Bien sûr traquer et punir les coupables. Mais poser publiquement la question : comment se fait-il qu’ils aient pu (...)
Appel du réseau "Faire vivre et renforcer le PCF"
Euro ou refus de l’austérité, il faut choisir !
En urgence avant le vote des parlementaires communistes, ce mercredi 15 Juillet à 16h.
L’accord entre l’Union européenne et le gouvernement grec est un véritable séisme politique en Grèce, après la force des 61% du NON populaire au diktat de la Troika. L’histoire s’accélère. Les grecs sont confrontés avec violence à une question majeure « peut-on conduire une autre politique que l’austérité sous domination politique de la dette et de l’Euro » ?
Cette question interpelle tous ceux qui luttent en France pour les retraites, les salaires, les services publics. Comme le plan grec, la politique Hollande/Valls/Macron se justifie par la dette publique. Accepter l’accord grec, c’est légitimer la politique Hollande, légitimer de nouvelles cures d’austérité avant et après 2017, et donner raison par avance à toutes les exigences de l’Union européenne demain envers les autres pays, dont la France.
Le PCF, ses parlementaires, ses dirigeants peuvent encore faire entendre une autre voix, montrer qu’il existe une perspective progressiste, que la France a les ressources pour résister aux banques et aux oligarchies, qu’un pouvoir populaire peut réussir dans la perspective d’une nouvelle république sociale, une autre économie basée sur le travail et la qualité de vie, assurant la maîtrise publique des banques et du crédit, avec d’autres coopérations internationales solidaires.
Le PCF et ses parlementaires doivent d’urgence dénoncer l’austérité imposée aux grecs par l’accord européen, prolonger les critiques issues de l’audit de la dette, faire écho aux luttes qui se multiplient en Grèce.
Le PCF et ses parlementaires doivent exiger le respect des votes populaires. Ils doivent dire NON ! Comme le peuple Français en 2005, comme le peuple grec en 2015 !