Conclusion du livre : 1917-2017, Staline tyran sanguinaire ou héros national ?

, par  Danielle Bleitrach , popularité : 2%

La conclusion ne tire pas de conclusion mais appelle à une véritable réflexion collective, politique... sur une stratégie révolutionnaire.

Première constatation : ce dialogue entre un jeune journaliste et une sociologue moins jeune, entre deux personnes qui n’ont pas la même histoire, qui ne parlent pas la même langue, qui a priori n’adhèrent pas aux mêmes convictions, qu’est-ce qui l’a rendu possible, mis à part le talent de Marianne qui est une virtuose de l’interprétation ? Sans doute une certaine bienveillance et une vive curiosité l’un à l’égard de l’autre.

Le fait que nous ayons pu, lui et moi avoir un dialogue, que ce dialogue ait pu être retranscrit sans contresens est un encouragement à poursuivre la réflexion. Nous posons plus de questions, le lecteur l’aura compris, que nous n’apportons de réponses. Nous avons tenté tout au long de ce texte de dégager des pistes de recherche à approfondir pour mesurer cent ans après la véritable postérité de l’Union soviétique. Y compris en l’abordant à partir de ce qui est utilisé pour la déconsidérer et pour nier son apport réel au plan international comme à celui du pays où cette expérience extraordinaire est apparue.

Après des années, voir des décennies durant lesquelles l’Histoire de l’époque dite stalinienne, celle de l’URSS, a été recouverte par un véritable négationnisme historique, j’ai tenté de retrouver l’atmosphère qui était celle de mon adhésion au parti communiste français. La « déstalinisation », la publication du rapport Khrouchtchev avait eu lieu, mais si on noircissait déjà le personnage de Staline, selon cette logique, c’était pour mieux sauver le communisme. Il suffit de relire ce qu’écrivait en 1960, Emmanuel d’Astier dans un livre intitulé Sur Staline ou l’on voit se mettre en place une noire légende : « Staline, personnage shakespearien est à la fois Bolingbroke, Richard II et Macbeth. Mais l’atrocité des rois, -du Roi Jean au Roi Richard III- ne débouche sur rien et n’a d’objet que l’exercice et la satisfaction du pouvoir. L’atrocité stalinienne garde pour objet le communisme. Elle laisse en place un système qui, débarrassé de sa cruauté et de son schématisme, de l’idolâtrie et des dogmes, de leur contrainte, pourrait élever la condition humaine plus certainement que ne l’a fait un siècle de capitalisme, marqué par les grandes guerres, le désordre économique, un accroissement de la multitude sous développée sur une terre enrichie par les progrès de la science et de la technique » [1].

Peut-être ce texte explique-t-il les raisons pour lesquelles comme la plupart des communistes de ma génération, je n’avais pas à être stalinienne, au contraire, le rapport Khrouchtchev nous avait fabriqué un héros shakespearien qui représentait tout ce dont nous devions nous débarrasser pour aller vers l’idéal communiste. C’était moins évident pour la génération issue de la résistance, mon mari en représentait bien les ambiguïtés. Il me racontait comment à Dachau, où il avait été déporté après avoir été torturé par la Gestapo, après avoir organisé la révolte de la centrale d’Eysses, la manière dont les soldats soviétiques pendus par les nazis du camp se jetaient eux-mêmes dans le licol en criant « Vive Staline », alors que dans le même temps, toujours discipliné et sincèrement démocrate, il s’indignait devant la moindre répression dans le camp socialiste.

La question du stalinisme n’a commencé à me préoccuper qu’à la chute de l’Union soviétique et j’ai entamé mes pérégrinations autour du monde. Cuba fut le lieu où je retrouvais les raisons de mon adhésion. Là, l’attitude de Khrouchtchev, son fameux rapport, donnait lieu à d’autres débats et ce dès le début de la Révolution. Fidel et le Che quand ils se rencontrèrent dans l’exil mexicain ne cessaient d’en parler et de s’interroger sur le bien fondé des critiques. Je sortais de la mythologie du héros shakespearien pour aborder la complexité de l’instauration du socialisme dans un monde dominé par l’impérialisme des États-Unis et de ses alliés. Ici pas de plan Marshall mais la torture du blocus. Je découvrais En Amérique latine, des dictatures sanglantes imposées sous couvert de défendre la démocratie, celles qui m’avaient fait pleurer à la mort d’Allende. Mais demeurait en moi l’idée d’un système soviétique qui n’avait pas trouvé un seul défenseur lors de son effondrement. Quand mes amis cubains disaient de Gorbatchev : « hijo de puta », je leur rétorquais : « il est bien faible le communisme qu’un hijo de puta peut détruire ! ». Ce fut tardivement, en 2008, avec la crise en Géorgie et en Ossétie que je découvris que loin d’avoir accepté l’instauration du capitalisme, les soviétiques s’étaient révoltés, avaient beaucoup souffert, en particulier dans mon cher Tadjikistan. Ce fut à ce moment-là que je rencontrais Marianne et que celle-ci m’aida à connaître une autre réalité. Celle qui aujourd’hui me permet de dialoguer avec le jeune rédacteur en chef de cette revue, tout en n’étant pas en capacité d’aller plus loin dans mon analyse.

Pourtant certains lecteurs, toujours les mêmes seront convaincus que j’ai apporté pour ne pas dire imposé mes "réponses", mes convictions. Sans doute les questions les dérangent-ils. Alors, quoi de plus simple pour ne pas lire que de caricaturer : « Danielle Bleitrach est une incorrigible stalinienne ». Soit à conclure : « Vous savez donc d’avance ce qu’elle dit, inutile d’aller plus loin et de vous creuser la tête ». Ainsi aujourd’hui encore, prétendre seulement parler du stalinisme en s’interrogeant sur la nature de ce moment de l’URSS, c’est s’exposer à toutes les accusations, à toutes les stigmatisations.

Pourtant le stalinisme n’est pas perçu de la même manière à Kazan qu’à Paris. Que dire alors des zones du pays où les communistes demeurent fortement implantés ?

Les réponses que nous avons eues à nos questions le prouvent : les Russes, les peuples soviétiques et ceux des pays dits de l’Est n’ont pas la même opinion que nous.

Ce qui fait la différence entre eux et nous c’est que cette Révolution est leur œuvre, elle participe de leur histoire, de leur identité d’aujourd’hui. Et il est clair que la contre révolution, le retour à l’ordre capitaliste ou plutôt les désordres de l’oligarchie ont créé les conditions d’une nouvelle popularité de Lénine et surtout de Staline perçus l’un et l’autre comme des hommes capables de renverser les possédants et de mettre un terme à leurs injustices. Mais la référence à l’Union soviétique et singulièrement à Staline est aussi référence à une continuité d’une nation multiethnique, d’hommes et de femmes qui ont combattu, ensemble pour leur survie face à l’envahisseur, gage paradoxal de stabilité. Et c’est peut-être cette aspiration à la stabilité après les désordres et les profondes déstabilisations de la fin de l’Union soviétique qui explique la popularité de Staline, qui, essentiellement à travers la grande guerre patriotique, est le fondateur de la nation. A ce titre le contexte actuel, l’affaire de la Crimée qui a eu un grand écho parce que les Russes ont découvert l’OTAN à leur porte et la menace à nouveau de guerre mondiale, explique le fait que Staline est pour une grande partie d’entre eux le plus grand homme de tous les temps, et que sa répression soit minorée. Enfin c’est une hypothèse à approfondir.

Cette unité profonde entre les peuples soviétiques, alors unis, et Staline a été décrite par De Gaulle dans ses Mémoires :

« Sa chance fut qu’il ait trouvé un peuple à ce point vivant et patient que la pire des servitudes ne le paralysait pas, une terre pleine de ressources que les plus affreux gaspillages ne pouvait pas les tarir, des alliés sans lesquels il n’eut pas vaincu l’adversaire mais qui, sans lui, ne l’eussent point abattu.
Pendant les quinze heures que durèrent au total mes entretiens avec Staline, j’aperçus sa politique, grandiose et dissimulée. Communiste habillé en maréchal, dictateur tapi dans sa ruse, conquérant à l’air bonhomme, il s’appliquait à donner le change. Mais, si âpre était sa passion qu’elle transparaissait souvent, non sans une sorte de charme ténébreux
 ».

De Gaulle est un homme de droite et son combat contre Hitler ne doit pas nous faire oublier son anticommunisme foncier, fait prisonnier lors de la première guerre mondiale, puis porte plume de Pétain, son premier poste de combat fut celui d’un organisateur de soutien aux blancs dans la guerre civile. Il sait apprécier les hommes mais tout l’oppose à Staline, pourtant cet homme épris de grandeur nationale ressent la force de ce lien d’un dirigeant avec son peuple, une histoire.

Tous ceux qui à cette époque jugent Staline, certes notent à quel point il n’a pas le brillant et l’art de convaincre les masses de Trotski, mais on est loin du portrait d’un individu brutal et stupide, il a une pensée qui se traduit en actes. Chaque action renforce son influence sur tous et il sait constituer des équipes soudées, comme il parait savoir à chaque moment où en est son pays. A la fin de la guerre dont il ressort auréolé et malheureusement idolâtré, alors qu’il y a eu 26 millions de morts qui s’ajoutent aux 11 millions de la guerre civile, que le pays est aux deux tiers dévasté, la menace d’une nouvelle croisade des pays impérialistes ne peut pas être évacuée, est ce que l’Union soviétique, son peuple a la force d’accélérer encore pour reconstruire, se développer et le faire en éliminant « la contamination idéologique » ? Il faut encore écrire une page d’histoire terrible, celle de ce glacis de peuples à qui le socialisme a été imposé comme un châtiment, tandis que les États-Unis et leurs alliés soutiennent les trônes branlants quand ce ne sont pas les anciens alliés des nazis qui sont reconvertis en porte-voix de la liberté. Toutes cette histoire reste à réécrire et l’on ne saurait pour conforter les manœuvres actuelles de l’OTAN se contenter de celle qui nous est contée par nos médias, jour après jour.

Les travaux des chercheurs, en particulier ceux des Anglo-saxons remettent également en cause la caricature du stalinisme qui est l’aliment ordinaire de nos médias et de notre monde politique. C’est en fait toute une conception de la Révolution qui nous a été imposée pour des raisons exclusivement politiciennes. Nous avons montré combien un ouvrage qui instruit à charge comme La cour du tsar rouge de Simon Sebag Montefiore ne dit pas toujours la doxa et par exemple met à mal l’idée que le stalinisme serait le triomphe d’une nouvelle bourgeoisie, d’une « bureaucratie » contrerévolutionnaire qui aurait freiné l’élan de 1917. La Révolution peut toujours être décrite comme une lutte de factions, transformées en une nouvelle "cour". Il n’en demeure pas moins que sous le stalinisme, une nouvelle classe de possédants n’est pas apparue et que celle-ci pour commencer son accumulation a eu besoin de la destruction de l’appareil d’Etat soviétique entamée par Gorbatchev et surtout Eltsine son successeur et que ce gangstérisme local a pris toute son ampleur d’accumulation capitaliste par l’intervention directe des monopoles financiarisés et de leurs gouvernements occidentaux, à commencer par leurs bras armés, l’OTAN, la CIA et les États-Unis. Les conditions de cette décomposition du socialisme doivent être étudiées et on sait que la Chine y consacre beaucoup de moyens.

Ces luttes de factions peuvent être un temps dominé par un homme fort qui est aussi un incorruptible représentant la forme la plus poussée de refus de compromission avec l’ancien régime. C’est ce qui s’est produit avec la Révolution française où Robespierre, qui a su créer autour de lui un pouvoir collectif refusant tout accommodement avec la féodalité, l’incorruptible en est présenté comme l’expression tyrannique.

Mais l’important est aussi que dans la Révolution française, Robespierre marque le point de non retour. Il pourra être décapité. Les rois pourront revenir, la contre-révolution paraîtra triompher, mais dans les faits à travers lui la féodalité est morte. Metternich ne s’y trompera pas qui verra en Napoléon comme il le dit : « Robespierre plus la grande armée ». Robespierre est celui qui maîtrise le mieux les luttes de faction jusqu’à ce qu’il succombe et qu’il ait gagné parce qu’il est celui qui s’est montré le plus résolu dans son refus de l’ancien régime et dans sa manière de défendre dans l’ordre bourgeois qui s’instaure la revendication égalitaire qui en est le dépassement. Il est non seulement le symbole d’un franchissement, d’un dépassement de l’ordre ancien, mais bien du fait que celui-ci est collectif et que c’est tout un peuple, des générations qui accèdent à une dynamique sociale qui leur donne des opportunités, des droite dans un cadre national créé de toute pièce et dont nous sommes toujours les héritiers. Si l’on reprend la thèse quasi messianique de Walter Benjamin sur l’ange de l’histoire qui avance à reculons poussé par le vent qui enfle ses ailes et tentant de ramasser les vaincus, il y a là un sens de l’histoire inconnu au moins partiellement de ceux qui prétendent la faire. Alors même que l’inspiration marxiste se veut analyse scientifique. Mais il n’y a pas là y compris chez Marx une véritable opposition dont les deux références sont Spartacus, la révolte des esclaves et Kepler, l’astronome qui découvrit le mouvement des étoiles. L’allégorie de Benjamin revient à affirmer que la révolution à venir est grosse des aspirations qui n’ont pu être réalisées. Cette remarque nous confronte avec la dernière caractéristique de ce type de pouvoir. Cet héritage des aspirations non assouvies accompagne le refus de tout accommodement avec l’ordre ancien, la fondation d’une nation, une dynamique sociale irrésistible dont la société est toujours l’héritière même en cas de contre-révolution, ce qui est stabilité alors même que le principe espérance est là, une dialectique toujours en devenir.

Staline demeure-t-il, en particulier pour les Russes, une des figures qui manifestent la fin de l’ordre tsariste et le passage nécessaire donc possible à une autre société ? L’histoire de ces personnages paraît se dérouler dans un temps très court et dans le même temps celui de toute une génération, celui d’un paroxysme, une terreur des petits sur les possédants, et on peut à ce propos reprendre la démonstration que le Professeur Luciano Canfora de l’Université de Bari a fait dans une conférence à propos de Spartacus tel que l’analysent Mommsen et Marx, ce dernier le comparant à Garibaldi pour lequel il a du mépris.

« Marx suit Mommsen avec beaucoup de curiosité, bien plus que ce qu’il voudrait montrer ; je crois que, malgré les critiques qu’il lui destine dans le Ier livre du Capital, il l’estimait beaucoup. Il y a une autre lettre à Engels, où il écrivait : « as-tu entendu parler de la nouvelle Histoire romaine de Mommsen ? Il paraît que c’est un excellent livre ; apporte-le moi ». Engels le lui procura, et cette lecture a évidemment influencé Marx. « Spartacus – écrit-il donc – a été vraiment un grand général (pas comme Garibaldi) ». Je crois que ce jugement est dû à l’antipathie envers Garibaldi que Marx nourrissait. Lorsque Garibaldi alla à Londres, il se passa des choses extravagantes, la reine Victoria dit que le peuple anglais était devenu fou, Marx dit qu’il y avait eu une scène de folie collective. Il n’avait aucune sympathie pour lui, cela est sûr ; mais il y a peut-être un élément en plus, à savoir la manière de conduire la campagne des Mille, qui sont eux aussi des irréguliers, qui ensuite se constituent en armée, mais à la fin ils s’offrent au pouvoir de l’Etat. C’est exactement le contraire de ce que fait Spartacus. Par conséquent pour Marx, Garibaldi est un chef de guérilla raté, tandis que Spartacus est un grand chef de guérilla. »

Les pseudos anti-staliniens et vrais censeurs de toutes obédiences tentent d’empêcher que soit menée la réflexion collective, ils l’ont appauvrie jusqu’à la sclérose dans le conformisme. Dans le fond, ils ont agi envers ceux qui posaient la question du pouvoir révolutionnaire, avec toute la bigoterie du monde, exactement selon le programme que Mussolini définissait par rapport à Gramsci : « l’empêcher de penser ». Parce ce qui était en cause était une autre idée de la révolution, celle des formidables opportunités qu’elle offre non seulement aux classes dominées mais à des talents individuels qui ne demandent qu’à s’épanouir. C’est toujours vrai… Mais faute d’avoir défendu cette vision, ils ont produit une jeunesse sans espérance ou avec des illusions mortifère sur la nature de l’adversaire.

En outre, ils ont interdit de comprendre ce qu’avait été l’histoire de l’URSS, la manière dont le stalinisme n’en constitue qu’un moment limité dans le temps, même s’il est celui de ce dépassement, de ce non retour en arrière à marche forcée. La totalité de ceux dont nous avons recueilli les avis n’ont jamais vécu cette période révolutionnaire exceptionnelle, elle est pour eux de l’ordre de l’Histoire. Leur mémoire est marquée par les épisodes qu’ils ont connus de la vie en Union soviétique, peut-être y aurait-il dans la considération de cette périodisation l’intérêt d’une meilleure compréhension de ceux qui ont cru voir dans la chute de l’Union soviétique, en général une jeunesse aisée, l’occasion d’une révolution qui serait la leur, une sorte de vision soixante-huitarde qui a aussi pesé sur ceux de ma génération et consacré pour un temps le triomphe de la social démocratie libérale libertaire.

Ce temps est révolu.

(2) Organisé par l’Istituto italiano di cultura en collaboration avec l’Université de Luxembourg et le CCR en juin 2017.

[1Emmanuel D’astier, Sur Staline, 10/18, 1960.

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