A l’occasion du débat de l’après midi Robert Brun a fait une intervention sur les enjeux liés au prochain congrès du parti. Il a notamment déclaré :

« Nous préparons actuellement le congrès de notre parti, pour décider de notre orientation et nous avons besoin de comprendre pourquoi notre parti continue de s’affaiblir de scrutin en scrutin, pourquoi nous sommes inaudibles et dans l’incapacité de peser sur les grands évènements.
Les électeurs en particulier les ouvriers et les couches populaires nous parlent quand majoritairement ils s’abstiennent, quand ils votent plutôt pour d’autres candidats jusqu’au Front National. Ils nous disent que notre positionnement ne leur convient pas, que le comportement de la gauche ne leur convient pas, alors ils cherchent ailleurs ou ils se désintéressent de la politique.
Il ne s’agit pas d’une situation spécifiquement française, dans de nombreux pays
européens, les mêmes phénomènes se produisent. Les populations perçoivent bien que la politique de l’Union Européenne est contraire à leurs intérêts. Les conséquences sont la montée des extrêmes droites et de mouvements qui font illusion momentanément parce qu’il faut bien essayer quelque chose.
Nous ne pourrons rien changer sans redonner aux couches populaires toute leur place dans la vie politique, sans leur montrer que nous sommes avec eux pour résister aux coups du capital et pour ouvrir une perspective nouvelle : le socialisme.

L’enjeu de ce congrès c’est de redonner au parti communiste une ligne politique
compréhensible et combative, c’est de faire de la politique d’abord dans les quartiers et les entreprises.
Actuellement circule le questionnaire proposé par la direction. Il n’est pas à prendre comme tel. Dans nos discussions de cellule, de sections et départementales, nous pouvons lui donner le contenu d’une véritable politique communiste. »