Un communiqué commun, signé par plus de cinquante collectifs, syndicats, associations dénonce la répression accrue (...)
Contre la vie chère et l’austérité Avant, pendant et après les élections les communistes assurent leur apport politique aux luttes.
Montpellier, le 21 janvier 2012
500 manifestants ont répondu à l’appel du PCF héraultais à manifester "Contre la vie chère et l’austérité". (Voir nos photos et l’article de presse).
500, c’est à la fois beaucoup et relativement peu.
Peu, car il y a plus de 2000 communistes organisés dans l’Hérault, des dizaines de milliers de victimes de la crise, à commencer par plus de 55 000 chômeurs... Plus de 100 000 de nos concitoyens en situation de pauvreté.
Il y a près de 40 ans, en 1975, en pleine montée du chômage... il y avait alors 7000 chômeurs dans le département... nous avions rassemblé, il faut le dire, après des mois de militantisme de la JC, plus de 5000 personnes sur un mot d’ordre très semblable.
Nous avons encore un énorme travail de mobilisation politique des exploités. Entre autres pour convaincre largement les démocrates de ne pas abandonner la rue au FN et aux forces de droite radicalisées.
Beaucoup, car c’est en quelques jours, avec de grosses difficultés d’organisation matérielle (un projet de meeting avec Mélenchon a failli faire capoter la décision du comité départemental), que ce rassemblement de luttes s’est organisé.
A la veille de deux échéances électorales importantes, bien des militants sont "le nez dans le guidon", à préparer élections et réunions électorales. Pour beaucoup à s’effacer derrière des perspectives d’union électorale type Front de Gauche, après d’autres.
Pour sortir dans la rue à l’appel des communistes derrière des drapeaux du PCF, il faut faire le choix de l’intervention permanente spécifique du PCF, conçue comme un élément nécessaire aux luttes, aux rassemblements... aux succès électoraux.
Il faut voir clairement ou au moins entrevoir qu’aucun succès électoral ne permettra en soi les ruptures imposées par la crise systémique du capitalisme. Nous avons dans ce domaine une vraie expérience.
D’ailleurs nul ne s’y est trompé : si le secrétaire départemental de la CGT a pris la parole par une intervention combative, le PG a envoyé deux observateurs et leurs deux drapeaux et les nombreux communistes partisans de la dissolution de leur organisation dans le Front de Gauche devenu le parti de la petite gauche étaient ostensiblement aux abonnés absents. Certains s’étant même mis en travers de la mobilisation, trouvant cette initiative "ridicule".
Ajoutons à ces observations héraultaises ce qui a été dit au dernier CN : seules les fédérations du Nord-Pas-de-Calais en décembre et de la Haute-Garonne en février osent avec l’Hérault ce défi de la rue.
Oui, vraiment il y a beaucoup à faire pour qu’avant, pendant et après les élections, les communistes assurent leur apport politique aux luttes. Agissons.
Paul Barbazange, secrétaire de la section de Béziers.
Manifestation Bouge l’Hérault - Montpellier - 21... par PCF34