désarmement idéologique dans les partis communistes. Des exemples sont le prétendu eurocommunisme dans quelques partis ouvriers en Europe dans les années 70, et la thèse trompeuse que l’impérialisme est apte à la paix, à la fin des années 80. Y appartient aussi la formation du courant réformiste des « rénovateurs » dans le DKP de cette époque.

Mais c’est justement la compréhension marxiste de la situation mondiale qui mène au succès. Il faut la mettre en valeur. Les communistes sont obligés de travailler pour un large mouvement de la paix qui porte la pression dans les rues. La condition préalable du parti communiste est de faire une analyse profonde de l’impérialisme et des rapports de classes pour qu’elle puisse être discutée avec les autres forces. Ainsi, on rend plus difficile pour qu’on puisse sombrer dans le parlementarisme. En s’inspirant d’une thèse d’Alvaro Cunhal, ce grand communiste portugais : lutter pour le maintien et le renforcement des organisations qui sont en tendance indépendant des forces du capital, de ses intérêts, son idéologie, sa pression et ses menaces. Cette autonomie est démontrable dans les actions indépendantes à l’égard du capital et de son Etat, dans les propres objectifs, la propre idéologie. Lors de son 21ème congrès en novembre 2015, le DKP a décidé d’affronter ces tâches.

* Patrik Köbele est président du Parti communiste allemande (DKP), article publié dans le Junge Welt du 31/12/2015, titre original : "Gescheitert am Krieg"

** L’impérialisme allemand cité ici peut presque toujours être remplacé par l’impérialisme français. Si l’on n’utilise pas les attaques des Etats-Unis, on montre l’Allemagne ou l’UE du doigt et on oublie que l’impérialisme français est la seconde puissance économique en UE…

Voir en ligne : Titre original : Gescheitert am Krieg

[1Die Krise der Sozialdemokratie [La crise de la social-démocratie (brochure de Junius)], dans : Rosa Luxemburg, Gesammelte Werke, Band 4, S. 51 – en all.

[2d’après Annelies Laschitza : Im Lebensrausch, trotz alledem. Rosa Luxemburg. Eine Biographie, Berlin 1996, S. 437

[3Rosa Luxemburg, La crise de la social-démocratie, p. 63

[4ibid, p. 55

[5ibid, p. 54

[6ibid, p. 53

[7ibid, p. 122

[8ibid, p. 123

[9V. Lénine, traduit de l’all. p. 89 s. (« Chauvinisme mort et socialisme vivant. » Œuvres, t. 21)

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