Un communiqué commun, signé par plus de cinquante collectifs, syndicats, associations dénonce la répression accrue (...)
Violences patronales contre salariés en lutte
Des salariés de Fralib molestés par des vigiles
La lutte continue, solidarité
La lutte des FRALIB contre le trust Unilever pour le maintien des activités productives en France connait une résonance nationale. La presse, la télévision y a donné un réel écho. L’Humanité couvre quasi quotidiennement cet affrontement de classe, les billets d’Olivier Leberquier, secrétaire du syndicat, ont été remarqués par leur contenu. Face au patronat, organisons concrètement les actions de solidarité : politiques contre les violences, matérielles pour tenir.
Des salariés de Fralib molestés par des vigiles
La lutte continue, la solidarité nationale s’organise.
La direction a tenté de filtrer les entrées du site occupé.
C’est une provocation patronale aussi classique que grossière à laquelle les salariés de Fralib (Aubagne/ Gémenos Bouches du Rhône) ont été confrontés lundi matin. Selon la presse régionale, le directeur a ordonné à une vingtaine de vigiles de la société Escort Security de "filtrer les entrées en contrôlant les identités". "Hors de question" ont rétorqué les délégués du personnel. Après une bousculade et le recul de la milice patronale, une déléguée syndicale a reçu un coup à la face et une salariée prise de malaise a été hospitalisée.
Pour Olivier Leberquier, délégué CGT, "la direction cherche le moyen de nous virer de l’usine que nous occupons pour préserver l’outil de travail". La gendarmerie présente n’est pas intervenue.
L’occupation continue pour la revitalisation du site de Gémenos abandonné par la mutltinationale Unilever au profit d’une délocalisation de la production française de thé Lipton en Pologne (70%) et en Belgique (30%).
Plus de cent salariés ont refusé "la prime à la valise" et défendent le projet d’une relance de l’activité autour de la marque provençale historique Éléphant.
Depuis des mois, cette lutte emblématique dans tout le pays, ouvre la possibilité d’agir pour l’emploi et la production en France, y compris face à un trust comme Unilever, et prend donc, du fait de la violence patronale et de l’utilisation d’une milice, un nouveau tour : les travailleurs en lutte ont besoin de solidarité politique et matérielle. 20 salariés sont en ce moment privés de toutes ressources contre toute jurisprudence dans ce domaine.
Cette solidarité s’organise. Des UL et syndicats CGT viennent à l’usine. Des sections du PCF et d’autres organisations : Rouges vifs... organisent le soutien.
D’autres initiatives peuvent être prises. Le syndicat de l’usine dispose d’un film sur la lutte.
Il n’y aura pas de "petites" actions de solidarité.
Pour votre soutien financier, adressez vos dons par chèque à :
Solidarité FRALIB, UL CGT Aubagne, Cours Baumont 13400 Aubagne
CCP : 08840684 029
Le site du syndicat est :
http://cgt.fralibvivra.over-blog.com/
http:// www.udcgt13.fr/
http://www.fnafcgt.fr/
Rédigé à partir de témoignages des militants et de l’Humanité (Philippe Jérôme) mercredi 9 Nov 2011.
Paul Barbazange